Des évidences oubliées …

Publié par le 5 Mai, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Des évidences oubliées …

Et si l’on polémiquait un peu …

En ce jour de « pique-nique et défilé républicain » organisés par La France insoumise, sous le titre ambigu de « La fête à Macron », j’ai bien peur d’allumer, à mon tour,  une polémique dans ces colonnes en publiant un édito trouvé ce matin à la une du Figaro sous la plume de Vincent Trémolet de Villers !

Même si Emmanuel Macron ne cesse de progresser en popularité dans l’électorat de droite, j’ai noté quelques opposants sévères et quelques opposantes virulentes (n’est-ce pas Suzanne ?) au chef de l’Etat.

A ceux-là, je demande de lire l’édito jusqu’au bout, car si la première partie est assez dithyrambique pour Macron, la seconde fait la part des choses, pose quelques bémols et tire quelques sonnettes d’alarme.

Alors, restez calme à la lecture de cet édito :

La promesses du Louvre

Ce n’était pas mieux avant. Quand François Hollande, entre deux petites blagues murmurées aux journalistes, prétendait représenter la France. Il y a un an, au terme d’une campagne abracadabrantesque, Emmanuel Macron traversait l’esplanade du Louvre, avant d’entrer à l’Élysée.

Depuis, notre pays a retrouvé des évidences oubliées :

  • l’école doit apprendre à lire, écrire et compter,
  • la diplomatie n’est pas une moraline,
  • l’excellence n’est pas une discrimination,
  • le déficit n ‘est pas une fatalité,
  • le Code du travail n’est pas un dogme,
  • l’impôt sur la fortune n’est pas une loi éternelle,
  • et le statut des cheminots n’est pas un fondement de notre démocratie …

Depuis trop longtemps le pouvoir n’était plus qu’une jouissance, il a depuis un an les reflets de l’exigence. De décors historiques en discours fondateurs, de sourires enjôleurs en regards d’acier, Emmanuel Macron a le souci constant d’en restaurer la liturgie et la dignité.  La France est à la mode, un vent de confiance et de jeunesse souffle sur notre économie, et les plus enthousiastes s’imaginent déjà avoir accosté un nouveau  monde.

Qu’ils prennent garde !

Qu’ils prennent garde cependant à ne pas oublier l’« ancien » : les classes moyennes supérieures qui continuent de subir une éprouvante pression fiscale, les catégories populaires hantées par la crainte du déclassement.

À cette insécurité économique s’ajoutent insécurité physique (attentats, ensauvagement de la société, nouvel antisémitisme) et insécurité culturelle,  qu’alimentent l’immigration incontrôlée et les signes extérieurs d’islamisme. Des inquiétudes profondes qui ne sont  pas forcément des  passions tristes. Elles concentrent, en réalité, le plus grand défi politique de notre temps : perpétuer fidèlement un pays millénaire, une République séculaire.

Tout l’enjeu pour le chef de l’État est d’articuler sa transformation économique avec la profondeur de notre histoire, l’équilibre de notre géographie, l’autorité de l’État, ·le soin de la civilisation. C’était la promesse subliminale de la nuit du Louvre.

Celle qu’Emmanuel Macron doit tenir.

Vincent Trémolet de Villers pour le Figaro.

Alors qu’en dîtes-vous ?

Au moins reconnaissez, qu’après le calamiteux quinquennat précédent – une parenthèse honteuse de notre histoire – le courage politique est revenu à l’Elysée. Des forteresses réputées inviolables sont ébranlées, des totems de gauche sont renversés, des avantages acquis sont remis en cause …

… toute chose que la droite a toujours rêvé de faire sans jamais en trouver le courage.

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