Non au « séparatisme islamique » (1/3)

Publié par le 21 Mar, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Non au « séparatisme islamique » (1/3)

Cent intellectuels se mobilisent
contre le communautarisme

On trouve dans le Figaro d’aujourd’hui, un appel solennel d’une centaine d’intellectuels contre ce qu’ils appellent :

« Le séparatisme islamique »

Dans une tribune, ces intellectuels de tous bords dénoncent « un nouveau totalitarisme qui menace la liberté en général » et en appellent à une prise de conscience.

Je relaye ici ce dossier du Figaro en trois parties :

  • L’éditorial de Vincent Trémolet de Villers,
  • L’article de présentation (mobilisation contre le communautarisme),
  • l’appel des cent intellectuels.

1 – L’édito

Zones d’un autre droit

« Comment peut-on éviter la partition ? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition. » Le mot avait été lâché par François Hollande, alors président de la République, dans un livre funeste. La partition ? Un processus diffus, en apparence inexorable. Depuis près de vingt ans, de Michel Houellebecq à Rémi Brague, de Boualem Sansal à Élisabeth Badinter, les lanceurs d’alerte s’époumonent et décrivent l’ installation d’une contre-société au sein même de la société française. Cette sécession avance ingénieusement sur deux fronts.

Côté cour, la doctrine coranique s’installe comme référence suprême : 28 % des musulmans français seraient proches de thèses islamistes et d’une forme d’islam de « rupture » (près du double chez les plus jeunes) selon l’étude menée, en 2016, par l’Institut Montaigne. Écoles, entreprises, associations sportives font face aux revendications alimentaires et vestimentaires. À l’université, Gilles Kepel remarque « la promotion d’un corps de doctrine à l’intersection entre le salafisme et les Frères musulmans parmi les étudiants ou même certains enseignants » …

Côté jardin, une nébuleuse d’associations utilise à merveille le registre judiciaire et victimaire que la démocratie diversitaire encourage. Sans jamais dénoncer la façon impitoyable dont sont traitées les minorités dans les pays qui appliquent littéralement la charia, elles revendiquent, sans cesse, dans nos démocraties le droit des minorités. En regard, utopistes, cyniques, idiots utiles entretiennent cette geste plaintive et tolèrent propos belliqueux, attitudes discriminantes et injonctions dogmatiques qu’ils dénonceraient immédiatement chez les « dominants ».

Venant des deux rives de la politique, des intellectuels ont choisi de rappeler, avec solennité, dans le texte que nous publions les attachements qui fondent notre sociabilité. Trois s’imposent immédiatement à l’esprit :

  • la liberté de conscience qui autorise toute personne à changer de religion (l’apostasie est toujours passible de la peine de mort dans la loi coranique);
  • la liberté des femmes;
  • la distinction des ordres spirituel et temporel, c’est-à-dire la laïcité.

Des évidences qui n’en sont plus, hélas, dans ces zones d’un autre droit.

Vincent Trémolet de Villers.

A suivre :

2 – L’article de présentation (mobilisation contre le communautarisme),

3 – L’appel des cent intellectuels.

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