Sciences Po en pleine « wokisation »

Publié par le 21 Juin, 2021 dans Blog | 3 commentaires

Sciences Po en pleine « wokisation »

Que sont les valeurs de la République devenues ?

Ces valeurs que nous jettent à la figure les gauchistes et les progressistes se sont totalement inversées depuis leur établissement après la révolution française.

Laissons de côté l’islamogauchisme qui viole les valeurs du féminisme en validant les discriminations qui frappent les femmes musulmanes, pour se consacrer à l’une des plus belles conquêtes de la République : la méritocratie.

Prenons l’exemple de Sciences Po qui n’hésite pas à se priver des meilleurs étudiants en élevant à 30 % le quota d’élèves boursiers. Cet article du Figaro Etudiant décrit la stupeur de nombre d’excellents candidats recalés à l’entrée de Sciences Po, via Parcoursup.

Voici quelques remarques des étudiants recalés :

J’ai le sentiment que cette année, les évaluateurs se sont concentrés sur les notes des candidats, ce qui n’est pas dans les gènes de Sciences Po. D’habitude, l’institution privilégie la personnalité du candidat. J’estimais avoir mes chances. Certes ils ont choisi de bons élèves, mais pas forcément ceux qui visaient Sciences Po en particulier. Payer 150 euros de frais de candidature pour se faire corriger à la manière d’un algorithme, ça fait un peu beaucoup je trouve.

Oui, Sciences Po, depuis le mandat de Richard Descoings, n’en finit pas de trahir son histoire et sa renommée. L’école est devenue le fer de lance du mouvement « Woke » en France.

Ce que ne comprend pas Sciences Po, aveuglé par l’idéologie de l’égalitarisme, c’est que lorsque l’on écarte les meilleurs étudiants, forcément le niveau de l’école baisse. Et cela se termine inéluctablement par la baisse de la notoriété de l’école et par le fait que les meilleurs élèves s’en détournent !

Voici un article de L’Incorrect qui en témoigne de manière dramatique :

Quand Sciences Po vomit les Blancs

Ce jeudi, c’était la fête du blanc sur la web TV de Sciences Po. Pendant près de dix minutes, deux universitaires ont présenté les leviers les plus improbables de la suprématie blanche. L’Incorrect vous en a extrait les plus belles perles.

Ce jeudi 17 juin, vous avez sûrement raté :

« Une République blanche ? Blanc.hes et blanchité en France »,

diffusé sur YouTube lors d’un live produit par Sciences Po. Dans cette séquence, Sarah Mazouz, chargée de recherches au CNRS, et Mathilde Cohen, professeur de droit à l’université du Connecticut, débitent des insanités racialistes dans le jardin des Tuileries :

La France est une nation où la majorité de la population est blanche et où les institutions juridiques ont activement créé et perpétué les hiérarchies et oppressions raciales.

Sans manquer de nous rappeler, mines affligées, que devant l’Assemblée nationale trône un monument à la gloire de la « suprématie blanche » : la statue de Colbert.

Si l’esclavage les préoccupe tant, peut-être pourraient-elles s’intéresser aux pratiques actuelles d’autres pays moins blancs, par exemple le Liban, le Qatar, ou l’Arabie Saoudite, où l’on confisque le passeport des travailleurs immigrés réduits en esclavage à cause du régime islamique de la Kafala (« adoption » et par extension tutelle de l’étranger). Condamner le viol des bonnes Philippines, et le fait que les ouvriers pakistanais tombent des échafaudages sous 45 degrés, relève sûrement de l’ethno-blanco-centrisme.

Après nous avoir présenté le principe de l’intersectionnalité comme étant la « convergence des luttes contre les discriminations de race, de genre et de classe », les deux femmes nous expliquent qu’il y aurait un « international bashing » des études sur les discriminations par la race, « particulièrement en France » avec le traitement réservé au comité Justice Pour Adama et au mouvement Black Lives Matter. L’intersectionnalité, c’est vraiment d’enfer ! Si vous êtes noir, vous pouvez braquer une femme enceinte (en lui posant le canon d’un flingue sur le ventre), ou forcer votre codétenu à vous faire des fellations matin midi et soir sous la menace d’une fourchette : vous restez une victime du racisme systémique et donc un héros, surtout si vous cannez en fuyant un contrôle de police. Finalement, on trouve des discriminations même dans le concept d’intersectionnalité, où c’est quand même bien la race qui prend le pas sur le « genre », en s’essuyant les pieds sur la lutte contre les violences sexuelles par exemple. Mais passons.

Du mauvais traitement infligé à l’exemplaire famille Traoré, c’est tout naturellement qu’on en arrive « aux accusations d’islamo-gauchisme », par lesquelles l’État français nie le problème des discriminations par la race en stigmatisant les musulmans. L’islam serait donc une race, mais seulement aux yeux des blancs ! Parce qu’attention : les racialistes ne croient pas à l’existence des races. Vous avez besoin d’un doliprane ? Allez-y, la suite est encore pire.

On quitte les Tuileries et on retrouve Mathilde Cohen les yeux exorbités, dos à une belle cuisinière en inox : « J’aimerais vous parler de l’idée de blanchité alimentaire » (prenez votre doliprane qu’on vous dit !). Parce que visiblement, l’un des leviers de la suprématie blanche, c’est la gastronomie et le fait de manger hommes et femmes ensemble. Oui, vous avez bien lu. D’après Mathilde Cohen, les critères de naturalisation en France seraient éminemment racistes car ils prendraient en compte les mœurs en matière de bonnes manières et de mixité à table. Pour les intersectionnels, il faut lutter contre les discriminations de « genres », mais pas quand elles sont pratiquées par des racisés. Ce n’est pas compliqué à comprendre, faites un effort enfin !

Pour finir, Mathilde Cohen nous explique que la renommée de la cuisine française dans le monde contribue elle aussi à la suprématie blanche. C’est sûr que le lièvre à la Royale, comparé au Kebab, c’est un peu autre chose, excusez-nous de savoir cuisiner ! Afin de lutter contre l’expansion de la blanchité alimentaire (ce fléau), vous pouvez vous enfiler des nachos ou des sushis, néanmoins pensez à bien vous fouetter avant, afin de ne pas sombrer dans les heures les plus sombres de l’appropriation culturelle.

3 Réponses à “Sciences Po en pleine « wokisation »”

  1. Finalement, ils donnent raison à Hitler, tout est réduit à la race.

    Quant à Science Pipeau, pour avoir parlé avec certains étudiants, leur inculture est manifeste.

  2. Pourquoi Science Po échapperait-elle à la baisse du niveau de l’enseignement français?

  3. La plupart des institutions sont dirigé pour la plupart par des franc macon et ceux ci obeissent evidement a leurs ideologie,
    ce n’est pas pour rien que tout un pan de société change si vite et si radicalement.

    Quand a la radicalisation de certain dingos, elle est le fruit de la haine d’eux meme, du racialisme, de l’ideologie a deux balles et a la moralité a geometrie variable.

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