5 ans de plus … C’est 5 ans de trop !

Publié par le 15 Juil, 2022 dans Blog | 1 commentaire

5 ans de plus … C’est 5 ans de trop !

On dit que la période la plus importante d’un quinquennat est concentrée dans les cent premiers jours !

Cela donne une idée précise de ce que promet ce second mandat d’Emmanuel Macron qui promet de le disputer aux seconds mandats des plus inutiles de François Mitterrand et Jacques Chirac.

En effet, ce début de quinquennat est des plus poussifs ! Les jours s’y trainent dans l’ennui et l’immobilisme. Des élections législatives sans campagne … Une nomination du premier ministre retardée de jour en jour pour accoucher d’une solution qui tient plus du plan B que de la novation.

Emmanuel Macron est un homme seul !

En fait le président a une garde rapprochée retranchée à l’Elysée mais en dehors c’est le désert ! Qui peut me citer un député du premier quinquennat qui sort du lot et aura laissé une trace ? Certains parlent d’armée de playmobils en parlant de la précédente majorité !

Tout le macronisme est concentré dans un seul homme, Macron ! Autour de lui, ce ne sont que personnages falots et seconds couteaux sur le retour ! Même ses proches comme Richard Ferrand, Jean-Christophe Castaner ou Gérard Collomb sont déjà retournés dans l’anonymat.

D’ailleurs, il suffit de contempler la galerie des premiers ministres de Macron pour constater leur peu d’envergure. Visiblement, Emmanuel Macron rejette autour de lui toute personne qui pourrait lui faire de l’ombre. Preuve de faiblesse s’il en est !

Il serait cruel de comparer ce casting à celui des chefs de gouvernements des prédécesseurs de Macron comme Michel Debré, Maurice Couve de Murville, Jacques Chaban-Delmas, Jacques Chirac, Michel Rocard, Dominique de Villepin et François Fillon …

Les Français ne s’y trompent pas et ils étaient nombreux, hier, sur les Champs Elysées à siffler copieusement le chef de l’Etat !

Oui, penser que ce quinquennat va s’étirer sur les 5 ans qui viennent – surtout après l’espoir né de la candidature d’Eric Zemmour et de son programme volontariste – est profondément déprimant.

On aura noté, dans l’interview du 14 juillet de Macron, – par deux journalistes macronistes notoires –  que les mots immigration et insécurité n’ont pas été prononcés.

Tout un non-programme !

Je laisse la plume à notre contributeur « Forban » qui nous a laissé ce très percutant commentaire :

Cinq années de plus, ce sont cinq années d’aggravation de l’immigration, de la délinquance, de l’insécurité et donc du déclassement de la France en matière d’attractivité touristique sur laquelle avaient pourtant parié les gouvernements successifs justifiant leur choix de ne pas soutenir l’industrie Française.

Ce « sentiment d’insécurité » si cher à notre garde des sceaux n’est que le reflet de l’aggravation de la délinquance menant à la déliquescence de notre Nation. Il n’y a pas de fumée sans feu comme il n’y a pas de sentiment sans faits réels et revelateurs souvent tus, cachés, maquillés par des silences, des écrans de fumée, et autres mensonges d’État.

Mais un jour, le boomerang revient par les réseaux sociaux que le pouvoir tente de museler plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes.

Qu’importent les scandaleux mensonges ou diversions diverses, le « presqu’sident » maintient les menteurs en place comme s’ils étaient irremplaçables par leur qualité de soumission au chef de l’État ou par manque de candidats.

Quant à « darmanain » qui avait jugé Marine Le Pen « trop molle », on attend toujours qu’il durcisse sa politique en matière de lutte contre l’insécurité.

En effet, il n’a que durci son verbe et l’intensité de ses mensonges pour cacher « la vrai vie » aux citoyens qu’il est sensé défendre et surtout en s’abstenant de les juger, de les traiter de factieux ou autres fachos.

Le scandale du « stade de France » a révélé à quel « stade d’insécurité se trouve la France » et mis en valeur les carences que refusent d’admettre les deux ministres précités et surtout l’absence de réaction du chef de l’État qui mène une « guerre contre un virus », fournit des armes et des munitions à un belligérant « sans être en guerre », se refuse de mener le combat contre l’insécurité tout en ne renonçant pas à son poste de « chef de guerre ».

Il ne mène que les luttes du « verbiage » et non de la communication, il incarne sa fonction que lors du « défilé militaire du 14 juillet », des commémorations historiques et des cérémonies funèbres.

Il est d’ailleurs le président qui aura consommé le plus grand nombre de « Chef d’État Major des Armées » en temps de paix.
Il ne s’entoure que de gens qui le badent, qui se soumettent et surtout pas de gens qui pourraient lui faire de l’ombre par leur talent.
C’est le propre du mégalomane qui voudrait par dessus tout, notamment l’intérêt de la France, entrer dans l’histoire.

Il n’apprend rien de l’Histoire de France,

Il écrit son histoire a la tête de la France …

Forban pour A droite, fièrement !

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Une réponse à “5 ans de plus … C’est 5 ans de trop !”

