François Hollande à l’Elysée, et Martine Aubry à la tête du PS, avaient scandaleusement négocié le soutien des écolos aux législatives de juin 2012, en échange de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.
Barbara Pompili vient, sans ciller des yeux, et sans rire, de prévenir les Français qu’ils devront peut-être subir des coupures d’électricité durant l’hiver !
Cherchez l’erreur !
Mais il y a plus grave !
Depuis plusieurs semaines, la France a été contrainte de remettre en service plusieurs centrales à charbon qui sont énormément plus polluantes, notamment en matière d’émission de particules et de CO2 !
Selon le site Le Monde de l’énergie, voici les chiffres :
- Emission d’une centrale nucléaire : 12 g de CO2 par KwH,
- Emission d’une centrale à charbon : 720 g de CO2 par KwH.
Soit 60 fois plus !
L’urgence était-elle vraiment de satisfaire les fantasmes des écolos contre le nucléaire ou de réduire nos émissions de CO 2 pour – disent les mêmes écolos – sauver la planète ?
Je propose que Barbara Pompili soit mise en examen
pour inaugurer la loi installant le délit d’écocide !
Concernant ce délit d’écocide, préparé à la va-vite par le duo Pompili-Dupond-Moretti, de nombreuses voix se sont exprimées pour pointer le danger d’une telle loi dont le flou le dispute à l’improvisation.
Voici notamment ce qu’en dit la lettre de Valeurs actuelles :
Délit d’écocide : le gouvernement joue à un jeu très dangereux
Pour grignoter des voix chez les bobos des grandes villes, le gouvernement fait preuve d’imprudence. « Le glaive de la justice va s’abattre enfin sur les bandits de l’environnement. » Barbara Pompili, soutenue par son compère Dupond-Moretti, part en croisade contre les auteurs d’“écocides”. Dans une interview croisée donnée au JDD, les deux ministres du gouvernement Castex annoncent la création du délit d’écodide, visant à « faire payer tous ceux qui, soit sans le faire exprès, soit parce qu’ils l’ont voulu, portent des atteintes à l’environnement ».
Jusqu’à dix ans de prison et 4,5 millions d’euros d’amende. La note est salée pour le futur fossoyeur du climat et de l’environnement. En vogue depuis un moment, ce nouveau délit d’écocide se divise en deux : délit général de pollution et délit de mise en danger de l’environnement. Le gouvernement jette aux oubliettes la criminalisation de l’écocide, rêve sempiternel des écolos les plus radicaux et de la Convention citoyenne pour la climat. Comme le souligne, sur le plateau de Sud Radio, Thierry Guerrier dans son analyse politique, le président de la République reprend sa fameuse technique du “en même temps”, qui lui permet de ne se situer « ni dans le jusqu’au-boutisme des Verts ultras ni dans l’inaction ». Et pourtant, le danger d’une instrumentalisation est bien là.
De fait, l’idée de punir l’écocide, bien enrobée dans un drapé de bonnes intentions, ne reste pas moins très floue. Ce terme, à l’image de la fameuse “haine”, n’a aucun sens juridique et se rapproche « plus de la croyance que de la science », souligne Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire du Conseil constitutionnel, dans une tribune publiée dans le Figaro en juillet 2020. Devra-t-on mettre en prison les producteurs de batteries électriques, composées de matériaux dont l’extraction est extrêmement polluante ? Doit-on sanctionner d’une amende Barbara Pompili se réjouissant de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, qui a nécessité la réouverture de centrales à charbon, l’une des sources d’énergie les plus productrices de gaz à effet de serre ? Il est donc clair que le délit d’écocide poursuit un agenda politique idéologique et arbitraire, qui n’a rien à voir avec une volonté réelle de préservation de l’environnement.
Une fois de plus, l’État français relève les défis environnementaux en les judiciarisant. Le fond du problème est totalement mis de côté alors qu’on penche de plus en plus vers la personnalisation juridique des plantes et des animaux. Demain, les entités naturelles seront-elles sujets de droit ? Là est la vraie question. Et cette réflexion semble primordiale quand certains écolos (notamment chez EELV) reconnaissent le droit à la vie pour des chiens ou des poussins, et non pour des enfants à naître. Telle est l’étendue de l’aberration du raisonnement philosophique de ces idéologues. Malheureusement, l’histoire retiendra que le gouvernement actuel, s’érigeant en modérateur, jouait à un jeu dangereux.
Valeurs actuelles.
Pour en revenir à Barbara Pompili, souvenons de la classe avec laquelle elle se présente :
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