« Des traitres de gauche et des traitres de droite ! »
disait Rachida Dati en parlant de la Macronie !

Publié par le 22 Jan, 2024 dans Blog | 1 commentaire

« Des traitres de gauche et des traitres de droite ! »disait Rachida Dati en parlant de la Macronie !

Rassurez-vous, je ne vais pas m’en prendre une nouvelle fois à Rachida Dati mais plutôt à la Macronie attrape-tout, et à tous ces politiciens qui sont allés à la soupe …

Les politiques, comme nous tous, sommes légitimes à évoluer, voire à changer d’avis sur certains sujets.

Mais quand ces sujets touchent aux valeurs les plus profondes de l’être humain, on est en droit de douter de la profondeur des convictions, et de taxer d’opportunisme ceux qui les transgressent.

Prenons par exemple, le cas du mariage gay. Beaucoup d’hommes politiques de droite disent « avoir évolué avec la société » et donc l’approuvent aujourd’hui.

Pourtant, leur principal argument de l’époque : « On ne peut pas priver les enfants du droit à avoir un père et une mère » est-il moins valable aujourd’hui qu’en 2013 ?

Sans parler de ces ministres qui disaient pis que pendre de Macron :

Emmanuel Macron, c’est l’homme sans projet
parce que c’est l’homme sans convictions !

et qui avaient couru sans vergogne après les maroquins brandis par le même Macron :

Gérald Darmanin, Eric Woerth, Thierry Solère, Bruno Le Maire, Rachida Dati et Catherine Vautrin

Voici un article de Boulevard Voltaire qui pointe les trahisons des hommes politiques de droite qui ont rejoint Macron en piétinant leurs anciennes convictions :

GPA, euthanasie, retraite, voile … :
en Macronie, l’art de retourner sa veste

On savait que la fidélité et la constance n’étaient pas des vertus très prisées, en politique ; on s’aperçoit, après sept années à l’Élysée, que ces qualités sont loin d’avoir le vent en poupe chez les macronistes. Invité de l’émission Quotidien sur TMC, ce 17 janvier, Bruno Le Maire en a, une nouvelle fois, fait la démonstration. Alors que la conversation porte sur le défi démographique, un journaliste interroge le numéro 2 du gouvernement à propos de sa position sur la gestation pour autrui (GPA). L’occasion, pour le ministre de l’Économie et des Finances, d’avouer être « en réflexion » sur ce sujet.

J’ai un couple d’amis très proches qui vient d’avoir un enfant par GPA. J’en discute avec eux, je regarde, j’observe, j’évolue »,

s’explique celui qui, jusque-là, avait toujours dénoncé cette pratique pour « des raisons de marchandisations du corps ». En effet, en 2014, le jeune cadre de l’UMP (Les Républicains) écrivait :

Ma ligne constante : je me battrai contre PMA [sans père] et GPA.

Et il précisait alors, pour ceux qui n’auraient pas compris :

Je suis fermement opposé à la GPA.

Trois ans plus tard, encore, il renouvelait son opposition à la gestation pour autrui, « une ligne rouge » à ne pas franchir, selon lui. En dix ans, donc, Bruno Le Maire semble avoir bien évolué, et une pratique qui jusqu’alors lui semblait indigne pourrait désormais être acceptable à ses yeux.

Des ministres volatils

Ce n’est pas la première fois que le locataire de Bercy retourne sa veste. Dès son entrée au gouvernement, il est devenu maître dans l’art de s’auto-contredire. Pour rappel, Bruno Le Maire n’hésitait pas, à l’époque, à qualifier Emmanuel Macron de « coquille vide » ou encore d’« homme sans projet et sans conviction ». De même, sur le sujet de la PMA sans père, si, sous le quinquennat de François Hollande, il affirmait avec conviction son opposition à cette pratique, trois ans plus tard, bien installé au gouvernement, il laissait la révision de la loi Bioéthique (qui introduisait l’autorisation pour les couples de femmes d’avoir recours à la PMA) se faire sans sourciller. « La PMA, j’étais sceptique et j’ai évolué », confesse-t-il aujourd’hui sur le plateau de Quotidien. À sa décharge, Bruno Le Maire est loin d’être le seul à avoir changé d’avis sur des sujets aussi importants. Édouard Philippe, Christophe Béchu, Sébastien Lecornu ou encore Gérald Darmanin, fervents opposants au mariage homosexuel dans les années 2013, ont également changé de convictions à ce propos. Pour justifier une telle volatilité, Bruno Le Maire se dit « ouvert ». Un argument qui peine à convaincre.

À ceux-ci s’ajoute également Christine Vautrin, nouveau ministre du Travail et de la Santé. Si, au temps de son passé sarkozyste, elle a pu apparaître hostile à la légalisation de l’aide active à mourir, ce 17 janvier, sur Europe 1, elle avouait ne plus avoir « d’opposition à l’euthanasie ».

À croire qu’être nommé au gouvernement vous rend maître dans l’art de la pirouette.

Car il n’y a pas que sur les sujets sociétaux que les ministres macronistes sautent d’une opinion à une autre avec souplesse. Olivier Dussopt, ancien député socialiste, en est la preuve.

Si, en 2010, le jeune élu de l’Ardèche s’affichait profondément hostile à une réforme du système des retraites mené par Éric Woerth, treize ans plus tard, alors ministre du Travail, il met lui-même en place cette réforme !

Un changement radical de cap que ses anciens collègues socialistes n’ont pas manqué de souligner lors des débats parlementaires. Et comment ne pas citer Roselyne Bachelot qui, après avoir clamé que plus jamais elle n’accepterait un portefeuille de ministre, s’est retrouvée à la tête du ministère de la Culture. Alors locataire de la rue de Valois, elle n’a eu de cesse de changer de position sur l’instauration du passe sanitaire pour les lieux culturels. Ou encore Marlène Schiappa, qui a longtemps défendu que l’interdiction du voile à l’école était « contraire à la loi de 1905 », avant d’atténuer sa position une fois au gouvernement. Faudrait-il alors qualifier les membres de la majorité macroniste de « traîtres », comme le faisait Rachida Dati en 2021 ? Nul doute que le nouveau ministre de la Culture a, depuis son arrivée au gouvernement, changé d’avis sur la question.

Clémence de Longraye pour Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “« Des traitres de gauche et des traitres de droite ! »
disait Rachida Dati en parlant de la Macronie !”

  1. « Les politiques, comme nous tous, sommes légitimes à évoluer, voire à changer d’avis sur certains sujets.

    Mais quand ces sujets touchent aux valeurs les plus profondes de l’être humain, on est en droit de douter de la profondeur des convictions, et de taxer d’opportunisme ceux qui les transgressent.

    Prenons par exemple, le cas du mariage gay. Beaucoup d’hommes politiques de droite disent « avoir évolué avec la société » et donc l’approuvent aujourd’hui. »
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    Marion a raison, Bellamy couche avec les traîtres !
    https://ripostelaique.com/marion-a-raison-bellamy-couche-avec-les-traitres.html
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    La plupart des politiciens n’ont pas de colonne vertebrale, pas de convictions reelles,
    ils sont prets a toutes les hypocrisies pour continuer a garder leurs places.

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