Si, si ! On peut guérir du gauchisme …

Publié par le 29 Août, 2023 dans Blog | 2 commentaires

Si, si ! On peut guérir du gauchisme …

On prête à George Bernard Shaw cette maxime :

« Ne pas être anarchiste à 16 ans, c’est manquer de coeur; l’être encore à 40 ans c’est manquer de jugement »

avec sa variante signée Aristide Briand :

« L’homme qui n’est pas socialiste à 20 ans n’a pas de coeur mais s’il l’est encore à 40 ans il n’a pas de tête. »

Ce que ma grand-mère, moins célèbre, complétait par :

« Il faut que jeunesse se passe … »

Tout ça est plein de bon sens mais la propagande progressiste est telle à l’école, dans les médias et à l’université que c’est sûrement plus difficile aujourd’hui, pour un jeune devenant adulte, de passer du coeur à la raison, donc de la gauche à la droite.

On le voit dans la sensibilité des jeunes actuels à la cause écologique dont on leur rabat les oreilles à l’école. Beaucoup sont éco-anxieux et certains tombent dans l’écologie radicale.

Mais il ne faut pas désespérer ! Il reste néanmoins possible de passer de la gauche à la droite comme le raconte ce témoignage trouvé sur Twitter :

Comment je suis passé de la gauche à la « droite » radicale

Comme ma famille votait à gauche et que j’avais fait un cursus scolaire dans le public, j’étais naturellement de gauche à 18 ans sans me poser de questions. Je pensais naïvement que la gauche, c’était les gentils, les tolérants, le camp du bien et je voyais la droite comme celui du mal.

Mais tout changea en fréquentant la fac pour faire un Master. Quelques mois après mon entrée en fac, je connus mon premier mouvement de grève (3 mois de blocage). Au début, on trouve ça folklorique, puis on se rend compte que les gauchistes qui bloquent les facs sont des bourgeois qui peuvent assumer un blocage de fac, pendant que les étudiants issus de familles moyennes ou populaires sont fortement pénalisées : ils font des petits boulots, paient un loyer et ne peuvent pas fréquenter leur université pendant 80% du semestre.

Au début, j’essayai de discuter de manière bienveillante avec les grévistes. Mais eux répondaient par des « facho », « casseur de grève », etc. Je me suis rendu compte qu’ils correspondaient à la caricature des mouvements fascistes qu’on trouve dans les livres d’Histoire-Géo : intolérants, sectaires, violents, barbares.

À l’inverse, en me rapprochant des étudiants opposés aux blocages, j’ai côtoyé des jeunes militants FN, UNI, Action Française, UMP, souverainistes, etc. Et, j’ai découvert que les « fachos » étaient des gens ouverts, tolérants, sympathiques, bienveillants. J’ai eu une disconance cognitive puissante, une « tempête sous un crâne » comme dirait Victor Hugo, et je me suis découvert de droite radicale. J’ai été amené à lire divers auteurs de droite pour affiner ma pensée : des auteurs libéraux, des conservateurs, des réactionnaires, des monarchistes, des nationalistes. Je n’étais pas d’accord sur tout, mais je puisai des idées intéressantes dans divers courants de pensée. Après, avec internet, j’ai affiné ma doctrine en écoutant différents influenceurs.

Mon expérience montre qu’on peut guérir de la gauche et que ce ne sont pas les discours extrémistes de droite qui radicalisent à droite, mais le sectarisme de la gauche (au sens large, puisque j’y inclus l’extrême-centre), sa radicalité coupée du réel, qui font mieux ressortir la tolérance et la sympathie des gens de droite en général. Bien entendu, quand je parle de gauche et de droite, c’est par rapport à la schématisation binaire du système. Les NR ou d’autres courants nationalistes ne se considèrent pas de droite, ce qui est vrai, mais la classification simpliste du Système les place à l’extrême-droite, ne reconnaissant pas de 3ème voie.

@KimKongUnique sur Twitter.

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2 Réponses à “Si, si ! On peut guérir du gauchisme …”

  1. Bien vu et tellement vrai !

  2. un cas trop rare, hélas, vu le bourrage de crâne et le conditionnement de l’EdNat, on a plein de gens qui votent à gauche, « parce que la gauche c’est bien, elle défend les gens », sans trop réfléchir, ni comprendre. La gauche socialiste a abandonné son électorat, qui s’est retrouvé chez MLP et chez Mélenchon.
    Quant à la droite, par décence, je m’abstiendrai, les 4.75 % de Pécresse étant assez éloquents …

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