Il n’y est pour rien !
Tout récemment, Macron a répondu à un journaliste qui l’interrogeait sur la situation politique française :
« Les forces politiques responsables qui ont décidé la censure de François Bayrou et les forces politiques qui ont joué la déstabilisation autour de Sébastien Lecornu sont les seules responsables de ce désordre.
Je demande à tout le monde de se ressaisir ! »
Macron est dans un total déni de ses responsabilités dans le blocage des institutions de la V ème République qui ont pourtant fait leurs preuves en traversant plusieurs alternances politiques et même 5 cohabitations.
Mais qui a dissous l’Assemblée nationale, contre toute logique ?
Qui refuse de tenir compte des résultats des urnes et des sondages ?
Qui nomment des premiers ministres et des gouvernements qui ne représentent plus du tout le peuple français ?
Qui a provoqué les Français en nommant ministre Bruno Le Maire co-responsable, avec lui, de 1 100 milliards de dette supplémentaire ?
Les Français sont désormais 70 % à demander la démission de Macron et de plus en plus d’observateurs se posent des questions sur sa santé mentale.
Voici un article de France-Soir dans laquelle un sociologue dénonce le comportement de Macron :
Mascarade moliéresque et crise de régime : Michel Fize étrille l’exécutif et plaide pour une Sixième République


Dans une interview au long cours, le sociologue et politologue Michel Fize, auteur d’Emmanuel Macron, un président a-normal, livre un diagnostic au vitriol sur la séquence politique ouverte par la démission de Sébastien Lecornu, contraint de renoncer 27 jours après sa nomination faute de majorité.
On est dans des mascarades, des farces dignes des plus belles comédies de Molière. On finit par ne plus croire à ce que l’on voit,
lâche-t-il d’emblée.
Au cœur de ses critiques, la décision d’avoir voulu reconduire Bruno Le Maire.
Avoir eu l’idée de réinstaller Bruno Le Maire, co-responsable de milliard de dettes supplémentaires, il fallait le faire,
attaque Fize, qui rappelle « 3 400 milliards de dettes » et, selon lui, « 67 000 fermetures d’entreprises chaque année » — des chiffres qu’il attribue à l’échec de la politique économique. Pour Fize, Emmanuel Macron :
lit l’événement complètement différemment, jusqu’à s’entêter au point de faire semblant que ça ne va pas mal .
Le politologue dissèque ce qu’il appelle le « logiciel psychologique » macronien, bien plus que politique :
La mégalotimia — l’entêtement à ne jamais se reconnaître fautif — structure sa vision. La raison d’État et l’intérêt général lui sont étrangers.
D’où, selon lui, l’illusion d’un compromis introuvable :
Le compromis n’est pas dans notre culture, et surtout les partis défendent des programmes intégraux, non séquençables. On ne peut pas prendre un bout de RN, un bout de LFI, un bout du PS.
Sur les issues, Fize juge la démission « peu probable » et la dissolution « à laquelle il s’est toujours opposé » seulement envisageable « contraint et forcé ». Il garde en réserve l’article 16, « option constitutionnelle » qui supposerait « un désordre dans la rue » pour être légitimée. Quant à un empêchement via le Conseil constitutionnel, il le juge « aussi compliqué » qu’une destitution.
Au plan international, le constat est sévère :
On est probablement la risée du monde entier.À ses yeux, la France vit une crise de régime nourrie par un tripartisme durable et la course à la gamelle qui nourrit le ras-le-bol général du système représentatif.
Les sondages cités pendant l’entretien — défiance majoritaire envers Lecornu, absence de figure jugée porteuse d’avenir, et le duo « aucun parti/aucune personnalité » en tête — « corroborent » ce tableau de blocage.
Pourtant, Fize revendique « un optimisme rigoureux »:
La Sixième République n’est pas un malheur, c’est une chance. Il faut une démocratie citoyenne et la reconstitution d’un système politique digne de ses noms : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Avant de conclure par un avertissement net :
Blocage, verrouillage … Tout est bloqué si l’on refuse de voir que nous sommes au bout d’un chemin.
France-Soir.
La vidéo de l’interview complète est disponible dans l’article original.
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