Quand Macron gonfle les chiffres de la mortalité Covid

Publié par le 4 Nov, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Quand Macron gonfle les chiffres de la mortalité Covid

Les « rassuristes » ont été chassés des plateaux télé.

Les « rassuristes » sont les médecins et scientifiques qui ont osé mettre en doute le bien-fondé de la politique gouvernementale en accusant les autorités de gonfler artificiellement les chiffres de mortalité du Covid-19.

La bien-pensance aura eu la peau des « rassuristes » !

Mais de plus en plus de voix s’élèvent, dans le monde entier, pour dénoncer ces bricolages statistiques qui créent une psychose dans la population.

Nicolas Lecaussin sur le site de l’IREF dénonce les chiffres gonflés du président de la République et rapporte également l’existence de la Déclaration de Great Barrington signée par … 11 500 scientifiques et 33 000 médecins du monde entier et dont vous n’avez jamais entendu parler dans les médias :

Pandémie et confinement :
et si les politiques se trompaient de stratégie ?

Que les politiques n’aient pas cru à une nouvelle vague, c’est une chose ; qu’ils n’aient pas été préparés, comme le président Macron en France qui annonce seulement 1 000 lits supplémentaires en réanimation, c’en est une autre, beaucoup plus grave. Qu’ont fait nos décideurs pendant ces mois ?

Quand Macron gonfle les chiffres …

Lors de son discours du 28 octobre, Emmanuel Macron a affirmé :

Hier, 527 de nos compatriotes sont décédées du COVID-19. Hier, nous avons dénombré près de 3000 personnes en réanimation, soit plus de la moitié des capacités nationale.

Examinons cela de près : en ce qui concerne les Ehpad, le nombre des décès est généralement annoncé tous les 4 à 7 jours, sans règle plus précise. Le 23 octobre, il était de 11 126 ; le 27 octobre, de 11 361, soit 235 de plus. Ce 27 octobre, les chiffres officiels étaient de 288 morts à l’hôpital et 235 en Ehpad.

Ce qui veut dire que le chiffre donné par Macron – 527 morts – ne correspond pas au un seul jour du 27 octobre, mais à cinq jours. Exagérer le nombre de morts causés par le virus, cela peut provoquer de la panique au sein de la population. Mais cela justifie aussi les mesures prises : d’abord le couvre-feu, ensuite le confinement.

Combien de médias français ont-ils mentionné la Déclaration de Great Barrington ?

Combien de Français en ont-ils pris connaissance ? Plus de 11 500 scientifiques et 33 000 médecins du monde entier ont signé le 4 octobre dernier cette déclaration dans laquelle ils affirment que le confinement n’est pas la bonne solution pour se débarrasser du virus (on l’a bien remarqué) et que l’enfermement de la population pourrait causer des dégâts encore plus graves que le virus. Les signataires proposent une « protection ciblée des personnes les plus fragiles ».
Dans une interview accordée au Wall Street Journal, les co-auteurs (avec Sunetra Gupta, professeur d’épidémiologie à Oxford) de cette déclaration, Martin Kuldorff, médecin et économiste, et Jay Bhattacharya, biostatisticien et épidémiologiste respectivement à Stanford et Harvard, expliquent leur initiative et répondent aux critiques et attaques qu’ils subissent depuis des semaines. Car la campagne médiatique a été systématique contre eux. Même Google a censuré le texte de la déclaration dans les jours qui ont suivi sa publication. Ce qui choque le plus les signataires, c’est la politisation de la pandémie. Si vous êtes pour le confinement, cela signifie que vous êtes de gauche, « progressiste » mais si vous contestez les fermetures, vous êtes forcément un « trumpiste ». Il faudra un enquêteur hors pair pour prouver que les 11 500 scientifiques qui ont signé cette déclaration sont des admirateurs du président américain…

Nota : La traduction en français de la Déclaration de Great Barrington est disponible ici.

Les conséquences du confinement pourraient être très graves pour la planète

Leur grande crainte est la situation actuelle dans le monde à cause du confinement. Plus de 130 millions de personnes sont menacées par la famine, les enfants et les jeunes seront, pour eux, les principales victimes à cause des risques psychologiques. Le Dr Bhattacharya s’inquiète également de la suspension des programmes de lutte contre la tuberculose en Inde et des programmes d’éradication du paludisme ailleurs. Les efforts anti-Covid sèment les graines d’autres épidémies : « La coqueluche reviendra. La poliomyélite reviendra en raison de l’arrêt des campagnes de vaccination. Toutes ces maladies dans lesquelles nous avons fait des progrès substantiels commenceront à réapparaître. »
Ces mesures provoquent aussi d’énormes inégalités entre ceux qui ont la possibilité de travailler chez eux, gardant peu ou prou le même niveau de vie, et ceux qui perdent tout simplement leur emploi. Les enseignants peuvent donner des cours en ligne, les ouvriers n’ont pas d’autre moyen que d’aller sur leur lieu de travail.
Pour les auteurs de la déclaration, le remède passe par une action à moyen terme, une « immunité collective » en attendant le vaccin qui ne saurait tarder. Et s’ils avaient raison ?

Nicolas Lecaussin pour l’IREF.

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