Des garçons dans les toilettes des filles ? Oh my God !

Publié par le 7 Oct, 2021 dans Blog | 6 commentaires

Des garçons dans les toilettes des filles ? Oh my God !

Décidément, Eric Zemmour a détrôné Emmanuel Macron comme maitre des horloges du débat politique.

Après avoir imposé le thème de l’immigration et de l’identité française à tous les autres candidats à la présidentielle – il faut les voir courir derrière lui ! – voilà qu’il dénonce l’entrée de l’identité de genre à l’école, et le débat décolle !

Eric Zemmour vient de dénoncer une circulaire du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, intitulée :

“Pour une meilleure prise en compte des questions
relatives à l’identité de genre en milieu scolaire”

Ce texte enjoint aux personnels de l’Education nationale d’accompagner les élèves transgenres ou en dysphorie de genre. Il leur est recommandé de suivre les demandes de chaque élève (changement de prénom, utilisation des pronom il ou elle, utilisation des toilettes réservées en principe à l’autre sexe).

Avant de vous proposer un article de Causeur sur le sujet, qu’il me soit permis de demander officiellement à monsieur Blanquer une nouvelle circulaire que l’on pourrait intituler :

“Pour un meilleur accompagnement des écolières
traumatisées par l’irruption de garçons dans leurs toilettes”

Après ce clin d’oeil, reprenons notre sérieux légendaire !

Décidément, avec Jean-Michel Blanquer, nous allons de déception en déception. Après des débuts prometteurs, cela s’était gâté rapidement. Mais récemment, l’interdiction par le ministre de l’écriture inclusive nous avait redonné un peu d’espoir …

Espoir ruiné par cette circulaire qui fait entrer dans l’institution un cheval de Troie préparant l’irruption prochaine des promoteurs de l’identité de genre.

Voici donc le début d’un article de Laurence Simon paru dans Causeur :

Tu seras une femme, mon fils

 

 

Une circulaire de l’Éducation nationale du 30 septembre détaille et harmonise les mesures à prendre face à un élève se disant touché par la fameuse « dysphorie de genre ». Accepter qu’un enfant change de prénom et de pronom est une démarche lourde de conséquences.

La théorie du genre, on le sait, n’existe pas. Et comme elle n’existe pas, l’Education nationale en a intégré les principes dans une nouvelle circulaire intitulée “pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire”. Selon cette circulaire, les élèves qui se réclament d’une identité transgenre pourront, avec l’accord de leurs parents, prétendre à l’usage d’un nouveau prénom qui figurera sur leur carte de cantine et les listes d’appel, et entrer dans les toilettes de leur choix ; quant aux personnels de l’Education nationale, ils devront employer le pronom “il” ou “elle” choisi par l’élève – sous peine de poursuites de la famille, on peut le craindre, tandis que l’institution, elle, se réserve le droit d’user du prénom et du sexe figurant à l’état civil pour les examens nationaux.

Cette circulaire “était attendue”, précise France Info, en réponse au suicide d’une lycéenne transgenre à Lille en décembre 2020, “qui avait interrogé le rôle de l’institution scolaire dans l’accompagnement de ces élèves”. Qu’il faille s’interroger sur le rôle de l’institution scolaire dans un tel cas de figure est une évidence. On aimerait d’ailleurs que les élèves qui ont souffert de dépressions sévères déclenchées par la politique sanitaire radicale appliquée dans les écoles, dont certaines ont malheureusement abouti au suicide ou à des tentatives de suicide, aient eu eux aussi l’honneur d’une circulaire. De même, on rêverait que la multiplication des phobies scolaires – sans oublier l’explosion des dyslexies – interroge, elles aussi.

Pas de consensus médical

On aurait même souhaité que le ministère réfléchît à la manière dont les autres élèves, filles ou garçons, allaient apprécier l’éventuelle irruption d’une fille transgenre ou d’un garçon transgenre dans leurs toilettes respectives. Mais on ne peut pas penser à tout.

Quoiqu’il en soit, s’il convient de s’interroger sur la manière dont on accueille les enfants et les adolescents sujets à  ce qu’il est désormais convenu d’appeler la “dysphorie de genre”, il n’est pas certain que la réponse apportée par cette circulaire soit la meilleure. Les psychiatres et psychologues, pour commencer, ne sont pas d’accord entre eux.

A lire aussi, Christophe Despaux: “Petite Fille”, grand malaise

Dans certaines consultations, on accueille immédiatement la parole de l’enfant ou de l’adolescent comme la bonne parole, et on conseille aussitôt à la famille d’adopter sans attendre tous les codes du sexe opposé – vêtement, coiffure, prénom, pronom. On part semble-t-il du principe que la nature, en quelque sorte, s’est trompée, et qu’il faut corriger cette erreur.

