Des parents de victimes se révoltent contre l’omerta

Publié par le 7 Août, 2023 dans Blog | 3 commentaires

Des parents de victimes se révoltent contre l’omerta

Nul besoin d’une introduction à la très belle lettre que viennent d’envoyer à Macron, plusieurs familles de victimes de l’ensauvagement de la société :

Monsieur le Président,

Enzo avait 15 ans et il y a quelques jours, il a reçu une lame en plein cœur. Malgré le silence judiciaire, politique et médiatique autour de l’affaire qui concerne son fils, nous avons lu les mots de la mère d’Enzo. Et nous avons immédiatement pensé à notre histoire, à nos maris, femmes, pères, mères, enfants eux aussi agressés, handicapés, tués, violés, assassinés.

Nos calvaires n’intéressent pas forcément grand monde, nous sommes au mieux associés à des faits divers aussi vite oubliés qu’ils sont à peine traités. Notre réalité, c’est que nos vies ont basculé alors que nous n’avions rien demandé, et que notre peine est ignorée parce que nous ne réclamons jamais rien. En effet, nous ne provoquons pas d’émeutes ; en effet, nous n’habitons pas cette France dite prioritaire ; en effet, les caméras s’intéressent rarement à nos vies paisibles, rangées, tout simplement normales.

Aujourd’hui, nous nous adressons à vous parce que vous êtes à la tête de la France et que notre douleur est trop lourde. Si nous parlons ensemble, c’est parce qu’ensemble, nous ne sommes plus des faits divers : nous dessinons le visage d’une société inquiétante. Une société dans laquelle des enfants, des jeunes, des adultes ou des personnes âgées voient leurs vies fracassées par des criminels aux profils trop récurrents. Pour seul exemple, les coups et blessures volontaires ont augmenté de 46 % en seulement 14 ans, et ce que certains appellent un « sentiment » est pour nous tous la cruelle réalité.

Le crime existe, dans toute son horreur, et aucun d’entre nous n’aurait l’idée de vous le reprocher. Certains ont été victimes de « primo-délinquants » comme répètent les médias, il est vrai que tout n’est pas prévisible. Mais trop souvent, nos drames font partie des crimes évitables. Nos bourreaux appartiennent aux « auraient dû ».

Certains auraient dû être en prison, auraient dû respecter leur obligation de quitter le territoire français, auraient dû être internés, auraient dû être surveillés … À chaque fois que ces agresseurs n’auraient pas dû croiser la route de leur victime, la question politique se pose. Et c’est vous qui avez été élu pour assurer notre protection, vous et vos prédécesseurs.

Ce que nous avons tous en commun, au-delà du profil de nos agresseurs, c’est un parcours judiciaire blessant. Là encore, nous savons que la justice est faite pour punir des mis en cause, pour protéger la société, pour prévoir la réinsertion… Mais nous aimerions simplement qu’elle se souvienne aussi qu’elle rend la justice à des victimes qui méritent un minimum de considération.

Nous ne mettons pas en cause le personnel judiciaire souvent dévoué, mais une institution froide, débordée, lente, que les politiques ont centré sur les droits des mis en cause, oubliant ceux des victimes. Combien d’entre nous ont été informés de notre propre affaire par la presse ? Combien ont appris par hasard la fin d’une détention provisoire, l’aménagement d’une peine, la réduction de celle-ci ? Combien de fois la réinsertion des coupables a manqué de moyens, d’accompagnement, de suivi ? Combien de fois cette réinsertion de l’agresseur a-t-elle primé sur la vie de nos enfants, conjoints ou parents ?

On nous répète, ou l’on entend que c’est normal, que c’est notre fierté, que cela s’appelle « l’État de droit ».

Nous ne le remettons aucunement en cause, nous aimerions que dans cet état de droits, il nous en reste quelques-uns, à nous, les véritables victimes.

Non, monsieur le président, fidèles à qui nous sommes, nous ne demandons pas la lune. Nous ne demandons qu’une seule chose qui ne vous coûtera rien : avoir au moins l’impression de n’être pas les seuls dans notre chagrin à perpétuité.

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3 Réponses à “Des parents de victimes se révoltent contre l’omerta”

  1. Dans le cadre de la décivilisation, il va peut être falloir en revenir à la faide.

  2. La goche les pseudo progressistes, les roulures de la politique,
    comme la pseudo justice se foutent des francais, surtout les honnetes gens,
    ils n’en ont rien a foutres de ces gens,
    oublié les vistmes ?
    c’est normal pour eux qui preferent les racailles, les ordures a qui ils donneront jusqu’a leur robe… tandis qu’ils oublieront, n’aideront pas,
    ou detruiront leur vie par des proces orientés.

    On a appris avec ces debiles qu’un blanc ne vaut pas une personne de couleur, sur la base d »une olitique, ideologie debile, raciste, mais tres favorable avec les gens de couleurs,
    C’est instauré un deux poids deux mesure permanent
    qui sert de reference a des idiots ou des corrompus.

    La pseudo justice salit la fonction auquel elle devrait se referencer,
    au lieu de cela, elle abandonne, discrimine, use du deux poids deux mmesure, selon les cases cochés par les victimes ou les victimes.

    Les observations, NON basé sur le sentiment, qui reduit l’analyse, le raisonnement, sont seulement faites avec des faits, des analyses, des descriptions precises, qui n’ont rien avoir avec le sentiment ( imposé par la goche )
    qui determine seulement qu’une part d’analyse, dominé prncipalement par la sensation qui elimine une partie de l’analyse intellectuelle,
    le tout imposé par le langage de goche qui veut reduire les arguments, leur analyse profonde, ce qui permet aux ordures de balayer ces arguments manquant de profondeur ou d’en faire fie.

  3. Les victimes ne comptent pas, nous sommes dirigés par un mal très profond qui se fout totalement du peuple et fait tout pour détruire le pays, la société et l’Occident.

    Le grand remplacement et les ideologies mortifères en sont le sommet de l’iceberg.
    De plus, interrogez vous pourquoi le film Silence of freedom a été interdit en France ?

    https://www.youtube.com/watch?v=CQkSPfXWVhk
    Silence Freedom en français Un reportage sur les trafics d’enfants !
    https://www.youtube.com/watch?v=FHOTGfH32mY

    Sound of freedom – Les enfants ne sont pas à vendre – Pourquoi le film est interdit.

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