Un confinement autoritaire et absurde !

Publié par le 17 Nov, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Un confinement autoritaire et absurde !

A chaque fois que ce gouvernement prend une mesure,
la raison qui est invoquée n’est pas la bonne !

ET ceci parce que le gouvernement infantilise les Français.

Les exemples sont légion ! On se souvient de la rocambolesque saga des masques !

Les masques, nous disaient Olivier Véran et l’inénarrable Sibeth Ndiaye, ne servent à rien !

Et ceci, juste parce qu’on n’en avait pas !

Aujourd’hui, la logique qui préside au tri entre les commerces qui peuvent ouvrir et ceux qui doivent rester fermés est totalement absconse !

Prenons juste l’exemple des coiffeurs. Voila une profession qui fonctionne majoritairement sur rendez-vous et pour laquelle il est extrêmement facile de mettre en place un protocole sanitaire strict et pourtant ils restent fermés !

Une décision totalement inutile et mortifère pour la profession !

Voici un article de l’IREF qui dénonce, chiffres à l’appui, l’aberration du confinement général :

Depuis le mois d’octobre, la transmission du coronavirus s’intensifie. Même si le nombre de morts n’atteint pas les pics de mars-avril, le gouvernement a tout de même décidé de confiner la population une nouvelle fois, en fermant les commerces de son choix.

Le confinement généralisé permet-il vraiment, comme l’affirment une partie des scientifiques et le gouvernement, de stopper les transmissions et de réduire le nombre de décès ? Rien n’est moins sûr …

Il semblerait que la mort économique ne sauve pas de la COVID-19.

Les pays confinés enregistrent plus de morts et de malades que les autres

Nous avons évoqué, dans un précédent article, la gestion suédoise de l’épidémie sur le mode « laissez-faire ». Elle a été critiquée en France de manière très sévère, voire violente : la Suède préférait laisser mourir une grande partie de sa population plutôt que son économie. Des scientifiques et médecins affirmaient qu’à la fin, on compterait les morts. Très bien, comptons-les maintenant.

La Suède a d’abord eu un nombre conséquent de morts par rapport à sa population. Mais au fil du temps, les bilans décrivent une situation qui est loin d’être catastrophique. Moins grave, même, que dans les pays où le confinement généralisé est la règle. Par exemple la France : à l’heure actuelle, notre pays confiné compte plus de décès par million d’habitants (659) que la Suède libre (613).

A l’échelle européenne, regardons les chiffres de six pays : la France, le Royaume-Uni et la Belgique, qui ont tous les trois confiné et reconfiné, de manière drastique ; la Suède qui n’a pas confiné, ni imposé de restrictions à sa population ; enfin la Suisse et l’Allemagne qui ont confiné de façon plus douce, en responsabilisant leur population.

Ce tableau montre plusieurs choses : les pays qui déplorent le plus de morts par million de personnes sont les trois qui ont pratiqué le confinement le plus dur. La Suède n’est pas la mauvaise élève de l’Europe, ses chiffres ne sont pas catastrophiques ; on note même que le nombre de cas détectés est faible, ce qui prouve que le virus ne se propage pas plus que dans d’autres pays. Enfin, ceux qui s’en sortent le mieux pour le moment sont, en partie, la Suisse, en fonction des cantons et surtout l’Allemagne, qui pratiquent un confinement dit « light » ne bloquant pas totalement l’économie.

