Souvent Macron varie, fol qui s’y fie !

Publié par le 27 Avr, 2021 dans Blog | 3 commentaires

Souvent Macron varie, fol qui s’y fie !

Les historiens se battent pour savoir si la maxime :

« Souvent femme varie. Bien fol est qui s’y fie »

doit être attribuée soit à François 1 er qui l’aurait gravée sur une des fenêtres de Chambord, soit à Victor Hugo.

Mais tous les historiens seront d’accord pour affirmer que cette maxime s’applique parfaitement à Emmanuel Macron.

Cet art du « En même temps » poussé au paroxysme de la perfection est hallucinant. Car dire tout et son contraire dans le même discours est une chose mais développer des thèses inverses dans deux médias, à deux jours d’intervalle, en est une autre …

Chapeau l’artiste !

Voici la chronique d’Eric Zemmour parue dans le dernier Figaro Magazine. Il y dénonce le Macron de CBS qui prône la déconstruction de l’Histoire de la France et le Macron du Figaro qui rejette avec la même fougue les thèses des déconoliaux et des racialistes !

Macron et l’art dangereux du double discours

Lundi matin, dans Le Figaro, le président de la République, martial, avait endossé son uniforme bleu de premier flic de France. Il arborait ses policiers sur le terrain et ses places de prison. Mais la veille, un autre Macron s’était adressé à la télévision américaine CBS, expliquant que notre histoire coloniale nous pesait encore, et qu’il lui fallait « déconstruire l’histoire de France » pour réconcilier les mémoires antagonistes. Le lendemain matin pourtant, dans Le Figaro, il rejetait les concepts de la pensée décoloniale – « privilège blanc », « racisme systémique », « violences policières » – qu’il avait béni devant les caméras de CBS. Il est vrai qu’il parlait à la télévision en anglais et en français dans Le Figaro. Peut-être croyait-il que les Français ne sauraient pas ce qu’il avait confié aux Américains. Peut-être prend-il les « Gaulois réfractaires » pour des imbéciles, ignares en langues étrangères. Ou peut-être a-t-il pris la mauvaise habitude de dire à chaque public auquel il s’adresse ce qu’il veut entendre.

Cynisme ou ingénuité, Emmanuel Macron – comme ses prédécesseurs, d’ailleurs – croit que la parole – la communication, dit-on dans les hautes sphères -est « performative », qu’elle vaut l’action. Écartons tous les faits, comme disait Rousseau : le laxisme de la justice, l’excès de procédure qui envahit le travail policier, le peu d’autorité du ministre de l’Intérieur court-circuité par les syndicats, ou encore la mauvaise organisation de la police qui fait que les effectifs annoncés sont loin de correspondre aux effectifs sur le terrain.

Macron refuse de voir le lien étroit entre délinquance, violence, insécurité et immigration.

Il est impuissant face à l’immigration illégale et ne touche pas aux mécanismes d’une immigration légale massive. Enfin, il continue de penser – selon les schémas mentaux progressistes des années 1980 – que ce sont les discriminations que subissent les jeunes issus de l’immigration qui engendrent frustrations et violence, alors qu’à l’inverse, c’est le refus d’assimilation qui constitue une autodiscrimination, et que c’est la violence de certains des nouveaux arrivants qui fait fuir les Français de souche. Ensuite, tout le monde se plaindra du manque de diversité !

Ce même lundi, dans un faubourg de Montpellier, une femme voilée se plaignait au Président que son fils « croyait que le prénom Pierre n’existait que dans les livres ». Personne n’a dit à cette mère dépitée que les « Pierre » existaient naguère dans les banlieues, mais qu’ils ont fui des cités « défrancisées » justement par les femmes voilées, les trafiquants de drogue (pour la plupart issus de l’immigration) et tous ces enfants que personne n’appelait plus Pierre, mais Mohamed.

Ce n’est pas en « déconstruisant » I’histoire de France – une histoire millénaire ! – quon réconciliera et apaisera, mais au contraire en imposant un roman national français – et ses moeurs – à des populations venues d’ailleurs, qui auront alors le choix de s’assimiler ou de rentrer dans leur pays d’origine. Le grand sociologue de Harvard, Robert Putnam a expliqué que « plus il y a de diversité, moins il y a de confiance ».

Contrairement à ce que croit Macron, la « diversité » n’est pas la solution, mais le problème.

Éric Zemmour pour Le Figaro Magazine.

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3 Réponses à “Souvent Macron varie, fol qui s’y fie !”

  1. Richard Mauden dit:

    Corrigé LGBT : Souvent Macron varie, folle qui s’y fie !

  2. Christian 54 dit:

    Erreur ! Dans certaines banlieues, il y des pierres… qui volent bas.

  3. Chez macron il y une ambiguïté intellectuelle et personnelle sur tous les sujets, c’est ce que je constate à chaque fois qu’il prend la parole et je pense que qu’il traine cette ambiguïté depuis longtemps. Il a un personnalité non affirmée.
    Le en même temps ça ne marche pas et pourtant il continue. Il dit blanc le matin, gris le midi, noir le soir, il a un discours différent suivant ses interlocuteurs.
    Le costume de Président est bien trop grand pour lui et malheureusement il est bien trop orgueilleux pour s’en rendre compte, il veut que les gens l’adulent.
    Autre chose me gène aussi chez lui , j’ai l’impression en l’écoutant qu’il éprouve une certaine jouissance à exercer le pouvoir, le pouvoir de dire oui ou non, d’autoriser les sorties ou pas On sent qu’il y prend vraiment du plaisir c’est effrayant. Il manie le bâton et la carotte avec dextérité.

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