D’anciens élèves de Sciences Po Grenoble accusent …

Publié par le 27 Déc, 2021 dans Blog | 3 commentaires

D’anciens élèves de Sciences Po Grenoble accusent …

Après la scandaleuse suspension du professeur d’allemand Klaus Kinzler officiant à Sciences Po Grenoble, on attendait une réaction des étudiants eux-mêmes, ceux, évidemment non pervertis par l’idéologie Woke !

C’est fait avec une lettre ouverte publiée dans les colonnes du JDD  par un grand nombre d’anciens élèves de l’ancienne prestigieuse école (liste des 40 premiers signataires dans l’article original).

Elle vient après une lettre ouverte au ministère de l’Enseignement supérieur, où le silence de madame Frédérique Vidal ne fait qu’illustrer une fois de plus le principe du En même temps d’Emmanuel Macron.

On n’a jamais entendu parler d’une quelconque mesure prise par Frédérique Vidal, après l’enquête qui devait mesurer la pénétration de l’islamo-gauchisme dans l’Université française.

Espérons qu’il n’en sera pas de même pour la main-mise du Wokisme sur l’antenne grenobloise de Sciences PO …

Crédit photo : AFP

Après la polémique à Sciences-Po Grenoble, des anciens élèves s’insurgent et appellent à la réforme

Dans une tribune, des anciens élèves de Sciences-Po Grenoble dénoncent une « dérive dangereuse ». « Si l’organisation collective permet de telles dérives, c’est qu’elle doit être réformée », écrivent-ils.

Depuis mi-décembre, l’Institut d’études politiques (IEP) de Grenoble est secoué par une polémique après la suspension d’un professeur, dénoncée par certains comme le fruit d’une dérive « wokiste ». Dans une tribune, des anciens élèves de l’établissement demandent une réforme. Voici leur texte :

« Depuis quelques mois, l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) de Grenoble fait l’objet d’une dérive dangereuse, il est devenu l’instrument d’un combat idéologique interne qui n’a rien à faire à l’université, alimenté par certains enseignants-chercheurs et étudiants.

 Nous, étudiants et anciens étudiants de l’IEP, issus de tous horizons sociaux, politiques et professionnels ; tous républicains, nous condamnons avec la plus grande fermeté cette situation et ses conséquences sur l’école au sein de laquelle nous avons été diplômés.

Sans chercher à alimenter la polémique qui a fragilisé le nom et l’image de l’IEP, nous souhaitons réaffirmer l’indispensable respect des principes républicains, universalistes, fruits de notre histoire, inscrits dans notre constitution et garants du vivre-ensemble. L’IEP doit rester un lieu où tous les potentiels se rencontrent.

Il ne peut être toléré que des enseignants y soient menacés et maintenant suspendus pour avoir eu la volonté de débattre de certains sujets.

Il est inacceptable que des desseins idéologiques, repris et alimentés par des étudiants militants puissent avoir libre cours dans un établissement d’enseignement supérieur, financé par l’argent public.

Il est également inacceptable que ces desseins aient abouti à la mise en danger des individus, voués aux gémonies, en place publique et gravement menacés à cause de cette exposition subie. Comment tolérer cela, quelques mois après le drame de Conflans-Sainte-Honorine qui a coûté la vie à Samuel Paty ?

Enfin, il est inacceptable que certains étudiants, élus dans les instances représentatives, utilisent leur mandat pour mener ouvertement leur combat idéologique quand ils sont censés parler au nom de tous leurs camarades.

Si l’organisation collective permet de telles dérives, c’est qu’elle doit être réformée en profondeur.

Liberté d’expression, nécessité de débattre, importance d’un équilibre entre les sensibilités, ces principes devraient impérativement être respectés et recherchés dans une institution telle que Sciences Po qui, par l’objet même de son enseignement, est au cœur de la question politique dans son sens large.

C’est à cette seule condition que demain, des jeunes gens de tous horizons, de toutes origines, pourront, comme nous avant eux, s’inscrire dans un parcours universitaire où ils trouveront leur place. S’y inscrire quelles que soient leurs opinions ; s’y inscrire pour pouvoir y débattre dans le respect et la tolérance ; s’y inscrire pour y être enrichis de leurs différences, au moment où ils forgent leur esprit et leur capacité d’agir.

C’est à la seule condition de rechercher énergiquement le respect de ces principes communs, que les étudiants pourront se retrouver dans un espace commun.

Aussi, nous demandons officiellement à la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ainsi qu’à la direction et aux instances de décision de l’établissement, de prendre toutes les mesures pour garantir cet indispensable équilibre.

Faute d’une action résolue, c’est l’avenir de l’école qui est en question, fragilisé par le risque de fuite de potentiels futurs élèves, devant ce spectacle indigne des valeurs d’excellence et d’exercice de la pensée critique que l’institution promeut.

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3 Réponses à “D’anciens élèves de Sciences Po Grenoble accusent …”

  1. Pour réformer, il faut la volonté de le faire. Si les Bourbon avaient eu la volonté de réformer le Royaume, nous serions encore en monarchie.

  2. l’université est un milieu particulier où pour faire carrière comme enseignant, il faut être adoubé, copté … le mérite, n’est pas le critère principal. Depuis 68 c’est devenu un milieu gangréné par le gauchisme, et désormais, le wokisme.

  3. Quand le ver est dans un fruit, on jette le fruit (au composteur bien sûr), lorsque tous les fruits sont atteints, il est trop tard pour faire une tarte…

    On jette l’ensemble, on fait table rase et on reprend tout depuis le commencement.

    C’est ce qu’a fait Marion Maréchal en créant l’ISSEP. Lorsque son école assurera des formations de meilleure qualité que les écoles vérolées par le wokisme, les écoles subventionnées par l’état ou les régions s’éteindront progressivement.

    C’est le même problème que celui des lycées et ecoles privées, cela permet aux gens de la classe aisée de favoriser leurs progénitures en leur assurant la possibilité pécuniaire de suivre une scolarité bien meilleur que l’enseignement public dont ils abaissent le niveau pour cette soit disant « égalité des chances ».
    Il faut sélectionner par les résultats et sortir de l’idéologie soixante-huitarde.

    Non on ne peut pas faire que des chevaux de courses, on a besoin de les utiliser pour d’autres taches aussi.

    D’où la démarche de Laurent Wauquiez de fermer le robinet des subventions régionales de l’IEP Grenoble pour, si je puis dire, « mauvaise conduite ».

    Le ministère de l’enseignement supérieur devrait aussi suspendre la directrice qui a mis à pied l’enseignant sans prendre de sanction envers l’autre partie, mais là, c’est le problème du « en même temps » qui ne fonctionne qu’à géométrie variable.

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