Cette stratégie éclair est un petit peu surprenante. Il peut y avoir mille raisons, en effet, de ne pas se sentir bien dans son sexe, comme il peut y avoir mille raisons de ne pas se sentir bien dans sa peau : peur de ne pas être aimé, difficulté à trouver sa place dans la société, sensation qu’un corps en transformation va trop vite pour nous, abus sexuels, violences… Et la dysphorie de genre pourrait dans certains cas au moins n’être que le symptôme d’un autre trouble : autisme, dépression, anxiété sociale, syndrome post-traumatique… Aussi bon nombre de praticiens préconisent à l’inverse de faire tout simplement ce que l’on a toujours fait dans la psychiatrie infantile, c’est-à-dire écouter, dialoguer, sans se précipiter pour proposer un diagnostic et des solutions qui pourraient n’être qu’un leurre et pousser l’enfant ou le jeune dans une direction artificielle dont il aurait d’autant plus de mal à revenir qu’elle lui aura été assignée socialement.

Lire la suite sur Causeur.

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6 Réponses à “Des garçons dans les toilettes des filles ? Oh my God !”

  1. Il va falloir effacer des frontons des anciennes écoles école des filles et école des garçons. Il va falloir des écoles de filles se sentant filles, de garçons se sentant filles, de garçons se considérant comme garçons, de filles se sentant garçons, de filles et garçons ne se sentant bien nulle part, avec les toilettes qui vont bien, et tout et tout.

    Autant dire un beau merdier.

  2. Décidément, avec Jean-Michel Blanquer, nous allons de déception en déception. Après des débuts prometteurs, cela s’était gâté rapidement

    Heu, il me semble que j’ai toujours dit et écrit ici même que ce type était mauvais, qu’il allait être un très incompétent ministre de l’éducation nationale et que j’étais, à l’époque quasi seule contre tous et qu’il ne me plaisait pas du tout.

    Heureuse de constater que j’avais raison, enfin non, car j’aurais préféré avoir tort, quand bien même le tort tue, selon mon père, lentement ceci dit… hihihihi…

  3. putain d’abrutis!

  4. Christian 54 dit:

    Oh, my gode !

  5. “Pour une meilleure prise en compte des questions
    relatives à l’identité de genre en milieu scolaire”

    Rendez-vous compte, c’est autrement plus important que d’apprendre à nos enfants la lecture, l’écriture et le calcul!

  6. Victoria Franco Dupont dit:

    Macron a un entourage très LGBTQ+
    Cela vient de là. Faites le compte des homo et autres « progressistes » en la matière autour de lui Ce chiffre est surreprésenté par rapport à la moyenne nationale!!!
    Promoteur de toutes ces conneries GPA PMA et maintenant cette ignominie qui doit être denoncée. Je refuse que mes enfants subissent ce genre de propagande Vive ORBAN qui comme par hasard est vilipendé pour refuser que ce discours de dingues soit présent à l’école. Quand on connait les enfants et leur mimétisme avec les copains, les réseaux sociaux, on imagine les ravages que ces situations, que ces discours peuvent produire tant au niveau des enseignants très sujets aux théories progressistes, aux parents à l’idéologie post-soixante huitarde qui vont se précipiter chez les psy et médecins en tout genre qui eux vont s’en foutrent plein les poches de ce nouveau business très juteux. Zemmour a raison. la Suède qui s’était lancée corps et biens dans ces dérives fait maintenant machine arrière au vu des dégâts physiologiques et psychologiques causés par ces folies « progressistes ».

    Dans ma famille une jeune fille s’est prétendue transgenre jusqu’à ce qu’on découvre qu’elle était atteinte du syndrome Gille de la Tourette qui lui faisait prononcer des propos très « particuliers » Elle était à deux doigts de commencer un programme de dysphorie du genre.

    Je tiens à préciser que je n’ai rien contre l’homosexualité, vivant moi même avec une femme, (après avoir été mariée et eu des enfants) depuis de nombreuses années sans rien revendiquer et nous avons géré avec nos enfants respectifs dans une sphère totalement privée.

    Ces dérives ne sont pas propices à l’acceptation de l’homosexualité au vu des amalgames faits par bon nombre de gens mais dont les LGBT sont totalement responsables avec leurs outrances qui ne sont d’ailleurs pas partagés par les homosexuels dans leur grande majorité qui aspirent à vivre calmement et sans ostentation.

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