Ce n’est plus du « en même temps » !
C’est juste du vrai foutage de gueule !

Publié par le 11 Mai, 2024 dans Blog | 3 commentaires

Ce n’est plus du « en même temps » ! C’est juste du vrai foutage de gueule !

« Dieu se rit des hommes qui déplorent
les effets dont ils chérissent les causes. 
»

Cette citation, attribuée à Bossuet, va comme un gant à Emmanuel Macron qui ose  dénoncer aujourd’hui une situation qu’il a largement contribué à créer !

Car enfin, créer un devoir de visite pour les pères divorcés après avoir privé de ces mêmes pères, les enfants nés via la PMA est au minimum inconsistant, au pire provocateur !

Macron est atteint lui-même du syndrome de la Start-up Nation. Chaque matin, il procède à une remise à zéro de ses déclarations précédentes et repart d’une feuille blanche !

C’est ainsi, qu’après avoir affirmé que la culture française n’existait pas – ce qui constituait une insulte suprême aux grands créateurs de notre passé et aux Français d’aujourd’hui – il présente au président chinois … un spectacle folklorique !

Bruno Le Maire avait bien raison, pendant la campagne présidentielle de 2016, quand il déclarait alors qu’il faisait encore partie des Républicains :

« Emmanuel Macron c’est l’homme sans projet parce que c’est l’homme sans conviction ! »

Souvenez-vous :

Jean Kast, dans cet article de Boulevard Voltaire, pourfend l’inconsistance de ce président sans colonne vertébrale et sans convictions.

À 46 ans, Emmanuel Macron découvre l’importance du père

C’est une annonce surprise comme le chef de l’État les affectionne. Mardi 7 mai, Emmanuel Macron a confié au magazine Elle vouloir ouvrir le débat sur un « devoir de visite » du père après la séparation des parents.

Il a estimé que :

Quand il y a un père, il faut qu’il exerce tous ses devoirs. Parce qu’un enfant qui ne voit jamais son père, c’est un enfant qui se sent abandonné et dont le développement affectif et éducatif n’est pas le même.

Et d’affirmer :

Je suis sûr qu’il faut un père, une mère, une famille aimante.

Comment ? Le président de la République reconnaît la complémentarité des deux parents ? Encore un peu et il reprend le slogan « Un papa, une maman » de la Manif pour tous. Frigide Barjot, sors de ce corps !

La déclaration du chef de l’État est d’autant plus étonnante qu’il s’était plutôt employé, jusqu’à présent, à déconstruire la structure familiale traditionnelle, allant jusqu’à déclarer, en 2020, qu’« un père n’est pas forcément un mâle » … Emmanuel Macron aura dû attendre la quarantaine bien tassée pour comprendre ce que disent tous les psy, pédiatres et autres experts de la construction psychique de l’être humain : le rôle du père est primordial dans le développement de l’enfant. Outre l’amour qu’il lui donne et qui l’aide à bâtir l’estime de soi, il représente avant tout une figure d’autorité essentielle, celle qui va permettre à l’enfant de connaître les limites et les règles de la vie en société. C’est également au père que revient la mission d’empêcher la relation fusionnelle entre l’enfant et sa mère afin de lui permettre de se réaliser en tant qu’individu. Autant d’évidences qui échappent encore à certains.

L’influence néfaste du féminisme

Il semble, hélas, que l’épiphanie tardive du chef de l’État vise moins à réhabiliter le rôle de l’homme qu’à le culpabiliser une fois de plus. Si certains se comportent effectivement fort mal et mériteraient d’être rappelés à leur « devoir de visite », tout manichéisme reste à proscrire. Les pères ne sont pas les salauds que l’on dit, ils n’ont pas la seule responsabilité de l’éclatement des familles. C’est la femme qui est à l’origine de la demande de divorce dans 75 % des cas, faisant voler en éclats l’émouvante mais trompeuse image d’Épinal de la « maman solo », héroïne lâchement abandonnée et condamnée, depuis, à jongler entre tâches ménagères, responsabilités professionnelles et garde des enfants. Ce portrait de mère courage dont les journalistes raffolent est d’autant plus inexact qu’il trace en creux celui d’un époux irrémédiablement mufle et désinvolte. À en écouter certaines, il serait tout bonnement aux abonnés absents. « Les mères parlent, crient leur douleur, mais on n’entend pas les pères. Où sont-ils, bon sang ? », s’étrangle, sur X, Laurence Rossignol, présidente de l’Assemblée des femmes et ancien ministre des Familles.

A mourir de rire quand on se souvient que Laurence Rossignol était la pasionaria qui a privé de mères les enfants adoptés par les couples gay !

Nos chère féministes s’indignent aujourd’hui de l’absence des hommes après avoir œuvré avec acharnement à leur éviction.

Dans leur détestation du patriarcat, elles ont peut-être oublié que le rôle de père se construit dès la grossesse et que la législation actuelle, qui dénie à l’homme tout droit sur le corps du bébé à naître, envoie un message désastreux aux pères en devenir.

Un système juridico-médiatique défavorable aux pères

Après un divorce, aussi, les pères sont nombreux à dénoncer leur relégation au sein de la famille, à demander une meilleure répartition des responsabilités éducatives. Obtenant très rarement la garde de leurs enfants, certains d’entre eux dénoncent une justice rendue souvent par des femmes, en faveur des femmes. « Les pères sont systématiquement discriminés dans les procédures de divorce », fulmine Philippe Veysset, porte-parole de la Grue jaune, une association qui se bat pour l’égalité parentale. D’après les chiffres du ministère, lorsqu’un couple est en désaccord sur la résidence de sa progéniture, la Justice ne tranche en effet que dans 24 % des cas en faveur du père. Faut-il y voir les traces de vieux stéréotypes genrés qui s’avèrent finalement favorables aux mères ?

Au cabinet d’avocats Alta Legis on estime que :

Le fait est que la société est encore dans le moule du patriarcat lorsqu’il s’agit des affaires familiales. Les femmes sont plus aisément pardonnées sur leur lieu de travail si elles doivent s’absenter pour s’occuper d’un enfant malade.

Privés de leurs droits par des instances acquises à la cause féminine, de nombreux pères sont, par ailleurs, mis au ban par des ex-épouses qui mettent volontairement de la distance entre eux et leurs enfants. Comment leur reprocher, dans ces conditions, de peiner à maintenir un lien affectif ? Mais c’est ainsi, les papas ont tout faux : trop distants, ils passent pour des monstres d’égoïsme ; trop proches, ils dérangent et leur obstination peut tenir lieu de harcèlement envers leurs ex. Et si les « papas solos » étaient parfois les plus à plaindre ?

Jean Kast pour Boulevard Voltaire.

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3 Réponses à “Ce n’est plus du « en même temps » !
C’est juste du vrai foutage de gueule !”

  1. Il est quand même mal placé pour donner des leçons de morale, où sont ses enfants ? De plus lui qui privilégie les couples du même sexe dans son gouvernement ne manque pas d’air d’oser parler du couple père mère. Il est tellement prétentieux qu’il ne se rend pas compte à quel point il est discrédité par ses contradictions perpetuelles sur tous les sujets.

  2. « l’importance du père » ? je suis surpris du manque de réactions de tout le lobby LGBTQ etc … qui passe son temps à affirmer le contraire, et le contraire du contraire !

  3. C’est ça la goche, pas d’incoherence, juste des oublis…

    La goche se distingue comme d’habitude dans les errements.

    Momo macron,
    n’use du en meme temps pour eviter de dire qu’il ment aux francais,
    c’est un element de langage qui passe mieux.

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