Mais où est passé le principe de précaution ?

Publié par le 14 Sep, 2021 dans Blog | 2 commentaires

Mais où est passé le principe de précaution ?

C’est Jacques Chirac qui avait eu l’imprudence de modifier la Constitution pour y inscrire le principe de précaution !

Mais le principe de précaution est un principe extrêmement flou et les progressistes se sont faits une spécialité de lui trouver des interprétations larges ou étroites en fonction de ce qui les arrange !

N’était-il pas légitime de penser que l’adoption, la PMA ou la GPA pour les couples homosexuels puisse entrainer des troubles chez l’enfant adopté et privé de l’image de la mère ou du père ? Pourquoi le principe de précaution ne s’appliquait pas quand l’équilibre et le bonheur d’un enfant était en jeu ?

De la même manière, la vaccination avec un vaccin révolutionnaire utilisant l’ARN Messager, dont il est impossible de connaitre les effets à long terme, ne va t-elle pas à l’encontre du principe de précaution ?

Autre question, comment avoir passé outre à ce principe de précaution pour la vaccination, alors qu’au nom de l’absence de test randomisé en double aveugle, on a interdit aux médecins de soigner leur patient avec l’hydrochloroquine ou l’ivermectine, deux médicaments dont on avait vérifié, depuis 40 ans et des milliards d’utilisateurs, l’absence de nocivité ?

Que l’on vaccine les volontaires ne me pose aucun problème mais qu’on rende la vaccination obligatoire est pour moi un abus insupportable. Un non-sens juridique aggravé par le fait que les vaccins ne bénéficient que d’une autorisation provisoire de mise sur le marché, et sont toujours en phase 3 d’évaluation !

Cet article m’a été inspiré après les oukases lancés contre les réfractaires à la vaccination soit par les autorités soit par des gens vaccinés.

Comment ose t-on pointer du doigt, des soignants qui ont pris de gros risques en soignant les malades du covid ? Comment ose t-on les suspendre d’exercer en supprimant leur salaire ?

Je prendrai comme exemple le sénateur Claude Malhuret dont les ignobles propos sont rapportés par cet article de Boulevard Voltaire :

Les anti-passe ? Ils devraient se cacher dans leurs caves !

Claude Malhuret est un ancien LR, il a fondé le mouvement Agir de la « Droite constructive », qui regroupe cette grosse frange de LR passée à la Macronie.

Extraits :

A la tribune du Sénat, il y a quelques jours, il cinglait :

Alors que les résistants d’opérette s’exprimaient dans les rues avec leurs pieds, tous les autres Français se sont exprimés avec leur cervelle en se faisant vacciner, en fustigeant ces cortèges de pigeons menés par des ânes aux certitudes acquises à l’université Facebook, section fake news.

Le week-end dernier, dans l’émission « C Politique », sur France 5 (service public), il a remis le couvert :

Les anti-passe ne sont surement pas la majorité. Il y a des anti-vax, les anti-système, les anti-Macron, il y a des antisémites, il y a des anti-tout.

Le journaliste lui demande :

Comment le savez-vous, qu’il n’y a pas beaucoup d’anti-passe dans les manifestations ?

Un argument massue de qualité scientifique et journalistique irréprochable fuse :

Tout le monde le sait, tout le monde regarde la télévision.

Il conclut alors :

Ils continuent à être dans la rue, moi je pense qu’ils devraient être dans leurs caves.

Pour reprendre son expression « ces cortèges de pigeons menés par des ânes », certains pourraient penser que les vaccinés s’apparentent aussi à un « troupeau de moutons mené par un âne ».

A ce stade de mon propos, Suzanne tenterait de me déstabiliser en me traitant de mouton puisque je suis moi-même vacciné !

Je suis vacciné parce que, eu égard à mon grand âge, je ne risque pas trop d’effets du vaccin à long terme. Par contre, je n’aurais jamais accepté de vacciner mes enfants.

J’ai accepté la vaccination pour pouvoir continuer à avoir une vie sociale normale mais je suis radicalement opposé à la vaccination obligatoire et à sa version hypocrite, le pass sanitaire.

Je ne pardonnerai jamais à Macron sa politique sanitaire et son interdiction de l’utilisation des médicaments disponibles pour soigner la maladie. C’est lui qui nous a conduit dans l’entonnoir de la vaccination ! C’est lui qui devrait être mis en examen au lieu d’Agnès Buzyn.

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2 Réponses à “Mais où est passé le principe de précaution ?”

  1. Je pense que le principe de précaution va tuer le peu de libertés qui nous reste. Un ministre aura la trouille d’être poursuivi en justice et prendra toutes les mesures liberticides qu’il voudra au nom du principe de précaution, au nom de la crainte du moindre risque. Une faute politique, car il s’agit bien de cela, se sanctionne dans les urnes, pas au tribunal, sinon cela revient à accorder au juge un droit de regard sur une action politique, qui peut être nulle, dommageable, mais qui n’en demeure pas moins un acte de gestion.

    Voulez vous voir les juges gouverner le pays ? Non, assurément, ils n’ont pas été élus et ce n’est pas leur rôle au nom de la séparation des pouvoirs.

    J’ai une arme contre le politique, c’est mon bulletin de vote, je n’en ai aucune contre le juge.

  2. « J’ai accepté la vaccination pour pouvoir continuer à avoir une vie sociale normale mais je suis radicalement opposé à la vaccination obligatoire et à sa version hypocrite, le pass sanitaire. »
    Donc, pour pouvoir aller maintenant au restaurant, vous avez accepté de mettre peut-être votre avenir en danger!

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