Ah, elle est belle, la gauche culturelle !

Publié par le 10 Fév, 2024 dans Blog | 3 commentaires

Ah, elle est belle, la gauche culturelle !

Derrière ces « Valeurs de la république » que la gauche porte en étendard et brandit en repoussoir d’une extrême droite fantasmée, il n’y a qu’hypocrisie et tartufferie !

Souvenons-nous, avec dégoût, de cette Une pro-pédophilie de Libé (image ci-contre), qui, je viens juste de le découvrir, figure une fellation réalisée par une fillette !

Rappelons-nous de Daniel Cohn-Bendit, sur un plateau TV faisant l’éloge de la drogue et racontant qu’il aimait se faire déshabiller par des fillettes de 5 ans, sous le regard à peine choqué de Bernard Pivot (voir la vidéo en fin d’article) !

A l’époque, la gauche post-soixante-huitarde s’était totalement lâchée en tentant de prolonger la pseudo-révolution de 1968 par une révolution sexuelle débridée.

C’était écrit sur les murs du Quartier latin :

Mais cette révolution s’est beaucoup limitée à cette gauche culturelle donneuse de leçons mais très souvent dépravée. Une gauche qui a toujours protégé les siens mais accablé le moindre dérapage détecté à droite !

Les pratiques pédophiles, dans sa propre famille, du politologue Olivier Duhamel ne pouvaient pas ne pas être connues de tout son entourage gauchiste et bien plus loin encore !

Déclenché à retardement par l’opération #MeToo, il semble que l’addition soit aujourd’hui présentée à cette gauche culturelle par de jeunes femmes qui révèlent les pratiques sexuelles éhontées de beaucoup de ses membres.

Après que la gauche et ses féministes se soient déchainées contre Gérard Depardieu, voici que, coup sur coup, trois scandales viennent éclabousser la gauche gardienne de la morale !

Après Gérard Miller, accusé par plus de 40 jeunes femmes, de débordements sexuels sous hypnose, voici que deux réalisateurs de cinéma, adulés par la gauche, Benoît Jacquot et Jacques Doillon, sont accusés d’avoir largement profité sexuellement de leur emprise sur les jeunes actrices, parfois mineures, qu’ils dirigeaient !

Jacques Doillon et Benoit Jacquot

A l’évidence, ces trois dernières révélations ne provoquent pas le même déferlement de réactions, dans les milieux de gauche, que pour Gérard Depardieu !

Cachez ces crimes de gauchistes que je ne saurais voir ! 

Voici un article du Club de Valeurs actuelles qui parle du cas Benoît Jacquot :

Benoît Jacquot : la chute d’un cinéaste
icône de la gauche culturelle

Cinéaste célébré depuis plus de quarante ans pour des films aussi soporifiques que malsains, Benoît Jacquot a été rattrapé par son comportement envers de très jeunes actrices, dignes de cet admirateur de Sade.

Qui vit de la transgression périra de la transgression, pourrait-on dire en paraphrasant les Ecritures. Cette transgression dont le cinéaste Benoît Jacquot a longtemps fait son fond de commerce (« Rien ne m’intéresse vraiment qui ne soit transgressif », disait-il dans la Vie en 2011, lors d’un entretien croisé avec Gérard Miller), qui a valu à ses films d’un ennui insondable, où ce réalisateur sans talent s’obstinait à filmer la passion amoureuse dans un style de colin froid, d’être inlassablement loués par la critique, lui vaut aujourd’hui d’être cloué au pilori. Depuis que le Monde, qui n’était pas le dernier média à célébrer cette fausse valeur, a publié dans son édition datée du 8 février le témoignage glaçant de la comédienne Judith Godrèche, les accusations se multiplient contre le cinéaste, accusé d’avoir développé un système de harcèlement et d’emprise sur des comédiennes souvent mineures, et d’avoir reproduit dans la vie ce que décrivent souvent les films de cet admirateur de Sade, qui lui a d’ailleurs consacré en 2000 un film où Vincent Lindon incarnait l’inventeur du sadisme : une conception de l’amour où les jeux de pouvoir l’emportent sur les sentiments, où tout est justifiable par l’alibi de la passion. Le titre du second volet de l’enquête du Monde, daté du 9 février, dit tout :« La prédation sous le couvert du cinéma ».

Mon travail de cinéaste consiste à pousser une actrice à passer un seuil. La rencontrer, lui parler, la mettre en scène, la diriger, m’en séparer, la retrouver : le mieux, pour faire tout ça, c’est encore d’être dans le même lit,

disait-il à Libération en 2015.

Des cinéastes qui ne peuvent travailler sans tomber amoureux de leur actrice, l’histoire du cinéma en est pleine, et c’est leur affaire. Tout change lorsque les actrices en question sont mineures, et qu’un cinéaste plus âgé de plusieurs décennies établit sur elles un rapport de domination après avoir exercé, pour mieux s’assurer leurs faveurs, un chantage à la réussite professionnelle, comme on en accuse aujourd’hui Benoît Jacquot.

