Alerte ! Le wokisme entre dans Le Robert !

Publié par le 18 Nov, 2021 dans Blog | 4 commentaires

Alerte ! Le wokisme entre dans Le Robert !

Cette abomination qu’est l’écriture inclusive
vient de remporter une victoire symbolique :

L’entrée du pronom personnel « iel » dans Le Robert !

Certes, ce n’est pas l’Académie française qui avalise ce néologisme scélérat mais cette reconnaissance d’un vocable lié à l’écriture inclusive est une preuve de l’avancée de l’idéologie du wokisme chez les élites françaises.

Voici un article paru dans Front populaire qui s’émeut de cette défaite pour la langue française :

« Iel » dans le dictionnaire : vent de panique au « Robert »

Alors que la polémique enfle, Le Robert tente de justifier l’introduction du pronom « iel » dans son dictionnaire.

Comme nous vous le révélions la semaine dernière, le mot « iel » a fait son entrée dans le dictionnaire en ligne du Robert, déclenchant une vive polémique. Le 16 novembre, le député (LREM) François Jolivet se saisissait du sujet, adressant un courrier à l’Académie française et évoquant une « intrusion idéologique » qui « porte atteinte à notre langue commune et à son rayonnement ». Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a surenchéri dans la journée, en affirmant soutenir « la protestation » du député, et assénant : « L’écriture inclusive n’est pas l’avenir de la langue française ».

Ce mercredi 17 novembre, devant les réactions indignées, Le Robert a tenu à se défendre. Dans un communiqué, Charles Bimbenet, Directeur général des Éditions Le Robert, a expliqué les tenants et aboutissants de la démarche du dictionnaire. « Positivons : que la controverse autour de notre langue, de son évolution et de ses usages, puisse parfois être vive, parfois houleuse (…) on peut (…) y voir un excellent signe de sa vitalité ». Et d’expliquer ensuite comment le mot « iel » en est venu à être ainsi mis en avant.

Justification : « Les documentalistes du Robert ont constaté un usage croissant du mot “iel” ». Confirmant par-là que le moindre usage d’un mot inconnu par une communauté active sur un réseau social, aussi minoritaire soit-elle, pourrait intégrer le dictionnaire. L’œuvre militante récolte ainsi le fruit de sa propagande pernicieuse. Le directeur du Robert continue d’expliquer , « le mot “iel” a été discuté début octobre en comité de rédaction Le Robert, au cours duquel il a été décidé de l’intégrer dans notre dictionnaire en ligne ». Finalement, la décision d’intégrer « iel » a été prise, car, « si son usage est encore relativement faible (…), il est en forte croissance depuis quelques mois ».

« Maon partenaire n’est pas jalouxe et j’en suis heureuxe »

Au fond, pour le Robert, tout ceci n’est pas bien grave. « Il nous est apparu utile de préciser son sens pour celles et ceux (sic) qui le croisent, qu’ils souhaitent l’employer ou au contraire… le rejeter », nous explique-t-on. Oui, mais pourquoi ce mot là en particulier ? La grammaire inclusive est remplie de ces termes fantaisistes. Le site Divergenres propose dans son Guide de grammaire neutre et inclusive notamment ces exemples : « Iel a eu la visite de saon cousaine » ou bien alors « Maon partenaire n’est pas jalouxe et j’en suis heureuxe ». Doit-on s’attendre à trouver « saon », « cousaine », « maon » dans le dictionnaire, puisqu’il doit bien se trouver une dizaine de personnes en France pour l’utiliser ?

Mais le vent de l’époque souffle dans une telle direction que rien ne semble vouloir retenir ce progressisme militant. Pour Le Robert, il n’y a pas vraiment de débat car “une majorité d’entre vous a fait part de sa satisfaction à voir apparaître ce mot dans un dictionnaire Le Robert”. Quelle « majorité », on se le demande. À part chez les militants de cette étrange gauche progressiste, on peine pourtant à trouver les satisfaits. “N’en déplaise à certains, Le Robert n’a pas été subitement atteint de ‘wokisme’” affirme Charles Bimbenet. Soit. Mais alors, a-t-il à céder aux injonctions progressistes de notre époque ?

Au final, n’y aurait-il une solution à même de satisfaire tout le monde ? Plutôt qu’un dictionnaire de lettres françaises validant les délires créatifs de personnes en mal de reconnaissance, ne faudrait-il pas plutôt un dictionnaire de traduction du français — « inclusif » ? Cela reviendrait à rappeler que non, cette écriture inclusive n’est pas du français, et n’a donc pas sa place dans un dictionnaire français.

Front populaire.

Je me permets d’ajouter quelques préconisations su site Divergenres cité dans l’article précédent :

– C’est pour elleux qu’iels ont discuté avec ellui.
– Iel a eu la visite de saon cousaine.
– Lia professeur·e là-bas est lia mien·ne.
– Je m’adresse à toustes celleux qui sont intéressé·e·s à rencontrer cellui qui les représente.
– L’éducateurice a rencontré les élèves.
– Je parle au syndicat des travailleureuses.
– Les jumelleaux étaient toustes belleaux pour leur rassemblement.
– Lia joueureuse fait saon farceuxe.
– Lia rouxse est douxce.
– Il n’y a pas de raison d’être surprixe ou confuxe.

Personnellement , je ne suis ni confus, ni surpris, je suis épouvanté !

Merci de tweeter cet article :





4 Réponses à “Alerte ! Le wokisme entre dans Le Robert !”

  1. Le genre neutre a existé en français jusqu’au XIIème siècle. On en trouve chez Marie de France, la première poétesse de langue française qui paradoxalement vivait en Angleterre. On lui doit notamment des lais dont un des plus connu est le lai du chèvrefeuille dont voici un extrait:

    Assez me plest è bien le voil,
    Del’ Lai qu’hum nume Chevrefoil
    Que la vérité vus en cunt
    Purquoi il fut fet è dunt,
    Plusurs le m’unt cunté è dit,
    E jeo l’ai trové en escrit.
    De Tristam è de la Reïne,
    De lur amur qui tant fu fine,
    Dunt il éurent mainte dolur,
    E puis mururent en un jur.

    Celui qui ne connaît pas le latin ni la formation des mots n’y comprendra goutte, mais c’est relativement facile à lire. Il est probable que dans sept ou huit siècles, le français d’aujourd’hui ne sera plus lisible que par quelques érudits. Je ne crois pas que la langue inclusive s’impose, laissons ces lubies à quelques illuminés, mais que la langue évolue me paraît être chose inévitable, je ne parle plus comme mes grands-parents et des mots qu’ils employaient ont changé de sens ou ont disparu. C’est ainsi, nous n’y pouvons rien.

  2. C’est leur dictionnaire.Il font ce qu’ils veulent.

  3. Le directeur des éditions le Robert se nomme Charles Binbenet… ne serait-ce pas plutôt Bienbenêt ?

  4. Derrière cette façade commence à se mettre en place la dictature de la pensée ou le non respect aux personnes de ceux-ci pourra déclencher des sanctions dues à des associations pourries qui les serviront et où l’on entrera finalement dans une dictature totale de la pensée.

    Au début ce sera léger et l’on pourra en rire, mais la pression sera de plus en plus forte jusqu’au jour où la sanction tombera.

    La pourriture se dévoile de plus en plus avec les idéologies dites « progressistes », ceci n’est qu’une autre méthode pour enfermer l’homme dans une prison de la pensée d’où il ne pourra plus sortir.

Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *