Même une décapitation ne leur suffit pas !

Publié par le 25 Oct, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Même une décapitation ne leur suffit pas !

Noyer le poisson … Une stratégie de tous les temps.

Alors que depuis cet été, une dramatique suite d’attentats frappe la France qui sont, tous, perpétrés par des islamistes, le ministre de l’intérieur a cru bon d’allumer un contre-feu en désignant un autre danger pour la France :

Les suprémacistes blancs !

Il est vrai que nous tremblons tous à l’idée que ces groupuscules d’extrême droite prennent d’assaut l’Elysée et comment à lancer des pogroms contre les non-blancs !

On a été moins surpris par cette déclaration de Clémentine Autain, figure emblématique de l’islamogauchisme :

Mais qu’est-ce que c’est que ce pays qui a perdu la tête ? Je pense que certains discours, et notamment ceux qui viennent de la droite et de l’extrême droite, mais pas seulement, alimentent aujourd’hui le climat de haine.

Moi, je suis très inquiète de l’état du débat dans notre pays. Ça devient totalement délirant et on n’est plus sur la raison. On est sous le coup de l’émotion avec une espèce de “concours Lépine“ pour savoir qui aura la meilleure idée d’extrême droite.

Ce n’est pourtant pas le pays qui a perdu la tête mais un défenseur de la liberté d’expression ! Mais la pasionaria de la France insoumise, ne voit rien, n’entend rien, ne comprend rien !

Voici la chronique de Mathieu Bock-Côté qui dénonce, une foispassée l’émotion du crime de Conflans, le retour, chez certains, des vieux réflexes nihilistes.

Islamisme : les faux-fuyants sont de retour

Pendant quelques jours, on a voulu y croire.

Qu’il s’agirait de l’attentat sanglant de trop. Que la décapitation de Samuel Paty marquerait définitivement les consciences. Qu’on ne chercherait plus à relativiser le danger de l’islamisme. Qu’on serait intraitable non seulement envers les terroristes, mais aussi envers la cinquième colonne qui les soutient.

L’illusion n’aura pas duré. Le parti du déni ne chôme pas, n’a même pas été capable de se garder une petite gêne, et s’est remis à mettre en garde contre la récupération de l’événement par « l’extrême droite », dont il ne faudrait pas faire le jeu.

L’esprit collabo a de l’avenir.

Pour certains, la trahison est un métier. Un métier subventionné. En moins d’une semaine, les mécanismes habituels de neutralisation symbolique se sont réenclenchés, comme si une grande partie du dispositif politico-médiatique avait pour fonction inconsciente de détourner la signification des événements historiques, en empêchant les hommes de savoir ce qui leur arrive. Si la théorie du déséquilibré peine à revenir à l’avant -scène, et si celle du loup solitaire est en panne, le régime diversitaire fait tout pour transformer l’islamisme en manifestation parmi d’autres de « l’intolérance » et de « la haine » – telle est sa nouvelle esquive pour ne pas nommer clairement la guerre qu’il mène contre la France. 

Ainsi, on en a entendu expliquer que la question du blasphème ne concernerait pas exclusivement l’islam,  mais aussi d’autres religions, notamment l’évangélisme et le catholicisme. On se demande si un tel propos témoigne de la persistance d’un surmoi anticlérical aussi bête qu’anachronique ou d’une simple lâcheté. La deuxième option semble la plus crédible. De même, la tentation est forte d’inscrire la question de l’islamisme dans celle, plus vaste, du « séparatisme », en y adjoignant celle du « suprémacisme blanc », ce qui confirme l’américanisation mentale d’une société qui plaque une grille de lecture étrangère sur sa réalité, et en vient même à s’inventer des problèmes imaginaires pour ne pas assumer ceux qu’elle rencontre réellement.

On en a ainsi trouvé pour expliquer que la lutte contre le séparatisme impliquerait d’abord la dissolution du groupe Génération identitaire comme si les jeunes gens survoltés de cette association, quoi qu’on pense de leur engagement, étaient à ranger dans la même catégorie que les islamistes. 

C’est vrai que, quand on les regarde bien, ces jeunes de Génération identitaire font vraiment peur !

En d’autres mots, si on ne cherche plus à expliquer l’offensive islamiste à la manière d’une réponse malheureuse mais inévitable à l’exclusion sociale des musulmans, on demeure incapable de le penser dans une perspective civilisationnelle. La philosophie politique peut nous éclairer. La modernité semble incapable de résister à la tentation de la désincarnation, et traduit toujours la diversité du monde dans des termes exagérément généraux. Elle condamne les peuples à s’identifier à des abstractions comme la « démocratie » et la « République », comme s’il fallait confondre le substrat historique d’une nation avec le régime politique qu’elle se donne, et peine à caractériser la figure de l’ennemi, comme on le voit dans la dénonciation du « terrorisme », en oubliant que ce dernier n’est qu’un moyen, monstrueux, certes, au service d’une idéologie qui n’est pas indéterminée. Les islamistes profitent de cette réduction de la France aux « droits de l’homme », d’autant qu’ils ont su les instrumentaliser pour faire avancer leurs revendications ethno-religieuses. On le voit quand c’est en leur nom qu’ils justifient la présence du voile intégral dans l’espace public.

À travers cela, on a l’impression qu’ils sont nombreux à ne pas voir les contradictions dans lesquelles ils s’empêtrent. On répète beaucoup, ces derniers jours, que la France ne devait en rien céder dans sa défense de la liberté d’expression. Cette affirmation est paradoxale quand on garde en mémoire – la multiplication des procès politiques voire au pénal contre ceux qui ont risqué la mort sociale, et souvent, la mort tout court, pour dénoncer l’islamisme qui frappe aujourd’hui. On ne peut pas être Charlie seulement avec les idées qui nous plaisent ou qui s’expriment dans le langage prescrit à France Inter.

La France n’est pas menacée par le séparatisme islamiste mais par un islamisme conquérant, qui dispose désormais, grâce à l’immigration massive, d’une base sociale, qu’il travaille à radicaliser. Il ne s’agit plus seulement de défendre la « République », la laïcité ou l’universalisme mais un peuple historique qui a le droit de conserver ses moeurs et sa culture. Les tensions entre l’islam et la civilisation européenne s’étalent sur plusieurs siècles, et se sont transposées aujourd’hui au coeur de cette dernière. La France ne pourra pas mener la guerre contre l’islamisme sans rompre avec le gouvernement des juges qui condamne aujourd’hui l’État à l’impuissance . et permet au cartel islamo-progressistc de prospérer à l’abri du droit.

Mathieu Bock-Côté pour Le Figaro.

Sur Causeur, Ingrid Riocreux, enfonce le même clou que Mathieu Bock-Côté :

Après l’effroi, la France craint que Samuel Paty soit mort pour rien

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