« J’aurais beaucoup aimé être de gauche … »

Publié par le 19 Juin, 2025 dans Blog | 0 commentaire

« J’aurais beaucoup aimé être de gauche … »

« Moi, je ne suis pas du tout de gauche.
J’aurais beaucoup aimé, écoutez-moi !
J’aurais adoré !

Mais c’est un niveau d’âme et
une supériorité humaine que je n’ai pas !
Etre de gauche, c’est-à-dire penser aux autres,

Ne plus penser à soi, vouloir partager tout ce que tu as »

Vous aurez probablement reconnu cette sublime saillie de Fabrice Luchini qui oscille entre une ironie mordante et un cynisme dévastateur pour la gauche, donneuse de leçons.

Elle m’est revenue en tête à la lecture d’un article qui rapporte le fait qu’un ministre de Macron aurait dissimulé une bonne partie de son patrimoine.

Il est vrai que, depuis l’affaire Cahuzac, et la fameuse déclaration :

Je vous le dis, les yeux dans les yeux, monsieur le député, je n’ai jamais eu de compte bancaire en Suisse !

On sait que les donneurs de leçons de gauche, qui pourfendent l’égoïsme des riches de droite, ne sont pas à l’abri, d’être riche et … de tenter de le dissimuler au fisc.

On dit que l’argent appelle l’argent. Est-ce cette maxime qui se vérifie à Bercy puisque, comme Cahuzac, le ministre coupable de dissimulation de patrimoine, est le propre ministre de l’économie, Éric Lombard ?

Voici un article de The Epoch Times qui dévoile le pot aux roses :

Le ministre de l’Économie épinglé pour
avoir « sous-évalué » son patrimoine

Le Canard Enchaîné accuse le ministre de l’Économie Éric Lombard d’avoir « sous-évalué » son patrimoine dans un article à paraître mercredi, ce que le ministre récuse, reprochant au journal satirique de n’avoir pas « repris » les réponses « apportées en transparence » aux questions du Canard.

Dans son édition à paraître mercredi, l’hebdomadaire évoque une maison dans le Morbihan achetée en 2004 pour 1,8 million d’euros et dans laquelle Éric Lombard a effectué des travaux pour un montant de plus d’un million d’euros, comme l’indique sa déclaration de patrimoine. « Vingt ans plus tard, étrangement, il assure que la bicoque ne vaut plus que … 600.000 euros », s’étonne le journal, pour qui des agents immobiliers « estiment » que ce genre de propriété vaut « entre 3,5 et 4 millions d’euros ».

Dans un communiqué envoyé mardi soir, Bercy publie les questions du Canard Enchaîné et les réponses apportées : concernant cette maison dans le Morbihan.

La différence résulte, d’une part, de ce qu’Éric Lombard ne détient que 50 % du bien et, d’autre part, qu’il ne détient que l’usufruit,

a répondu le ministère au journal.

Il ne s’agit pas « d’une dépréciation » 

Il précise qu’il ne s’agit pas « d’une dépréciation » et explique s’être conformé au « mode de calcul » de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

Le Canard Enchaîné s’interroge aussi sur un appartement acquis en 2020 par Éric Lombard. D’une superficie de 180 mètres carrés, il a été acheté 2,8 millions d’euros, d’après la déclaration de patrimoine du ministre, pour une valeur vénale indiquée de 1,4 million d’euros. Bercy répond, comme déjà indiqué sur le site de la HATVP, qu’Éric Lombard ne détient « que 50 % du bien », ce que Le Canard Enchaîné rapporte également.

Malgré les réponses apportées par Bercy et partiellement reprises par l’hebdomadaire, celui-ci persiste et s’interroge sur « la sacrée différence avec les prix du marché » des biens immobiliers déclarés par Éric Lombard.

Une société de conseil également visée

Le dernier point abordé par Le Canard Enchaîné dans son article relève d’une société de conseil, Halmahera, dirigée par la femme du ministre :

elle (la société, NDLR) n’emploie qu’une seule personne et n’a aucun client mais dégage 6 millions de dividendes annuels.

Le ministère avait savoir que :

La société Halmahera n’a pas de clients car il s’agit d’une société d’investissement dont l’activité consiste en la détention de participations, lesquelles sont quasi exclusivement détenues via le groupement économique Greenstock,

en précisant que :

tant la société Halmahera qu’a fortiori ses actionnaires ne peuvent intervenir sur les décisions concernant les participations détenues par Greenstock.

The Epoch Times avec l’AFP.

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