Du communautarisme au séparatisme …

Publié par le 21 Fév, 2022 dans Blog | 1 commentaire

Du communautarisme au séparatisme …

La France aurait tout à gagner à
un second tour Macron-Zemmour !

Si c’est Valérie Pécresse qui est face à Emmanuel Macron, le débat n’aura aucun intérêt puisque que, quel que soit le vainqueur, on aura exactement la même politique.

Si c’est Marine Le Pen qui challenge Emmanuel Macron, le fantôme du précédent débat de 2017 rodera autour des deux candidats et aboutira à une joute sous contrôle et policée.

A l’inverse, si Emmanuel Macron est face à Eric Zemmour, le débat se situera à un tout autre niveau.  Au niveau auquel ce dernier l’a placé dès le début de la campagne :

le niveau civilisationnel.

Comme le dit Eric Zemmour, il ne s’agit plus de réformer la France, mais de la sauver !

Le chef de l’Etat pronostiquera la guerre civile si Eric Zemmour est élu. Son adversaire lui rétorquera que cette guerre est déjà amorcée et que cinq ans de plus dans l’immobilisme la feront exploser !

Le communautarisme et le séparatisme sont les deux dangers qui menacent la France.

Voici une analyse très intéressante publiée par l’IREF :

Zones de non-droit, communautarisme, violences
gratuites, séparatisme : les mots pour le dire

En ces périodes où notre sécurité publique chancelle quotidiennement et pas seulement dans les statistiques, on parle volontiers de zones de non-droit à propos de zones le plus souvent urbaines, où le droit de la République ne parvient plus à s’imposer. Or ce terme est tout à fait impropre car ces zones ne sont nullement dépourvues de droit, mais elles ont mis en place une sorte de droit coutumier non écrit, qui vise à supprimer tous les obstacles qui s’opposent notamment, mais pas seulement, à la conception extensive qu’elles ont de la liberté du commerce et de l’industrie.

Nos gouvernants mettent peu d’entrain à combattre ce fléau

Et si on veut vraiment aller jusqu’au au bout des choses, par rapport à notre droit républicain, ce ne sont donc pas des zones de non-droit, mais des zones d’anti-droit, ce qui n’a pas du tout la même signification. Car si la République peut envisager d’accepter exceptionnellement et sur un temps nécessairement bref des zones de non-droit, elle ne peut évidemment pas afficher la même tolérance vis-à-vis de zones qui défient ouvertement ses règles et ses principes, en prétendant substituer à l’ordre républicain un autre ordre juridique où le moins qu’on puisse dire, ce ne sont ni la démocratie, ni les droits de l’Homme (et surtout de la Femme) qui l’emportent. Mais ce glissement sémantique est tout à fait révélateur du peu d’entrain que mettent nos gouvernants à combattre ce fléau qui, dans des zones de plus en plus nombreuses, empoisonne et menace la vie de trop de nos concitoyens, y compris jusqu’aux plus paisibles.

Autre exemple:  pour qualifier la démarche qui consiste à mettre des pratiques religieuses, sociétales  ou coutumières  au-dessus des lois de la République, on parle volontiers de communautarisme. Ce mot signifie en réalité que ce n’est pas à ceux qui viennent de l’extérieur de faire effort pour s’adapter aux mœurs et aux lois du pays d’accueil, mais que c’est à ce pays d’accueil d’adapter  ses choix, ses traditions, ses lois et son art de vivre pour faire place aux nouveaux arrivants. Or à travers le mot relativement neutre de communautarisme, on occulte commodément l’aspect trop souvent prosélytique et militant de la démarche, qui consiste non pas seulement à vouloir vivre entre soi selon des règles particulières au sein d’un ensemble préexistant basé sur d’autres principes, d’autres traditions, mais à tenter par tous moyens d’empiéter sur l’ordre ancien des populations d’origine et de le faire reculer au profit de l’ordre nouveau des arrivants. Là encore, il s’agit de désamorcer par le recours à un sorte d’euphémisme la charge militante.

