Ça y est ! Le sociétal, c’est parti !

Publié par le 20 Juin, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Ça y est ! Le sociétal, c’est parti !

Pendant combien de temps les bourgeois friqués de l’ouest parisien et de Neuilly vont-ils continuer à voter Macron ?

C’est à dire voter à gauche !

Pendant deux ans, le gouvernement a suivi Macron, le libéral (en apparence) mais maintenant c’est le Macron libertaire qui va mener la danse !

Le « en même temps » séquentiel …

On va avoir la PMA pour toutes , avec sa cohorte d’enfants nés orphelins de père. Marlène Schiappa veut imposer dans tous les domaine, un quota obligatoire de 50 % de femmes et la Garde des sceaux, Nicole Belloubet, veut déresponsabiliser totalement les mineurs de moins de 13 ans. En attendant, une loi sur l’euthanasie et la dépénalisation du cannabis …

Voici un article de Gilles-William Goldnadel, paru dans Valeurs actuelles et qui analyse la décision de la Garde des sceaux :

De l’irresponsabilité pénale des mineurs
à l’irresponsabilité politique de Belloubet

La garde des Sceaux a eu l’idée de vouloir déresponsabiliser pénalement les mineurs de 10 à 13 ans ! Un signal de l’angélisme le plus total, dénonce notre chroniqueur Gilles-William Goldnadel.

Parmi tous les fléaux que le monde dit moderne nous aura apportés, la violence, et même  l’ensauvagement des jeunes, est l’un des plus redoutables. Les causes en sont multiples. Physique d’abord : les jeunes sont plus grands, plus lourds et plus forts que leurs aînés au même âge. Psychologique également : l’autorité du père, du maître ont largement disparu. Sociétale enfin et peut-être surtout : l’intrusion de l’hystérie électronique pour diffuser des messages violents y compris dans le domaine de la sexualité la plus dépravée. Sans parler de cette immigration massive assortie d’une intégration ratée dont il faut bien parler. Voilà pourquoi certains jeunes aujourd’hui sont armés, pratiquent des tournantes dans les caves et sont parfaitement asociaux et incontrôlables.

Pour illustrer la sauvagerie de certains jeunes, je renvoie mon lecteur à l’édifiante lecture de l’article d’Angélique Negroni, journaliste au Figaro et qui a été publié par une cruelle coïncidence le même jour que l’annonce ministérielle : « Ces insaisissables “mineurs marocains” qui hantent les villes » (jeudi 13 juin). Morceaux choisis : « Quel âge ont-ils ? D’où viennent-ils ? Nul ne le sait au juste. Apparus en France il y a quelques années au terme de longues errances de la Méditerranée à l’Europe , ces jeunes, drogués, violents, autant victimes qu’agresseurs, laissent les autorités démunies et suscitent dans les quartiers populaires où ils vagabondent, à la fois exaspération et pitié. »… « La police, les avocats, les interprètes, s’épuisent. Même en prison où certains mineurs sont envoyés, c’est compliqué. Leur violence déconcerte, déclare Marie-Madeleine Alliot, procureur de Bordeaux. »

Et c’est dans ce contexte littéralement effrayant, que Mme Belloubet, garde des Sceaux et membre d’un gouvernement que d’aucuns situent à présent au centre-droit aura eu l’idée de vouloir déresponsabiliser pénalement les mineurs de 10 à 13 ans ! On voudrait croire à une sinistre plaisanterie, mais non, à peine s’était-elle exprimée avec un manque de clarté qui n’appartient qu’à elle, qu’aussitôt et avec enthousiasme, le Syndicat de la Magistrature lui emboîtait le pas. On ne lui en tiendra pas rigueur puisque les juges du Mur la proscrivent, sauf lorsqu’il s’agit de punir leurs cons d’adversaires.

Le « mur des cons » du Syndicat de la magistrature.

Bien sûr, dans le cadre légal actuel, aucun enfermement carcéral n’est possible pour cette catégorie de mineurs. Mais il est encore possible d’ordonner l’enfermement en internat ou en maison d’éducation. Il est encore loisible au juge d’interdire aux mineurs de fréquenter certaines personnes ou certains quartiers. Lorsque toute poursuite sera devenue impossible aucune contrainte ne sera effective. Sans parler de l’utilisation par les plus grands de jeunes définitivement impunissables.

Bien entendu, et à l’instar du Syndicat de la Magistrature, la gauche applaudit : « C’est une clarification de ce qui se fait tout bas par les juges pour enfants », déclare Cécile Untermaier, députée PS de Saône-et-Loire. Sauf que la même, auteur en janvier d’un rapport parlementaire sur la justice des mineurs, a oublié qu’elle avait alors observé « qu’il existe une tendance à l’aggravation des infractions commises et au rajeunissement de leurs auteurs. Certaines bandes organisées n’hésitent pas à utiliser des mineurs de moins de 13 ans-qui ne peuvent pas être mis en garde à vue-pour des infractions d’atteintes aux biens et du trafic des stupéfiants » (le Figaro du 14 juin).

On oublie également de préciser qu’il est souvent difficile de pouvoir établir avec une certitude juridique totale l’âge d’un mineur sans-papiers de 15 ans qui affirme qu’il en a moins de 13… A telle enseigne que les magistrats déboussolés utilisent désormais le néologisme de « mijeur » pour évoquer un jeune délinquant dont on ignore précisément l’âge et les possibilités de le poursuivre. Elle aurait voulu donner le signal de l’angélisme le plus total, que la ministre de la Justice ne s’y serait pas prise autrement. Mais qui fait l’ange fait la bête. Ce n’est pas la garde des Sceaux, place Vendôme, qui paiera la facture de son irresponsabilité abyssale, mais des enfants dans des quartiers moins bien famés.

Gilles-William Goldnadel pour Valeurs actuelles.

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