A Bruxelles, la France se fait rouler dans la farine !

Publié par le 30 Mar, 2023 dans Blog | 5 commentaires

A Bruxelles, la France se fait rouler dans la farine !

Avec le calamiteux quinquennat de François Hollande, de nombreux observateurs pensaient avoir touché le fond !

Dans les premières semaines du quinquennat de son successeur, ces mêmes observateurs avaient pu être soulagés en notant la verticalité qu’il semblait avoir restaurée dans la fonction présidentielle.

Il fut même surnommé Jupiter !

Six ans plus tard, le soulagement a fait place à la déception aussi bien sur le plan intérieur avec toutes les affaires qui ont secoué le premier quinquennat, que sur le plan extérieur.

Concernant l’étranger, la France est devenue le vassal des Etats-Unis, toujours le petit doigt sur la couture du pantalon et le meilleur élève, le plus obéissant de l’Europe. A ce titre, la France est particulièrement attaquée par le pouvoir et les médias russes.

Notre souveraineté est atteinte ! Il suffit de remarquer que le chancelier allemand Olaf Scholz se rend seul en Chine alors que Macron – que Mitterrand aurait qualifié de petit télégraphiste – se fait chaperonner par Ursula Von der Leyen pour visiter le même pays !

Sans parler des humiliations essuyées par Macron lors de ses visites en Russie :

Qu’est devenue la France ? Où est passée la parole de la France ?

En Europe, oui, la France se fait rouler dans la farine par les Allemands qui contrôlent, de fait, la Commission européenne ! La catastrophe industrielle qu’a été le sabotage, par la gauche, sous pression de l’Europe, de la filière nucléaire et de son champion, EDF, en est le résultat patent et un exemple terrifiant !

Alors que la priorité devrait être à la réduction des émissions des gaz à effet de serre, les Allemands se permettent d’ouvrir des centrales à charbon polluantes et refusent de classer l’énergie nucléaire dans les énergies vertes !

C’est une bataille que Macron ne livre pas vraiment ! Jamais des présidents comme Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy n’auraient laissé l’Europe ainsi dépecer et humilier la France !

L’article suivant de la Sélection du Jour nous raconte la terrible bataille qui se joue actuellement à Bruxelles sur la question du nucléaire. La France commence juste à se réveiller en cherchant des alliés mais c’est bien tard !

Bras de fer à Bruxelles sur l’avenir
du nucléaire dans l’Union Européenne

En France, l’Assemblée nationale a voté le 21 mars en faveur de la relance de l’énergie nucléaire, désormais largement soutenue par l’opinion publique.

Quelques jours plus tard (23-24 mars) se tenait, à Bruxelles, le sommet des 27 chefs d’État et de gouvernement de l’UE. Dans son discours, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a tracé les limites de l’appui de l’Union européenne à l’énergie nucléaire. Après avoir concédé que « le nucléaire peut jouer un rôle dans notre effort de décarbonation », elle a aussitôt ajouté : « Mais seules les technologies à zéro émission que nous jugeons stratégiques pour l’avenir – comme les panneaux solaires, les batteries et les électrolyseurs – ont accès à l’ensemble des avantages et des bénéfices ». Concrètement, la filière nucléaire serait privée des subventions de Bruxelles. Cette annonce est particulièrement fâcheuse pour la France alors qu’EDF a d’énormes besoins de financement pour lancer la construction de nouveaux réacteurs (cf. LSDJ n°1848).

La Commission favoriserait-elle l’Allemagne, adversaire acharnée du nucléaire français … et pays d’Ursula von der Leyen ?

Ce soupçon récurrent est renforcé par la victoire remportée par Berlin dans un autre dossier concernant la transition écologique. Le 7 mars, le chancelier Olaf Scholz avait annoncé, à la stupeur des partenaires européens de l’Allemagne, que celle-ci ne voterait pas le texte sur l’interdiction des moteurs thermiques à partir de 2035 (cf. LSDJ n°1840). Le but était évidemment d’épargner la puissante industrie automobile allemande, championne des véhicules haut de gamme à (gros) moteurs thermiques. L’Allemagne voulait qu’une exception soit faite pour les véhicules capables de fonctionner avec des carburants de synthèse. Le suspense n’aura pas été long : banco ! a dit la Commission : « Nous avons trouvé un accord avec l’Allemagne sur l’utilisation future des carburants de synthèse dans les voitures », a tweeté le commissaire européen à l’Environnement, Frans Timmermans, le 25 mars. Par conséquent l’Allemagne pourra continuer à mettre sur le marché ses grosses cylindrées à moteurs à combustion après 2035, « s’ils utilisent exclusivement des carburants neutres en termes d’émissions de CO2 », a confirmé le ministre allemand des Transport. Les critiques des ONG environnementales à l’égard des carburants de synthèse, qu’elles jugent polluants et énergivores, n’auront pas fait le poids face aux constructeurs automobiles allemands de grosses cylindrées hauts de gamme (BMW, Volkswagen, Porsche, Audi, Mercedes).

