Cette France éternelle que nie Macron !

Publié par le 8 Juin, 2019 dans Blog | 0 commentaire

Cette France éternelle que nie Macron !

Emmanuel Macron est peut-être né en France
mais c’est avant tout un citoyen du monde.

On savait qu’il n’avait pas rencontré la culture française :

« Il n’y a d’ailleurs pas une culture française ! Il y a une culture en France ! Elle est diverse, elle est multiple ! »

campagne présidentielle – février 2017

Emmanuel Macron nous avait expliqué aussi que dans « la start-up nation », on croise dans les gares …

« … des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ! »

Mais ce qu’on se savait pas, c’est que pour que pour le président de la République « française », la France n’est pas forcément éternelle ! Ah, bon ?

Si ce n’est pas le cas, on aimerait comprendre pourquoi Emmanuel Macron a retiré le terme « France éternelle  » de la lettre du jeune fusillé pour faits de résistance, qu’il a lue lors des commémorations du débarquement en Normandie !

Pour avoir cette information, il fallait lire ce que les médias et la gauche appellent, des organes de la « fachosphère ». J’ai trouvé trois articles qui dénoncent ce que certains vont jusqu’à nommer : « le caviardage  de la lettre du résistant  » :

Je vous livre le contenu de ce dernier article paru dans la lettre patriote, qui vous propose le texte intégral de la lettre avec les passages retirés par Emmanuel Macron :

Scandale : Emmanuel Macron caviarde
la lettre du fusillé Henri Fertet !

“Pressé par le temps” (c’est l’argument officiel), le président Macron a retiré de la superbe lettre du jeune de 16 ans fusillé pour faits de résistance toutes les références à Dieu, au Ciel et aux hommes de religion.

C’est une seconde mort pour ce héros de la France libre, assassiné une seconde fois par le pouvoir en place.

Voici la version complète. En gras, les seuls passages lus par Emmanuel Macron.

Chers Parents,

Ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vus si pleins de courage que, je n’en doute pas, vous voudrez encore le garder, ne serait-ce que par amour pour moi.

Vous ne pouvez savoir ce que moralement j’ai souffert dans ma cellule, ce que j’ai souffert de ne plus vous voir, de ne plus sentir peser sur moi votre tendre sollicitude que de loin. Pendant ces 87 jours de cellule, votre amour m’a manqué plus que vos colis, et souvent je vous ai demandé de me pardonner le mal que je vous ai fait, tout le mal que je vous ai fait. Vous ne pouvez vous douter de ce que je vous aime aujourd’hui car, avant, je vous aimais plutôt par routine, mais maintenant je comprends tout ce que vous avez fait pour moi et je crois être arrivé à l’amour filial véritable, au vrai amour filial. Peut-être après la guerre, un camarade vous parlera-t-il de moi, de cet amour que je lui ai communiqué. J’espère qu’il ne faillira pas à cette mission sacrée.

Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement nos plus proches parents et amis. dites-leur ma confiance en la France éternelle. Embrassez très fort mes grands-parents, mes oncles, tantes et cousins, Henriette. Donnez une bonne poignée de main chez M. Duvernet. dites un petit mot à chacun. Dites à M. le Curé que je pense aussi particulièrement à lui et aux siens. Je remercie Monseigneur du grand honneur qu’il m’a fait, honneur dont, je crois, je me suis montré digne. Je salue aussi en tombant, mes camarades de lycée. A ce propos, Hennemann me doit un paquet de cigarettes, Jacquin mon livre sur les hommes préhistoriques. Rendez» Le Comte de Monte-Cristo» à Emourgeon, 3 chemin Français, derrière la gare. Donnez à Maurice André, de la Maltournée, 40 grammes de tabac que je lui dois.

Je lègue ma petite bibliothèque à Pierre, mes livres de classe à mon petit papa, mes collections à ma chère petite maman, mais qu’elle se méfie de la hache préhistorique et du fourreau d’épée gaulois.

Je meurs pour ma Patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. Non pas une France orgueilleuse, première nation du monde, mais une France travailleuse, laborieuse et honnête.

Que les français soient heureux, voila l’essentiel. Dans la vie, il faut savoir cueillir le bonheur.

Pour moi, ne vous faites pas de soucis. Je garde mon courage et ma belle humeur jusqu’au bout, et je chanterai» Sambre et Meuse» parce que c’est toi, ma chère petite maman, qui me l’as apprise.

Avec Pierre, soyez sévères et tendres. Vérifiez son travail et forcez-le à travailler. N’admettez pas de négligence. Il doit se montrer digne de moi. Sur trois enfants, il en reste un. Il doit réussir.

Les soldats viennent me chercher. Je hâte le pas. Mon écriture est peut-être tremblée. mais c’est parce que j’ai un petit crayon. Je n’ai pas peur de la mort. j’ai la conscience tellement tranquille.

Papa, je t’en supplie, prie. Songe que, si je meurs, c’est pour mon bien. Quelle mort sera plus honorable pour moi que celle-là ? Je meurs volontairement pour ma Patrie. Nous nous retrouverons tous les quatre, bientôt au Ciel. Qu’est-ce que cent ans ?

Maman, rappelle-toi :

» Et ces vengeurs auront de nouveaux défenseurs qui, après leur mort, auront des successeurs.»

Adieu, la mort m’appelle. Je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C’est dur quand même de mourir.

Mille baisers. Vive la France.

Un condamné à mort de 16 ans

H. Fertet

Excusez les fautes d’orthographe, pas le temps de relire.

Expéditeur : Henri Fertet Au Ciel, près de Dieu.»

Julien Michel pour La lettre patriote.

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