Des phénomènes d’emprise, de manipulation, des coups aussi

Judith Godrèche a 14 ans quand elle tourne pour la première fois sous la direction du réalisateur et devient, quelque mois plus tard, sa maîtresse. D’après son témoignage au Monde, le cinéaste l’initie au sadisme, emménage avec elle, l’isole du monde extérieur tout en lui donnant à 17 ans le premier rôle de la Désenchantée, où on la voit contrainte de coucher avec un vieil oncle pour nourrir sa famille … Dans un entretien aux Inrocks, en 2006, il revient sur ce tournage :

Je dirais que le film est fait sur mon désir de son désir. (…) Je lui donne le film. Avec tout de même un pacte à la clé : si je lui donne le film, elle, en retour, se donne complètement. Ce qui est à entendre dans tous les sens qu’on voudra.

Curieux milieu culturel où, l’artiste ayant tous les droits, il peut évoquer ce genre de marchandage sexuel sordide avec une mineure sans que le journaliste ne bronche … Aujourd’hui, Judith Godrèche décrit leur relation comme « l’histoire d’une enfant kidnappée ». Elle a porté plainte pour viol sur mineure, ainsi que contre Jacques Doillon (alors en couple avec Jane Birkin), qu’elle accuse de l’avoir contrainte à une scène de sexe, répétée 45 fois, pendant le tournage de la Fille de 15 ans – l’âge précis qu’avait l’actrice à ce moment-là.

Dans l’enquête du Monde, Julia Roy et Isild Le Besco, autres égéries de Benoît Jacquot, cette seconde étant mineure lors que leur relation débute, témoignent elles aussi de violences physiques et psychologiques de la part du cinéaste ; des proches décrivent des phénomènes d’emprise, de manipulation, des coups aussi. Quant à Vahina Giocante, qui a tourné avec le cinéaste alors qu’elle avait 17 ans, dans Pas de scandale (1999), elle a su résister au chantage du cinéaste, qui lui a dit sur le tournage :

Est-ce que tu comprends bien que, si tu es gentille avec moi, tu feras le prochain ? Je ne suis pas une gentille fille,

répond-elle. Il n’y a jamais eu de prochain.

« C’est amusant ces échanges de chair fraîche qu’il peut y avoir entre cinéastes amis  »

Le plus étonnant dans l’histoire est que le cinéaste, qui nie aujourd’hui une partie des faits allégués, ne s’est guère caché, dans divers entretiens, de se servir de son métier pour mettre des très jeunes femmes dans son lit, et de considérer leur relation sous l’angle du donnant-donnant :

Je fais ta carrière, tu m’appartiens toute entière.

Ni de son goût pour la violence, les rapports de force, pour le sadisme. Ainsi, dans un entretien vidéo, parlant de la façon dont il a découverte Virginie Ledoyen, qu’il a fait tourner à l’âge de 17 ans, dans un film d’Olivier Assayas, il commentait :

C’est amusant ces échanges de chair fraîche qu’il peut y avoir entre cinéastes amis …

 Une autre fois, dans un documentaire de Gérard Miller, toujours lui, il évoque son métier comme un « trafic illicite de mineurs ». Aussi beaucoup ne seront pas vraiment tombés de leur chaise en lisant le témoignage de Judith Godrèche.

Au-delà des cas Jacquot et Doillon, sur lesquels la justice devra désormais se pencher, reste la question la plus troublante et la plus importante :

Comment ce milieu culturel qui demain ne manquera pas de lui tourner le dos, a-t-il pu non seulement fermer les yeux mais approuver de tels comportements au nom de la liberté, du refus de la morale et des conventions ?

S’il peut y avoir un mérite à toutes ces affaires, ce sera de permettre de faire, enfin, le bilan des dégâts causés par le conformisme de l’anticonformisme.

Laurent Dandrieu pour le Club de Valeurs actuelles.

Voici l’intervention scandaleuse de Daniel Cohn-Bendit sur le plateau de Bernard Pivot :

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3 Réponses à “Ah, elle est belle, la gauche culturelle !”

  1. J’attends que les pétitionnaires pétitionnent contre ces salopards ………
    Ha ben non, c’est pas pareil, ce sont des gauchos………

    Comme si personne n’était au courant des « habitudes » de ces messieurs……Qui va gober un truc pareil?

    Je crains que celles qui dénoncent vont s’en mordre les doigts et ne sont pas prêtes de signer un contrat!
    Je pense que c’est la raison pour laquelle elle n’ont pas parlé avant que ce soit chez les artiiiiistes ou dans d’autres milieux!

  2. Conbandit et ses déclarations pédophiles?
    Qui lui en a tenu rigueur?
    Personne, il a d’ailleurs fait une belle carrière professionnelle sans se tuer au travail!
    Mais il est de gauche alors……ceci explique cela!

    (Malheureusement, des gens de cette espèce existent également à « droite » mais il y a une plus grande représentativité chez les gauchos! C’est une évidence.)

  3. Comme d’habitude quand la goche devoile quelques crimes par ci par la, les pseudo justiciers qui haurele a tout va quand la droite noue sa cravatte de travers, ne sont plus presents, et n(entendent plus rien.

    Comme c’est commode d’etre de goche, impitoyable envers les opposant et d’un laxisme a vomir pour les leurs… les progressistes / goche trouvent normal ce type de justice pour debile mental.

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