La France a subi un camouflet mais elle n’a pas perdu la guerre de l’énergie nucléaire, dont elle se souvient un peu tard qu’elle fut la championne.

Elle a rallié dix partenaires européens à la cause de l’inscription du nucléaire dans la nomenclature des énergies propres. Le 28 février, à l’occasion du Conseil informel des ministres de l’énergie à Stockholm, les ministres et représentants de onze États membres de l’UE (France, Bulgarie, Croatie, Hongrie, Finlande, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie) ont signé une déclaration pour « réaffirmer conjointement leur volonté de renforcer la coopération européenne dans le domaine de l’énergie nucléaire ». Mais l’Allemagne, qui continue sans vergogne à investir dans le charbon hautement polluant, a trouvé elle aussi une dizaine d’alliés anti-nucléaires (Autriche, Belgique, Luxembourg, Estonie, Espagne, Danemark, Irlande, Pays-Bas, Portugal, Lettonie). L’enjeu principal est la révision de la directive énergie renouvelable (RED III). Elle achoppe en particulier sur « l’hydrogène bas carbone », c’est-à-dire produit avec de l’électricité issue du nucléaire. Le Conseil européen, le Parlement européen et la Commission, parviendront-ils à s’accorder sur un texte final ?

En attendant, la bataille entre « l’alliance du nucléaire » emmenée par la France, et « amis des énergies renouvelables » regroupés par l’Allemagne se poursuit, annonce le site « Toute l’Europe ».

Philippe Oswald pour La Sélection du Jour.

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5 Réponses à “A Bruxelles, la France se fait rouler dans la farine !”

  1. que dire de plus sur le sacrifice du nucléaire français, sur l’autel de « l’amitié franco allemande » ? des dirigeants incapables, qui l’ont fait pour acheter quelques misérables votes écolos … à vomir !

  2. Le charbon 177 fois plus polluant que le nucleaire…
    Tout est dit.
    Pas d’aide pour le nucleaire, un parti pris parce que la france a perdu de son autorité.

    L’allemagne fait ce qu’elle veut, et les autres ce qu’ils peuvent, comme la france, soumise a l’ideologie, a la goche, et aux debiles ecolos.

  3. Si nous sommes attaqués par les media de propagande Russe.. en effet, ce n’est pas à notre avantage, mais rien de surprenant à cela.
    L’image avec la table entre Poutine et Macron me fait penser à cette expression :  » quand on veut dîner avec le diable, on doit se munir d’une longue cuillère », même s’il s’agissait bien d’une humiliation, en l’occurrence.
    Mais Macron n’est pas le premier à qui Poutine a fait le coup : Merkel et Sarkozy y étaient passés avant lui..
    La véritable raison de cette mise à distance était plutôt à chercher dans la peur panique de Poutine d’être contaminé par le Covid..

    • Je vous cite:
      La véritable raison de cette mise à distance était plutôt à chercher dans la peur panique de Poutine d’être contaminé par le Covid..

      Peu de temps apres ( quelques jours ) V Poutine recevait a peu d’intervalle, deux envoyé gouvernementaux,
      il etaient assis chacun sur une chaise, a moins d’un metre l’un de l’autre.

      V Poutine a mis au loin macron, parce qu’il le prend pour :
      un menteur inveteré, un pseudo president qui ment sans arret, fait des promesses qui ne tiendra pas…

      I y a longtemps que Poutine a ete vacciné contre le covid…
      Il s’agissait bien d’une humiliation largement merité pour macron et ceux qui le soutiennent, donc tout est normal pour moi.

      Vu sa place, un macron vaut mille menteurs… et toujours pres a baisser son froc, la marque de fabrique de la goche et des pseudo progressiste pret a vendre tout le monde.

      • Si la photo a été prise, au moment de ce tête-à-tête  » en distanciel », en février 2022, vous avez raison, en effet : ce ne pouvait pas être la peur de contracter le virus..

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