Je viens de prendre conscience avec effroi d’une énorme lacune dans les colonnes de ce blog :
On y a peu l’occasion de rire !
On a bien tenté de mettre en lumière quelques grands humoristes de la sphère politique, comme par exemple le kéké du précédent gouvernement, l’inénarrable Castaner !
On a bien essayé de faire rire avec le drolissime Gilles Le Gendre qui expliquait la baisse de popularité d’Emmanuel Macron, par la trop grande intelligence pratiquée par les députés de la République en marche !
Mais, c’était bien peu pour compenser la sinistrose imposée à la France par ces idéologues progressistes forcenés qui nous gouvernent !
Pour élever le niveau humoristique de ce blog, je relaye ce matin un article de Roland Jaccard paru dans Causeur :
Peut-on publier n’importe quoi dans les revues scientifiques ?
Trois universitaires suisses à l’humour surréaliste ont proposé un article farfelu à une grande revue scientifique indienne. La sortie de cette pseudo-étude sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans les accidents de trottinette démontre la légèreté de certaines grandes publications académiques. Le Pr Didier Raoult en rit encore.
Après l’affaire du Lancet, trois universitaires lausannois ont tenté l’expérience en rédigeant l’article le plus farfelu et le plus stupide de leur carrière et en le proposant ensuite à la revue Asian Journal of Medecine and Health qui se targue de ne publier que des études de haut niveau des meilleurs chercheurs du monde entier.
Droit dans le mur
Plus dadaïste que scientifique, l’article totalement farfelu portait sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans les accidents de trottinette. Les auteurs poussant le bouchon, vaudois bien sûr, jusqu’à l’expérience surréaliste la plus invraisemblable : envoyer des pseudo-volontaires se fracasser en trottinette contre un mur. Non sans signaler qu’il y a eu hélas des morts durant cette expérience, mais qu’ il en faut toujours pour que la science progresse. Les rédacteurs de la revue se bornèrent à demander pourquoi les corps n’avaient pas étés autopsiés. Les auteurs du canular répondirent que le gardien du cimetière avait égaré le registre et qu’eux-mêmes n’avaient pas eu le temps de creuser toutes les tombes.
David Lembrouille, Sylvano Trottinetta et Nemo Macron
Une explication qui permit aussitôt de publier cette étude magistrale, signée par David Lembrouille, Sylvano Trottinetta et Nemo Macron, le nom du chien du président français. Entre jeux de mots graveleux et références loufoques, notamment à Batman, rien n’a éveillé l’attention de cette prestigieuse revue scientifique, à la grande surprise de Mathieu Rebeaud, biochimiste à l’origine de ce canular qui a navré les esprits chagrins et ravi ceux qui ricanent en regardant les « experts scientifiques » sur les chaînes d’info en continu.
Le Professeur Didier Raoult en rit encore.
Roland Jaccard pour Causeur :
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