Les violences ne sont jamais « gratuites » et le « séparatisme » est synonyme de colonisation

On ne manquera pas de convoquer ici la délicieuse trouvaille des « violences gratuites », qui traîne dans son sillage une sorte de connotation atténuante, presque émolliente. Or ces violences ne sont jamais gratuites que pour ceux qui ne les subissant pas, peuvent les évoquer sereinement tout à loisir sous les ors de  la République. Les victimes au contraire vous assureront que très généralement, ces violences sont pour elles extrêmement préjudiciables et coûteuses dans leurs biens, dans leur intégrité physique, dans leur équilibre mental et qu’après ces violences, tout leur environnement, tout leur comportement se trouvent bouleversés, voire menacés, quel que soit le degré de violence encouru. Une fois de plus, nous refusons de voir le mal en face et nous y introduisons toujours un biais incident pour le rendre moins dommageable, plus présentable, presque acceptable.

Sans nullement prétendre à l’exhaustivité, nous en arrivons à un dernier élément de langage, tout aussi préoccupant que les précédents: le terme de « séparatisme ». Pour tout lecteur non rompu aux roueries du langage politique, le séparatisme repose sur l’idée de séparation, éventuellement de sécession. Or aujourd’hui dans son usage médiatique et politique, on taxe de séparatisme tous ceux qui préfèrent leurs propres lois, leurs propres usages à la règle commune du pays d’accueil. Mais ces « soi-disant » séparatistes n’ont nullement pour intention de se séparer du pays qui les accueille ou de le quitter. Non, un fois de plus, en s’enracinant dans ce pays d’accueil, leur volonté c’est de lui imposer peu à peu leurs propres règles, leurs propres mœurs, leur propre droit et on comprend bien que lorsqu’ils parviennent à leur fin, ils n’ont plus aucune envie de quitter un pays qu’ils sont à force de temps, de patience et d’audace parvenus à coloniser sociétalement, en attendant mieux.

Ces quatre exemples montrent suffisamment la manière dont, avant même de courber bas ce qui nous reste d’échine républicaine, nous avons assez lâchement accepté de laisser fourcher notre langue, de la laisser corrompre et altérer par tous ceux de nos politiciens complaisants et de nos médias rampants, qui craignent par dessus tout qu’on appelle un chat un chat. Il fut un temps, voici quelques décennies, où on choisissait encore ses mots pour exprimer le plus clairement possible sa pensée, désormais on les sélectionne soigneusement pour qu’ils se gardent de trop la révéler. Il y a aujourd’hui toute une série d’expressions décalées pour atténuer, pour dissimuler, pour excuser, pour travestir ou pour édulcorer la réalité  en vue de  lénifier la réaction qu’on craint  du citoyen. Pourtant, comment prétendre au courage envers les hommes, lorsqu’on commence à trembler devant les mots ?

Thierry Benne pour l’IREF.

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Une réponse à “Du communautarisme au séparatisme …”

  1. Vous inquietéz pas, les ordures au pouvoirs ont tout prévu, comme les maires doivent afficher leurs nom a tel parrainnage, depuis haollande et qu’ils ne comptent pas changer cela, jamais Zemmour n’aura le sien, donc, la france peut dormir tranquille, elle continuera comme d’habitude avec les salauds qui nous gouvernent en general et ne fera RIEN pour nous sauver, au contraire, et elle continuera a reduire nos libertés.

    Voici ce qui est prévu par les mondialistes europeen, mais que les medias français ne disent pas, une societe a la chinoise ce prépare…

    Voyez la video:

    Révélations sur le projet FOU « d’identité numérique européenne » !

    https://www.youtube.com/watch?v=twUUG9y3qlY

    FLORIAN PHILIPPOT
    Dans quelques mois, un mode de controle a la chinoise de surveillance des citoyens d’attribution de points pour determiner leurs droits, leurs libertés, leurs vie, prévu par l’europe.

    Bien entendu les medias n’en parlent pas.

    Faire circuler cette video pour sauver nos droits en mobilisant…

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