A force de niveler par le bas, on s’enfonce !

Publié par le 22 Mar, 2021 dans Blog | 2 commentaires

A force de niveler par le bas, on s’enfonce !

La gauche nous dit et nous répète :

« l’immigration est une richesse, elle est une chance »

Pour autant les politiciens de gauche ne vont pas jusqu’à vivre dans les quartiers où elle est la plus présente.

Et à l’évidence, leurs enfants ne fréquentent pas les établissements scolaires situés dans ces mêmes zones …

Ne serait-ce pas à cause de l’excès d’immigration qui a entrainé une baisse du niveau scolaire ? Cette question iconoclaste mérite d’être posée.

Une réponse à cette question est apportée par toutes ces mesures qui sont prises pour favoriser la diversité et lui permettre de gravir l’échelle sociale.

Mais force est de constater que ces mesures vont toutes dans le même sens :

Niveler le niveau vers le bas !

C’est sous Giscard, que le ministre de l’Education nationale René Haby avait institué le collège unique qui mettait fin aux classes de niveaux. Ce fut le départ d’un effondrement du système éducatif français !

Sciences Po toujours en pointe

Un jour, Richard Descoings, président d’une Grande école autrefois prestigieuse, Sciences Po,  s’aperçut que la culture générale était un facteur discriminant pour la diversité … Il supprima donc l’épreuve de culture générale du concours d’entrée à Sciences Po.

Il jugeait probablement que les métiers d’hommes politiques et de journalistes préparés par cette école n’avaient nul besoin de culture générale !

Sciences Po, toujours à la pointe de la promotion de la diversité avait, il y a déjà 20 ans, lancé des conventions avec des zones d’éducation prioritaire (ZEP) pour favoriser les élèves des « quartiers ». Elle a voulu encore améliorer son dispositif d’aide à la diversité dans son recrutement. À partir de 2021, l’école va recruter 30 % d’élèves boursiers dont la moitié sera issue des lycées partenaires.

A l’ENA aussi !

Emmanuel Macron a déploré que la promotion actuelle de l’ENA ne compte qu’un seul élève fils d’ouvrier alors que 70% ont un parent qui exerce un métier intellectuel. Voies réservées à des jeunes de milieux défavorisés, concours spécifique, allocation de 4.000 euros… Le président Emmanuel Macron souhaite favoriser la diversité sociale à l’ENA et dans quatre autres écoles de la haute fonction publique en réformant ces lieux emblématiques de la reproduction des élites.

Lors du dernier conseil d’administration de l’ENA, il a été évoqué l’idée de supprimer également l’épreuve de culture générale !

Le président de l’ENA, Patrick Gérard, justifie ainsi ces réductions des exigences du concours :

Quand on voit la désaffection dont pâtissent le concours interne et le troisième concours, il y a des questions à se poser, car si on continue comme cela, un jour, il n’y aura plus de candidats !

C’est avec la même logique que l’on recrute des enseignants avec une note de seulement 4/20 et que l’on atteint des taux de réussite au Bac qui lui font perdre toute valeur !

Amélie de Montchalin, membre du conseil d’administration et ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envisage même la suppression de l’épreuve d’anglais au concours d’entrée :

Oui, il est utile que nos hauts fonctionnaires apprennent l’anglais. Mais si c’est pour [les] sélectionner sur le nombre de séjours à l’étranger que [leurs] parents ont pu [leur] offrir quand [ils étaient] lycéens ou étudiants, évidemment c’est discriminant.

Bien évidemment, Les diplômés de l’ENA, ministres et présidents de la république, entre autres, n’auront pas besoin de parler anglais et les petits Français sont réputés suffisamment forts en anglais, pour supprimer toute sélection de ce type !

Tout ceci foule aux pieds la méritocratie républicaine !

Par ailleurs, la cause réelle de ces problèmes, c’est la faillite des écoles primaire et secondaire qui bloque l’ascenseur social ! Ce n’est pas au niveau de l’entrée des Grandes écoles qu’il faut agir mais bien avant !

Supprimons les chiffres romains !

C’est Corinne Berger, dans Causeur, qui dénonce l’abandon des chiffres romains dans certains musées et à l’école :

L’abandon des chiffres romains dans certains musées est la dernière illustration du désastre égalitariste. Or les chiffres romains témoignent de notre enracinement et de notre dette. Ils disent ce que nous sommes.

Nivelons ! Nivelons ! Toujours par le bas !

Et si l’on supprimait aussi les Humanités …

Le FigaroVox a publié hier une tribune collective signée par plusieurs dizaines de professeurs et personnalités diverses et titrée :

« Effacer l’Antiquité de notre culture, c’est renier l’humanisme »

Je vous en livre le début :

L’Antiquité gréco-latine, son étude et son héritage sont gravement mis en cause dans les pays occidentaux. Il est crucial pour notre avenir de les défendre, soulignent les signataires, tous professeurs d’université français et italiens, hellénistes, latinistes, historiens et philosophes.

L’étude de l’Antiquité est nocive. Voilà ce qu’affirment aujourd’hui des professeurs d’histoire de l’Antiquité, de latin et de grec, dans certaines universités américaines. Un mouvement parti de Stanford est, en effet, en train de remettre en cause l’existence de ces disciplines (les «classics») sur les campus, au motif qu’elles imposeraient dans l’éducation un «suprémacisme blanc d’inspiration néocoloniale» (comme l’a exposé Raphaël Doan sur FigaroVoxle 11 mars dernier). S’ajoute à cela qu’en France, un débat naît sur l’abandon par les musées nationaux des chiffres romains dans les cartels d’exposition, car le public est supposé ne pas ou plus savoir les lire. Au lieu d’apprendre les chiffres romains, supprimons-les!

J’arrête là cette sinistre liste de nos abandons.

La France est en plein déclassement. Nous abandonnons, petit à petit, tout ce qui faisait précédemment notre identité, notre puissance intellectuelle, en un mot, notre grandeur !

Mais pour les progressistes, ce ne sont là que des gros mots !

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2 Réponses à “A force de niveler par le bas, on s’enfonce !”

  1. La prochaine étape sera la suppression des musées. C’est un héritage inutile de l’ancien temps que personne ne connaîtra plus, avec des portraits d’esclavagistes blancs hétérosexuels et des objets faits pour la classe dominantes. Il est temps de vendre tout ce fatras pour désendetter l’Etat.

    D’ailleurs, un couplet de l’Internationale commence par:

    Du passé faisons table rase.

    Nous y sommes.

  2. La goche sous des pretextes inventés de progressismes est toujours là pour detruire tout lien avec notre passé civilisationnel eclairé, afin de mettre un present sous intellectualisé.

    Une goche qui se tourne vers l’extremisme le plus decadent : le communisme aveugle et debile qui refuse la realité, le normal, la clarté, l’intelligence, le raisonnement, l’honneté.

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