  1. Thierry Michaud-Nérard dit:

    L’autorité d’un chef, c’est ce qui manque à Macron
    Macron n’est pas un chef et il ne l’a jamais été. Macron ne sait pas comment être un chef. Il est tout juste capable de jouer au petit chef va-t’en guerre avec un simulacre de mise en scène contre le coronavirus.
    L’autorité d’un chef, c’est le modèle du Général de Gaulle dans ses lettres, notes et carnets de 1925 :
    On dit partout que la politique moderne est une politique des moyens. Tous les budgets de la politique moderne doivent être employés à se fournir ces moyens et tous les politiciens doivent s’instruire dans l’emploi de ces moyens. Mais, ces moyens, si puissants qu’ils soient, ne sont rien par eux-mêmes, ils n’ont aucune valeur absolue. Mettre les moyens en œuvre, c’est-à-dire discerner le but à atteindre grâce à eux, les orienter de façon à y parvenir, les conduire et les coordonner dans leur action, c’est le rôle des chefs. Rien ne peut les remplacer. Rien ne peut faire que les moyens s’orientent, se lient, se mettent en œuvre par eux-mêmes.
    Il n’y a pas d’exemple dans l’histoire des sociétés humaines qu’une politique ait duré ou même existé « sans que des hommes fussent élevés au-dessus des autres pour la conduire ». Et l’humanité est si bien consciente du rôle joué par les chefs, elle connaît tellement la vanité de tous les efforts, l’inanité de tous les moyens s’ils ne sont pas commandés, qu’elle a inventé la Gloire pour payer ceux qui réussissent et qu’elle leur donne ainsi largement la plus belle récompense qui puisse être : vivre dans la mémoire des hommes !
    Voilà pourquoi, si l’on peut dire que la préparation à la politique, but unique de l’activité du président de la république, est la préparation des moyens, on doit dire avant tout qu’elle est la préparation des chefs.
    Elle se heurte pour y parvenir à deux difficultés capitales. La première est de savoir recruter les chefs. Les entreprises, qui sont, par la concurrence, en état de lutte perpétuelle, et la volonté des entrepreneurs ou des actionnaires de gagner de l’argent, les pousse à rechercher le chef qui obtiendra les meilleurs résultats.
    Les chefs d’une armée du temps de paix travaillent en quelque sorte à vide et, quand la paix se prolonge, les peuples sont enclins à la croire éternelle parce qu’ils le désirent. C’est pourquoi, ils n’apportent plus l’attention voulue à discerner et à choisir parmi les chefs ceux qui sont le mieux doués pour commander.
    Ils ressemblent à des actionnaires qui, désespérant de gagner quoi que ce soit dans une entreprise où ils ont mis leur argent, ne s’occupent que de très loin de la manière dont on la dirige. Le danger pour l’armée est d’autant plus grand que la médiocrité du grand nombre a une certaine répugnance instinctive pour la supériorité de quelques-uns. À cela s’ajoute la sourde et traditionnelle méfiance des gouvernements vis-à-vis de l’autorité des chefs. Les gouvernements monarchiques redoutent de voir s’établir un prestige à côté de celui du souverain quand les démocraties craignent pour leurs libertés l’élévation d’un chef ambitieux.
    Bref, l’épreuve de la guerre n’étant pas là pour procéder aux rudes éliminations, aux sélections et aux brutales consécrations, les armées du temps de paix ont tendance à s’emplir de chefs médiocres et à ne pas se soumettre aux meilleurs chefs. C’est ainsi que le désastre des armées de la Prusse de 1806, de la France de 1870, de la Russie de 1904 et de 1914, trouva au moment de se battre leur commandement insuffisant.
    Une autre difficulté survient dans la préparation à la guerre d’une armée en temps de paix.
    C’est que les chefs de tous grades sont naturellement portés à négliger la préparation personnelle au commandement de guerre. La nécessité ne leur en apparaît pas clairement. Si l’on enseigne minutieusement aux chefs, dans toutes les armées, la technique de leur métier, si l’on multiplie pour les capitaines les exercices où ils ont à conduire leur compagnie, leur batterie ou leur escadron, si l’on dispose dans les états-majors de chaque grande unité des modèles déterminés pour toutes les catégories d’ordres à donner, on se préoccupe assez peu d’inculquer aux chefs de tous grades la philosophie du commandement.
    C’est pourquoi on néglige l’ensemble des règles qui leur permettent d’être des chefs, d’exercer sur leurs subordonnés une action personnelle et de savoir les commander, de vérifier les moyens en animant les hommes qui les manient. Ces règles essentielles sont les qualités générales indispensables à un chef et sans lesquelles un chef n’est qu’un simulacre à uniforme avec des galons ou des pattes d’épaules.
    Le chef a pour rôle d’agir. Disposant des moyens, il les applique dans le but de réaliser un résultat.
    C’est ce qu’on l’appelle en langage courant : l’action. Voilà pourquoi, on dit d’un chef qui élabore vite et nettement ses conceptions qu’il a de la décision. Il résulte de ces réflexions que la première qualité du chef est la décision, c’est-à-dire l’aptitude à concevoir l’action vite et nettement.
    La décision est complétée par l’initiative. Quand il applique ces principes d’une manière utile, on dit qu’il a du talent. On ne peut demander à un chef d’avoir du génie, mais on doit exiger de lui qu’il ait du talent.
    Et on sait que cette qualité est la conséquence naturelle du savoir. Pour intervenir utilement dans la préparation, c’est donc le savoir qu’il faut au chef. Le savoir est la seconde qualité du chef.
    Pour l’exécution, il faut au chef de l’énergie. Décision, savoir, énergie, telles sont les qualités essentielles du chef. Toutes trois ne sont rien sans une quatrième : le caractère, qui se traduit par le goût des responsabilités. Un chef peut avoir dans l’esprit tout ce qu’il faut pour concevoir, préparer, exécuter, s’il n’a pas de caractère, toutes les qualités sont nulles et ne donneront rien dans l’action.
    Voilà pourquoi, aujourd’hui comme hier, Macron, le petit banquier d’affaires, ne sera jamais un chef.
    Avec Éric Zemmour : Nous devons reprendre le contrôle de notre pays !
    Source : Charles de Gaulle, Lettres, notes et carnets, Qualités du chef ,1925

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