Le confinement léger et responsabilisant est plus efficace que le blocage total

Le Royaume-Uni de Boris Johnson a confiné sévèrement, et reconfiné de manière tout aussi autoritaire. Suivant l’exemple de la France, il a fermé les commerces « non-essentiels ». Le confinement de mars-avril n’a cependant pas fait baisser le nombre de morts, pas plus qu’en Belgique où tout ce qui n’est pas essentiel est également fermé et où la situation est calamiteuse. C’est le pays qui a les plus mauvais résultats non seulement d’Europe, mais du monde ! Il devance notamment le Pérou (1 122 décès/million d’habitants), les Etats-Unis et le Brésil (752 et 804 morts/million d’habitants). Pourtant, les dirigeants du plat pays ne sont pas mis sur le banc des accusés par nos médias comme messieurs Trump et Bolsonaro. Une erreur sans doute…
La Suède démasquée et libre s’en sort donc bien, mais elle n’est pas pour autant la meilleure. Il faut (là encore) se tourner vers notre voisin allemand.
Fin octobre, la chancelière Angela Merkel s’est dite contrainte d’adopter des mesures « musclées et sévères » que nos journalistes ont présentées comme un confinement. Mais ce n’est pas le cas. Nous sommes loin de ce que l’on nous impose en France.
En Allemagne, les bars et les restaurants sont fermés, tout comme les gymnases, les institutions culturelles ou les parcs touristiques. Ce qui est un choix discutable, mais que l’on peut comprendre au regard de certaines études (voir partie suivante). En revanche, et c’est important, les commerces et magasins restent ouverts, à condition de respecter un protocole sanitaire strict. Il n’y a pas comme chez nous de distinction technocratique et arbitraire entre ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas.
Le but de ce confinement « light » est clairement expliqué : sauver les fêtes de Noël et permettre que l’activité économique comme les contacts humains reprennent à cette période joyeuse de l’année. En Allemagne donc, c’est à contrecœur que Mme Merkel a annoncé un confinement léger. Alors qu’en France, non seulement le confinement est quasi général, mais M. Castex nous prépare déjà à ne pas fêter Noël comme d’habitude. Déconfinement ? On verra, si vous êtes bien sages …

La France est un « absurdistan autoritaire »

Vues d’Allemagne, nos mesures anti-COVID sont parfois jugées insensées. Ainsi Die Zeit, l’hebdomadaire du jeudi, publiait-il le 12 novembre dernier un article titré « l’absurdistan autoritaire » (Autoritäres Absurdistan). Le journal, d’une ligne éditoriale proche de celle du Monde, estimait que les mesures prises par le gouvernement français auront de lourdes conséquences et que tout le pays subissait là un confinement répressif.

L’auteur de l’article (Annika Joeres) donne des exemples d’absurdités diverses (le choix est vaste !) et s’effare de la pratique des attestations de déplacement. Pas étonnant, écrit-elle, que des Français traités comme des enfants finissent par se conduire comme des enfants. Pas étonnant non plus que les règles de bon sens soient mises dans le même panier que les incohérences du « verrouillage » de la France. Elle cite une politologue, Chloé Morin, qui a conseillé d’anciens Premiers ministres français et vient de publier un livre sur la façon dont les décisions technocratiques sont prises à l’Élysée. Selon cette politologue, Macron mène une politique « quasi-monarchique », prenant les décisions de grande portée (confinement, couvre-feu) avec le seul « Conseil de défense » composé d’une poignée de personnes qui décident ainsi du sort de tous, en mettant le Parlement, saisi pour la forme, devant le fait accompli. Et tout cela pour un bilan catastrophique, constate l’auteur de l’article.

Nous vivons, Français, Belges et Britanniques, en Absurdie, une contrée où les commerces décrétés non-essentiels par les dirigeants ont été fermés, alors qu’une étude sortie récemment démontre que les commerces ne sont pas des grands vecteurs de transmission de la maladie…

Cette étude, réalisée par l’université de Stanford (deuxième meilleure université mondiale) a réussi à quantifier les risques d’infection selon les endroits fréquentés. Ils sont très élevés dans les restaurants, les discothèques et les bars. Ils sont mineurs dans les commerces, où les recommandations sanitaires sont en général suivies à la lettre (gel, masques, limitation du nombre de clients à l’intérieur), alors que les grandes surfaces sont parfois bondées. Alors pourquoi s’acharner à les maintenir fermés chez nous ? En ce qui concerne les bars et restaurants, une fermeture trop longue signifierait la ruine de milliers d’établissements et la perte de millions d’emplois. Est-il impossible d’établir un protocole sanitaire encore plus strict, et de faire confiance aux personnes à risque pour ne pas les fréquenter ?

Tuer l’économie ne sauvera pas la santé, bien au contraire. La responsabilisation des citoyens, accompagnée de mesures et de protocoles sanitaires, montre son efficacité chez certains de nos voisins. Il serait temps que notre Etat nounou et ses dirigeants considèrent les Français comme des adultes, et non comme des adolescents toujours prêts à faire le mur…

Sources :

https://sante.journaldesfemmes.fr/f …
https://www.francetvinfo.fr/economi …
https://www.zeit.de/politik/ausland …
https://www.lefigaro.fr/internation …
https://www.linternaute.com/voyage/ …
https://www.lemonde.fr/internationa …

 pour l’IREF.

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