Mais au fait, c’est quoi un clandestin ?

Publié par le 1 Juin, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Mais au fait, c’est quoi un clandestin ?

C’est la définition Larousse d’un clandestin :

«  Quelqu’un qui agit en secret, en cachetteQui est en contravention avec les lois et règlements. Qui se dérobe à la surveillance ou au contrôle de l’autorité. »

Une définition que ne connait pas la Justice française et européenne. Une définition qu’ignore le ministre de l’intérieur !

Pour le Français moyen, probablement, un clandestin est quelqu’un qui est entré clandestinement sur le sol français. C’est donc quelqu’un qui n’a aucune existence légale et donc administrative. A ce titre, il ne peut donc bénéficier aucune prestation sociale.

Et pourtant en France, ce clandestin « qui n’existe pas » a des droits qui lui sont acquis dans le droit français et souvent imposés par l’Union européenne et son bras armé la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH).

Par exemple, il a droit à certaines prestations, notamment à l’Aide Médicale d’Etat (AME). Et l’Europe impose à l’école d’accueillir ses enfants.

Dès que je me présente devant mon médecin ou à l’hôpital, la première chose qu’on me demande, c’est ma carte Vitale et ma carte de mutuelle. Mais c’est juste parce que je suis Français, respectueux des lois et que je paye régulièrement mes impôts.

On peut comprendre que, pour des raisons sanitaires et humaines, il soit préférable de soigner un clandestin qui se présente à un hôpital, avant que son mal ne s’aggrave ou qu’il contamine d’autres personnes.

Mais, selon moi, dès l’instant où il est soigné, il quitte son statut de clandestin et il devient connu de l’administration et les lois afférentes à la clandestinité devraient être appliquées. Ce raisonnement est encore plus valable quand on accueille ses enfants à l’école !

Outre les droits évoqués précédemment, il semble qu’une foule de clandestins, évaluée à 5 500 personnes, se soit arrogée, le 30 mai dernier, le droit de manifester sur la voie publique.

Et ils étaient plus de 5 000 !

Bien évidemment, il s’agissait d’une manifestation sauvage pour laquelle aucune demande préalable n’avait été déposée.

Par ailleurs, deux Français qui se rapprocheraient l’un de l’autre de moins d’un mètre risqueraient deux amendes de 135 € mais dans le cas des clandestins, ceux ci défilaient en rang serré sans que la maréchaussée s’y soit vraiment opposée (à peine 92 arrestations). Pourtant, à 135 € par personne, on dépasse les 700 000 euros d’amende !

Comme le dit le tweet précédent, Castaner et son âme damnée, le préfet Lallement, montrent plus d’entrain à éborgner les Gilets jaunes à coups de LBD et à distribuer des prunes aux mal-déconfinés qu’à interpeller des clandestins !

Sous le prétexte grossier du coronavirus, Nicole Belloubet a largement vidé les prisons (20 % de détenus libérés !). Dans la même logique, 195 associations – dont la majorité doit être financée par nos impôts – demandent, « pour des raisons sanitaires », la régularisation de tous les sans-papiers et la fermeture de tous les centres de rétention administrative !

Ces 195 associations ne pourraient-elles pas être poursuivies pour appel illégal à manifester ? Bien sur que si ! Mais la Justice a d’autres Français à poursuivre !

Pour sourire :

Sans-papiers mais pas sans iPhone !

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