Sévère mais juste … avec la Justice !

Publié par le 20 Déc, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Sévère mais juste … avec la Justice !

J’ai bien souvent fustigé ici la justice pour sa partialité …

Je n’en suis que plus à l’aise, ce matin, pour saluer deux décisions de justices.

La gauche et les associations qui se disent antiracistes font une utilisation irraisonnée de la justice pour combattre la droite.

Alors, pour une fois que la droite gagne en justice, on ne va pas bouder notre plaisir !

Je rapproche ici, la victoire d’Eric Zemmour contre la ville de Grigny et celle de Robert Ménard dans l’affaire du mur des cons.

1 – Grigny ce n’est pas la France” : nouvelle victoire judiciaire d’Éric Zemmour

Dans cet article, Valeurs actuelles rend compte de cette victoire du polémiste :

La commune de l’Essonne, qui poursuivait l’éditorialiste, a été déboutée par le tribunal de Paris. En 2016, il avait estimé à la télévision qu’à Grigny “un régime étranger” s’imposait.

Ils ont beau tenter de le museler, Eric Zemmour continue de s’exprimer librement dans les médias. Et une nouvelle décision de justice va certainement le conforter dans sa propension à dire ce qu’il pense.

Après qu’il avait déclaré, en novembre 2016, que « Grigny ce n’est pas la France », la justice lui a donné raison face à la commune de l’Essonne, qui le poursuivait pour « diffamation publique et provocation à la discrimination, à la haine et à la violence envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance à la religion et à un territoire déterminé ».

« C’est une contrée où l’on n’est plus en France »

Dans un communiqué, les avocats du journaliste évoquent une « nouvelle victoire judiciaire d’Éric Zemmour ». « La commune de GRIGNY qui poursuivait Éric Zemmour (…) a été déboutée ce jour par la 17ème chambre correctionnelle du tribunal de Paris », font savoir Maitres Olivier Pardo et Laurence Dauxin-Nedelec. 

« On a parlé de la Grande Borne à Grigny tout à l’heure… Qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas la France, c’est une contrée où l’on est plus en France, où il y a un régime étranger qui s’impose, où la police française ne rentre plus, où la loi de la République ne s’applique plus, et où l’on n’est sous une loi qui mélange la loi des caïds et la loi islamique. C’est ça la réalité aujourd’hui », avait estimé Eric Zemmour, sur BFM TV.

Vous noterez que si les médias ne manquent pas une occasion de rappeler qu’Eric Zemmour a été condamné deux fois par la justice pour provocation à la haine raciale, ils restent très discrets quand Eric Zemmour gagne ses procès ! Il faut bien qu’ils justifient le fait de lui refuser leurs antennes !

2 – Affaire du « Mur des cons »: le RN et Robert Ménard gagnent en appel

C’est Le Figaro qui fait état de cette victoire contre le Syndicat de la magistrature.

En 2013, la révélation de ce panneau, sur lequel figuraient des images d’hommes politiques, de journalistes et de parents de victimes, avait fait scandale.

Françoise Martre, présidente du Syndicat de la magistrature, devant son « mur des cons »

L’ex-présidente du Syndicat de la magistrature, Françoise Martres, a été condamnée ce jeudi en appel dans l’affaire du «Mur des cons», pour injure publique envers un père de victime mais aussi le Rassemblement national et le maire de Béziers Robert Ménard.

La révélation de l’existence de ce « Mur » dans les locaux parisiens du Syndicat de la magistrature, classé à gauche, avait suscité une vive polémique en 2013. Une vidéo filmée discrètement par un journaliste de France 3 avait révélé que des dizaines de photos de politiques, magistrats ou journalistes, étaient accrochées sur ce trombinoscope. Le site d’Atlantico avait diffusé ces images. Saisi par une quinzaine de plaignants, essentiellement des personnalités politiques de droite ou d’extrême droite, le tribunal correctionnel avait sévèrement critiqué en janvier ce trombinoscope injurieux et «inconcevable de la part de magistrats», mais avait presque entièrement relaxé Françoise Martres pour des questions de forme. Uniquement condamnée pour injure envers le général Philippe Schmitt, qui figurait sur le mur et avait critiqué le «laxisme» de certains juges après l’assassinat de sa fille par un récidiviste dans le RER, elle avait fait appel.

La cour d’appel de Paris a confirmé cette condamnation à 500 euros d’amende avec sursis, 5000 euros de dommages et intérêts et 10.000 euros au titre des frais de justice. La plupart des autres plaignants en étaient restés là, satisfaits de la virulente critique du tribunal envers le « Mur » en dépit de la relaxe de Françoise Martres.

Appel de Robert Ménard et du RN

Déboutés car leurs plaintes étaient incomplètes, Robert Ménard (proche du RN) et le parti d’extrême droite – qui s’estimait visé par l’inscription «Amuse-toi à coller une petite flamme sur le front des cons fascistes» – avaient fait appel. La cour, qui n’a statué les concernant que sur le plan civil, a jugé leurs plaintes suffisamment claires et a condamné Françoise Martres, pour injure publique, à leur verser un euro de dommages et intérêts et 1000 euros au titre des frais de justice.

La cour a estimé que le local syndical, lieu privé, était devenu « occasionnellement public » au moment notamment de la visite du journaliste, et que le syndicat avait « conscience que le panneau serait vu par des tiers ». La défense de Françoise Martres soutenait le contraire et considérait les poursuites comme prescrites. En première instance, Françoise Martres avait décrit le « Mur » comme un « exutoire » s’inscrivant « dans un climat extrêmement violent où les attaques contre la justice venaient du pouvoir exécutif » notamment sarkozyste.

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