Darmanin prend souvent des vessies pour des lanternes

Publié par le 5 Jan, 2024 dans Blog | 2 commentaires

Darmanin prend souvent des vessies pour des lanternes

Loin des yeux, loin du coeur !

C’était à prévoir, petit à petit, Gérald Darmanin oublie ses racines de droite et se laisse contaminer par l’idéologie de gauche qui, de plus en plus souvent, l’aveugle et lui fait prendre des vessies pour des lanternes !

Cela avait commencé par une hallucination qui, au Stade de France, lui avait fait prendre les racailles à capuche estampillées 9.3, pour des supporters anglais.

Puis vinrent les émeutes de juin 2023 qui embrasèrent de nombreuses villes en France, et où le « mal-voyant » Gérald Darmanin vit des hordes de Kevin et de Matéo donner l’assaut à des commissariats, brûler des écoles et piller des commerces.

Il fit une rechute au lendemain du Nouvel An en s’empêtrant dans la comptabilité des voitures brûlées qui auraient été moins nombreuses que si elles avaient augmenté plus que la diminution observée l’année précédente

Au final, il qualifia de « nuit calme », l’incendie de « seulement » 745 voitures.

Les propriétaires souvent modestes de ces véhicules apprécieront que cette nuit ait été calme et tremblent à l’idée de ce qui serait arrivé, si elle avait été agitée …

A moins que cela ne tienne que du surréalisme …

Ces troubles de la perception de Gérald Darmanin se poursuivent à Marseille où sa nouvelle cible est … le Bourgeois. Cela a inspiré un article à Boulevard Voltaire :

Narcotrafic : à Marseille, Gérald Darmanin accuse …
… les Bourgeois !

C’est la trentième fois que Gérald Darmanin se rend à Marseille depuis sa prise de fonction, le 6 juillet 2020. En ce mercredi 3 janvier, à l’aube de l’année 2024, sa venue était particulièrement scrutée. Après une année 2023 record en termes d’homicides liés au trafic de drogue (quarante-neuf personnes tuées, dont quatre victimes collatérales, sur fond de trafic de drogue), les Marseillais espéraient des réponses du ministre de l’Intérieur. Traduisant l’ambiance générale, un habitant du VIe arrondissement confie à BV : « Ça ne peut plus durer comme ça, il faut que des solutions soient trouvées. On ne peut pas risquer de prendre une balle à tout moment. »

Les consommateurs dans le viseur

Durant toute la journée, Gérald Darmanin a semblé vouloir prendre le problème à-bras-le-corps en s’entretenant avec les acteurs de la sécurité locale, Christophe Mirmand, le préfet des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camillerie, la préfète de police, ou encore avec des policiers réservistes. Puis, aux alentours de 16 h 30, il s’est rendu dans le XIIIe arrondissement de la ville pour inaugurer la nouvelle compagnie républicaine de sécurité, la CRS 81, composée de 160 policiers devant lutter contre les violences urbaines et le trafic de stupéfiants.

Ce n’est qu’à 17 h 10, qu’il a pris la parole pour annoncer qu’il souhaitait s’attaquer aux consommateurs de drogue, sans qui le trafic n’existerait pas : « S’il n’y avait plus de consommateur, il n’y aurait pas de vendeur. Il faut dire aux consommateurs d’arrêter de consommer. La consommation fait naître des trafics et, avec ces trafics, des êtres humains sont mis en esclavage. » Il a évoqué les enfants installés comme guetteurs ou les femmes contraintes de devenir nourrices « et de cacher de la drogue » pour, enfin, rappeler que « c’est celui qui fume son joint ou qui prend son rail de coke qui fait naître ces règlements de comptes ».

Les beaux quartiers ciblés 

Mais, plus que les consommateurs dans leur globalité, le ministre de l’Intérieur a pointé du doigt les drogués « des beaux quartiers de Marseille ». « Cette drogue est consommée par une classe sociale du centre-ville, des coins plus bourgeois », a-t-il expliqué. Au cas où le message n’aurait pas été assez clair, il a ajouté : « Toutes ces personnes des quartiers, des cités, dont je suis issu, ne sont pas seules responsables de cette situation. Il y a aussi les personnes qui ont de l’argent, qui vivent dans de belles villas, qui habitent dans les beaux quartiers et consomment de la drogue. » Gérald Darmanin en veut visiblement à la bourgeoisie, il la prévient : « La police sera dans les beaux quartiers. »

Enfin, le locataire de la place Beauvau est revenu sur le phénomène « Uber shit », la livraison de drogue à domicile, et sur le « trafic d’appartement où les clients vont dans des appartements pour récupérer la drogue ». Il a confié avoir « demandé à la préfète de préparer de très nombreuses opérations » pour lutter contre cette nouvelle forme de trafic qui s’est développée via les réseaux sociaux. Des opérations qui pourraient encore cibler… les arrondissements les plus aisés. Sans les bourgeois, les banlieues seraient des modèles de calme où l’on applique scrupuleusement la loi. Message reçu !

Sarah-Louise Guille pour Boulevard Voltaire.

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2 Réponses à “Darmanin prend souvent des vessies pour des lanternes”

  1. Bonjour,

    Je me trouve souvent d’accord avec les analyses/mots publiés sur ce blog, mais ici je ne suis pas d’accord.

    Il est logique de s’attaquer également aux consommateurs si l’on insiste dans une logique de fermeté. Ici je ne cherche pas à ouvrir le débat pour ou contre la légalisation, je dis juste que tant que c’est illégal, il n’y a pas de raison de ne pas s’attaquer aux consommateurs.

    En effet, sans acheteurs, pas de vendeurs, et donc pas de trafic de drogue.

    Je trouve Darmanin souvent à côté de la plaque, mais dans ce cas s’attaquer aux consommateurs me semble même la meilleure option: Ils sont solvables, ils sont insérés dans la société, donc les mettre devant leur responsabilité est plus facile que d’aller chercher les vrais commanditaires des trafics de drogue.

  2. Alors face à ces constats, il faut mettre la responsabilité de cette addiction sur tous ces politiques, ces artistes camés jusqu’à plus soif mis à l’honneur, il faut mettre un terme au vocabulaire pour abrutir des gosses et ensuite les adultes, il faut cesser de dire depuis 40 ans que le cannabis, le haschich, fumer des pétards, c’est festif et que c’est une drogue douce……….
    Il faut que les incitateurs de la fumette disent nous avons eu tord, il n’y a pas de drogue douce mais de la drogue………
    Ca commence avec le cannabis et ensuite c’est se poudrer le nez voire plus…….

    Taxer les consos selon le principe des consommateurs de prostituées????? Quelle blague!

    Une majorité de gosses fument dés la 6éme ou travaillent pour les dealers et donnent des sousous à papa et maman, mais, chut, faux pas le dire!

    Le trafic de drogue, c’est beaucoup d’argent, des millions et des millions…….et avec l’argent……Ils se foutent tous de nous, celui-là comme ses prédécesseurs et ensuite ses successeurs.

    la nuit a été calme, 750 bagnoles brulées quand même malgré 90000 forces de l’ordre et les pompiers la lance à la main…….il se fout de qui?

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