Un peu de terrorisme fiction …

Publié par le 4 Avr, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Un peu de terrorisme fiction …

Après les attentats de Trèves, une question se pose :

Combien faudra t-il d’attentats, combien faudra t-il de morts pour que les médias, les « élites » françaises et le gouvernement prennent la vraie mesure de la situation de la France ?

Il semble que l’acte de bravoure d’Arnaud Beltrame ait quand même produit un électrochoc et que les réactions après les attentats ne se limitent plus à l’appel à l’unité nationale au vivrensemble et au padamalgam mais aussi à un appel à résister à l’adversaire islamique ! Mais le chemin à parcourir dans les bons esprits de gauche est encore très long !

J’ai essayé d’imaginer ce qui pourrait se passer en France si la pression terroriste augmentait significativement …

Juin 2018 : les attentats se multiplient …

Fin mai, près deux mois de « grève perlée » à la SNCF, le gouvernement a cédé sous la pression de ses députés qui, à coup d’amendements, ont totalement vidé la réforme initialement prévue de son contenu.

Les Français sont à bout, fatigués et usés par deux mois de galère intégrale. Ils ont rendu les armes : la SNCF restera dans son triste état. Les cheminots continueront à jouir d’un statut faisant injure à la justice sociale et le contribuable continuera à payer leur retraite. Les Français n’aspirent plus qu’à une chose : partir en vacances et tout oublier … Mais, l’actualité va leur faire l’effet d’une douche glacée !

2 juin, 11H du matin : un camion prend en enfilade la rue Carsalade de Perpignan.

Dans cette rue étroite et longue de 200 mètres, se tient un marché très populaire dans la région. Il n’y a aucune échappatoire !  Le camion est suffisamment large pour emporter tous les étals présents des deux côtés de la rue et écraser la foule des chalands. Il fait un véritable massacre : on relèvera 103 morts et 322 blessés.

8 juin, 15H : trois hommes armés font irruption dans une église de Clermont-Ferrand.

C’est la cérémonie de la confirmation dans l’église Saint-Pierre-les-Minimes qui est presque pleine de fidèles. Deux des assaillants bloquent les deux sorties de l’église tandis que le troisième monte jusqu’au balcon de l’orgue. De là, il prend toute la nef en enfilade et sa Kalachnikov arrose méthodiquement l’assemblée des fidèles en pleine panique. Dieu merci – c’est de circonstance – un policier de la BAC était présent dans l’assistance, et avait conservé son arme de service sur lui. Profitant d’un changement de chargeur, il parvient à blesser gravement le tireur et tue le terroriste qui bloquait l’entrée principale de l’Eglise. Le troisième terroriste s’enfuit et sera abattu une heure plus tard par une patrouille de gendarmerie.

Sans le policier de la BAC, on aurait assisté à un terrible massacre. On relèvera néanmoins 27 morts dont 5 enfants et 57 blessés.

22 juin, 17H30, le TGV atlantique fonce vers Bordeaux …

A hauteur de Poitiers, une femme voilée munie d’un sac à dos remonte toute la rame. Arrivée dans le soufflet de la dernière voiture, elle ouvre son sac à dos, y plonge sa main gantée de noir et en sort une grenade. Elle ouvre la porte de la dernière voiture, crie Allah Akbar, dégoupille la grenade et la jette au milieu du wagon.

Elle rebrousse rapidement chemin et traverse en courant l’avant dernière voiture. Elle atteint le soufflet quand la détonation de la première!re grenade secoue le train. Elle jette alors sa deuxième grenade …

Elle jettera ainsi six grenades semant la mort parmi les passagers. On ne doit qu’à l’extrême solidité de la structure du TGV d’avoir éviter un déraillement à la vitesse de 290 kmh ! Le procureur Molens annoncera néanmoins 103 morts et plus de 300 blessés dans les six wagons dévastés par les explosions. On ne retrouvera quasiment rien de la femme voilée qui avait gardé en main la grenade dégoupillée au centre de la sixième voiture …

La France est sous le choc !

Les chaînes d’information en continue sont chauffées à blanc. Les experts se succèdent à l’antenne, rivalisant d’incompétence et d’hypothèses hasardeuses.

Gérard Collomb a encore pris dix ans de plus et le sourire constant d’Emmanuel Macron n’est plus de mise ! La salle de crise de l’Elysée ne désemplit pas. Sous la pression de la rue et les attaques de plus en plus musclées de l’opposition, le gouvernement rétablit l’état d’urgence.

Mais le terrible constat est là : comment surveiller toutes les églises ? Comment protéger tous les trains ? Comment contrôler tous les lieux de rassemblement des Français ?

Comment se protéger de cet ennemi de l’intérieur ?

A suivre …

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