50 000 € par an, c’est le coût d’un mineur isolé étranger

Publié par le 30 Juil, 2019 dans Blog | 0 commentaire

50 000 € par an, c’est le coût d’un mineur isolé étranger

Vous vous rappelez les 5 euros des APL que le gouvernement avait supprimé, ce qui avait touché beaucoup d’étudiants ?

Et bien, chaque candidat migrant mineur isolé arrivant sur le sol français coûte 50 000 € chaque année, soit 10 000 fois plus ! Dit autrement, l’accueil de ce migrant prive 10000 étudiants de cette partie de leur APL !

Or, on estime à 40 000 le nombre de ces mineurs isolés, soit un coût qui atteindrait théoriquement 2 milliards d’euros ! On espère que les 40 000 ne sont pas tous pris en charge …

Sans compter l’éventuel contrat d’apprentissage qui leur sera proposé à leur majorité, pour un coût moyen de … 30 000 € !

Le pire est qu’une bonne part de ces « mineurs » ne le sont pas … mineurs ! Et des associations que je n’hésite pas à qualifier de subversives, leur apprennent comment tromper les fonctionnaires de l’immigration sur leur âge !

Voici un article de Boulevard Voltaire qui dénonce ce fait, mais se réjouit d’une récente décision du Conseil constitutionnel. Pour une fois que le Conseil constitutionnel tranche en faveur du peuple français, saluons-le !

Mineurs isolés étrangers :
le revers des associations pro-immigration

Alors que la France exsangue ploie sous le déficit, l’accueil des mineurs est devenu une charge intolérable et injuste : si la minorité est reconnue pour 61 % des postulants, le rapport annuel de 2018 sur la situation des mineurs non-accompagnés (MNA) cite René-Paul Savary, sénateur (LR) de la Marne : « Dans mon département, 80 % des personnes se présentant comme mineurs non accompagnés se révèlent, au terme d’une procédure d’évaluation de deux mois ou deux mois et demi du fait de la saturation de la police aux frontières, être en fait majeurs. » En effet, beaucoup de fraudeurs bénéficient du doute pour passer à travers des contrôles, car il est très difficile d’estimer l’âge d’un adolescent ou d’un jeune adulte. L’interrogatoire permet d’écarter nombre de fraudeurs, mais les associations, dans leur délire pro-immigrationniste, conseillent les jeunes pour leur éviter d’être démasqués et révisent avec eux ce qu’ils doivent dire. En outre, il faut passer par le biais de traducteurs, ce qui crée un filtre dommageable. De plus, la Justice autorise les « mineurs » à refuser l’examen radiologique de leurs poignets ; or, malgré l’incertitude réelle que ces clichés induisaient, ils permettaient de trancher dans un grand nombre de cas.

Les faux mineurs démasqués n’hésitaient pas, jusqu’alors, à changer de département et à recommencer la procédure. Pour finir, très souvent, ils trouvaient une collectivité pour les héberger. Pour empêcher la poursuite de cette fraude choquante et consternante, les pouvoirs publics ont décidé de créer un fichier pour centraliser les dossiers. Si quelqu’un est refusé par un juge des enfants quelque part en France, il le sera désormais partout dans le pays. Cette mesure est de bon sens et devrait faire consensus. Pourtant, les associations sont vent debout contre ce fichier. Elles n’ont aucun argument valable à donner, si ce n’est celui-ci : toute personne qui souhaite s’installer en France devrait être autorisée à le faire et être aidée financièrement à prendre un nouveau départ. Elles se moquent complètement que cette politique pèse lourdement sur les finances publiques.

Le Conseil constitutionnel, saisi par plusieurs associations, n’a pu que constater que nos lois fondamentales étaient respectées et que rien ne s’opposait à la création de ce fichier. En fait, aucune autre décision n’était possible. Pourtant, les associations ne désarment pas : elles vont saisir, maintenant, la Cour de cassation. Quinze départements, dont Paris, viennent d’annoncer qu’ils ne transmettront pas les données des mineurs pour qu’elles soient recensées, créant ainsi une faille dont les fraudeurs profiteront.

Mais pourquoi continuer à recevoir, en France, les mineurs étrangers ? Déjà, la logique voudrait que les mineurs originaires de pays « sûrs » (Algérie, Tunisie, Guinée, Maroc…) soient systématiquement rapatriés ; ils seraient placés jusqu’à leur majorité dans des centres financés par la France. Vu la différence de niveau de vie, un mineur ne coûterait plus que 5.000 euros par an au lieu de 50.000 euros. Politique réactionnaire ? Elle l’est tellement que l’adjoint à la sécurité de Barcelone – une municipalité qui n’est pas spécialement d’extrême droite ! – évoquait la semaine dernière l’éventualité d’un “retour assisté” des mineurs étrangers, comme l’a rapporté El Pais.

Christian de Moliner, professeur agrégé et écrivain, pour Boulevard Voltaire.

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