C’est d’abord aux musulmans de faire le ménage !

Publié par le 14 Nov, 2019 dans Blog | 0 commentaire

C’est d’abord aux musulmans de faire le ménage !

On ne peut pas laisser à quelques jeunes femmes musulmanes, aussi courageuses soient-elles, telles que Sonia Mabrouk, Lydia Guirous, Zora Bitan, Jeannette Bougrab, Leïla Slimani, Zineb El Razhoui et bien d’autres, la responsabilité de lutter contre l’islam radical.

C’est lâche et dangereux pour elle !

C’est d’abord la communauté musulmane qui doit prendre des initiatives pour montrer qu’elle a la volonté de s’intégrer et qu’elle adhère aux principes et valeurs de la France. Il est de sa responsabilité de nous prouver que l’islam peut être compatible avec la République.

Et justement, au lendemain de la terrible manifestation contre l’islamophobie, un collectif d’associations, d’écrivains  et de particuliers, incluant de nombreux musulmans, vient de publier dans Causeur, une tribune qui va dans ce sens :

« Stop à l’islamophobie »:
une marche contre la liberté de penser

Suite à la marche de dimanche, un collectif d’associations et de militants dénonce un islam politique qui se victimise pour parvenir à ses fins et empêcher toute critique. Un tribune signée par plusieurs écrivains, dont Waleed Al Husseini, Céline Pina ou Nadia Geerts – récemment prix de la laïcité.

Dimanche 10 Novembre 2019, en plein Paris, capitale de la République française, laïque et indivisible, on marche pour rétablir le délit de blasphème.

A l’initiative de plusieurs associations étroitement liées à l’islam politique et aux revanchards «décoloniaux», sous la plume de certains prêcheurs de haine envers les femmes, le communautarisme religieux rétrograde gagne en force et se pavane. En ces temps troubles, où les mots perdent leur sens, certains réinventent la langue française à leur avantage pour banaliser et imposer leurs extrémismes idéologiques. Ainsi les militants de l’islam politique confondent sciemment la liberté de pensée et d’expression avec un prétendu racisme, rabattant sciemment génome et opinions, rendant intouchable une opinion comme on le ferait pour un humain.

Depuis quand une croyance serait-elle comparable à un être vivant ? Et de quelle race parle-t-on ? Qui sont ces personnes dont l’idéologie est intouchable ? De quelle haine parle-t-on ?

Depuis des années des fréristes chevronnés font leur chemin pour arriver à leurs fins: mettre un terme à la pensée libre et autonome, en pénalisant la critique d’une seule religion, la religion musulmane.

Comment ?

En instillant la confusion entre un dogme et des individus. Ainsi la critique de l’islam serait du racisme et de la haine anti-musulmans, muselant les questionnements et les critiques auxquels sont pourtant soumises toutes choses en ce bas monde. Et le tour est joué. L’islam se place au-dessus des lois de la République et devient intouchable. Et certaines de leurs ouailles se trouvent ainsi dédouanées de tout respect aux règles communes de la société. La laïcité devrait s’incliner face à une religion qui parle en maître et considère que la laïcité ne la concerne pas.

 

Cet amalgame créé de toutes pièces par de fins tacticiens (citons Majid Messaoudene, indigéniste qui faisait de l’humour sur les attentats et grand défenseur du voile pour les femmes, et le CCIF, association promouvant l’islam politique et proche des frères Musulmans), a réussi à faire sombrer les dernières miettes de la gauche républicaine et laïque.

L’idéologie islamiste se protège plus que jamais de la libre critique en intercalant entre cette dernière et elle, des citoyens pour grande partie instrumentalisés en induisant paranoïa victimaire et clivage antifraternel. Chacun devrait s’astreindre à la hauteur de ses moyens, à cette nécessaire lutte contre le racisme envers les personnes, telle que mentionnée dans la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. Chacun devrait s’astreindre à la hauteur de ses moyens, à la lutte contre les dominations sur les âmes et les corps, et la mainmise sur la parole libre. Toute idéologie, quelle que soit sa forme, est à combattre et à dénoncer. La foi d’une personne ne doit pas se confondre avec une pratique idéologique et politique, exigeant que le réel se plie aux commandements d’un culte. Actuellement, un fanatisme bigot et politisé creuse de lui-même, par ses archaïsmes sexistes et liberticides, un fossé entre les citoyens qui aspirent à une liberté de conscience, de parole, sexuelle et intellectuelle, et ceux qui ne conçoivent pas l’existence sans la pratique d’un usage rigoriste et superstitieux du monde.

Les principes juridiques laïques, pensés, conquis et façonnés de haute lutte, ne doivent pas s’incliner face à une religion qui se politise et tente de façonner toujours plus le dehors à son dedans fanatisé. Adieu l’anti-cléricalisme, bienvenue à l’opium d’un peuple en mal de damnés de la terre à défendre pour se sentir vivant.

Jusqu’à quand cette mascarade tiendra-t-elle ? Jusqu’à quand ce relativisme destructeur ?

Jusqu’à quand certains rigoristes arriveront-ils à occulter totalement les musulmans laïques et progressistes ?

Quand les politiques et les médias tendront-ils enfin plumes et micros à ceux qui prônent l’égalité Femme/Homme, la liberté de pensée, la foi intérieure en accord avec les lois du pays ?

Pendant que certains se battent dans leur pays pour être libérés du diktat religieux, ici, en France, certains marchent pour imposer la norme de la bigoterie et de l’intolérance religieuse. Et notre pays sombre dans la médiocrité absolue et la lâcheté. Mettant la sourdine sur les musulmans progressistes, et mettant les lumières sur la lie racialiste à la mode.

De gauche à droite et de bas en haut : Majid Messaoudene, Nacira El Moadem, Yacine Belattar, Edwy Plenel, Lilian Thuram, Kery James, Médine, Rokhaya Diallo.

Majid Messaoudene,
Nacira El Moadem, cléricaliste anti laïcité,
AJ+ France, média qatari,
Yacine Belattar,
Edwy Plenel,
Lilian Thuram,
Kery James,
Médine,
Rokhaya Diallo,

Et tant d’autres racialistes indigénistes créant eux mêmes la haine anti musulmans en inventant une communauté imaginaire qui se définirait par rapport à une idéologie rétrograde. Finalement du racisme pur et simple.

Les asservissements de toutes sortes, ont toujours tiré l’humain vers le bas.
Du pain et des jeux, et puis de l’opium pour tous.
Non. Pas de nouveau et plus jamais.
Non à la colonisation des âmes.
Non à la récupération de mots vivants et denses (liberté, antiracisme, féminisme …) pour en faire des tracts idéologiques.
Dans nos rues livrées à la bigoterie, délaissant les athées, les musulmans républicains et les apostats en danger. Paris. 2019.

Le Collectif.

La liste des signataires est disponible en fin de l’article original.

Un grand bravo et un grand merci à ces personnalités courageuses qui vont à contrecourant du politiquement correct des médias et de la gauche.

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