Ecologie, la triple faute de l’Europe !

Publié par le 23 Avr, 2021 dans Blog | 1 commentaire

Ecologie, la triple faute de l’Europe !

Insupportable Europe, pourrie par l’idéologie !

Ma rupture avec l’Europe date du traité de Maastricht. Précédemment, comme j’imagine, beaucoup de Français avaient une image positive de l’Union européenne.

Même si j’étais favorable, à l’époque, à une monnaie commune, je restais convaincu que cette monnaie imposait à moyen terme une convergence des modèles sociaux et surtout fiscaux des différents pays.

Rien n’a été fait dans ce sens. Bien au contraire ! L’Europe a toléré en son sein des pays s’apparentant à des paradis fiscaux comme le Luxembourg et a subventionné des pays plus pauvres comme l’Irlande qui en ont profité pour faire du dumping fiscal pour attirer les grandes entreprises.

Ce n’est pas la logique économique qui dirige l’Europe, c’est l’idéologie !

  • Une idéologie sans-frontiériste qui a facilité l’entrée du coronavirus en Europe,
  • Une idéologie de la concurrence forcenée qui a interdit la création de géants européens de l’industrie et qui est responsable de la disparition de plusieurs fleurons de l’industrie française (comme par exemple Pechiney).
  • Une idéologie pro-immigration qui viole sans cesse la volonté des peuples d’Europe,
  • Une idéologie de l’écologie anti-nucléaire par principe.

C’est ce dernier point qui motive cet article car au même moment où l’Europe décidait de baisser ses émissions de CO2, elle excluait l’énergie nucléaire des énergies à promouvoir en interdisant aux états de financer cette technologie, alors que le nucléaire apporte une réponse performante à la réduction des émission de CO2 !

Les Républicains ont réagi énergiquement à cette décision suicidaire pour notre industrie nationale.

En fin d’article, vous trouverez une vidéo de François-Xavier Bellamy qui explique clairement et dénonce cette décision aberrante de la Commission européenne.

Quatre Républicains, Christian Jacob, Damien Abad, Brono Retailleau et François-Xavier Bellamy, ont publié une tribune dans l’Opinion dont voici une courte synthèse :

 

La Commission européenne vient de rendre public l’acte délégué relatif aux énergies pouvant être intégrées à la taxonomie européenne sur la finance verte. Cette taxonomie doit sélectionner les activités d’approvisionnement énergétique qui, parce qu’elles concourent à atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050, pourront faire l’objet d’un soutien public. Elle orientera donc l’essentiel des investissements publics et privés dans toute l’Union européenne pour de nombreuses années.

Cette décision est une triple faute :

1 – C’est d’abord une faute contre la science !

Contre la science et contre la transparence de ce processus de décision. Le groupe d’experts (Joint Research Center), constitué par la Commission européenne elle-même pour préparer la taxonomie, a publié fin mars un rapport qui démontre, sur une base scientifique incontestable, que l’énergie nucléaire ne peut être considérée comme nuisible à l’environnement ou à la santé humaine. La décision de l’exclure de la taxonomie ne peut qu’être le résultat de pressions idéologiques et d’intérêts financiers — la filière des énergies dites renouvelables ayant beaucoup à gagner de l’affaiblissement d’une source d’énergie pilotable et décarbonée… Derrière les discours anti-nucléaires, il y a des stratégies prédatrices, qui jouent contre la transparence et la loyauté de cette réglementation cruciale.

2 – C’est aussi une faute contre l’écologie !

Le GIEC a démontré, dans son rapport d’octobre 2018, la nécessité de multiplier par six les capacités nucléaires mondiales pour parvenir aux objectifs de l’Accord de Paris : sans préjuger de l’avenir à long terme, l’évolution actuelle des besoins énergétiques mondiaux et l’urgence de sortir des énergies fossiles rendent absolument indispensable le recours à cette énergie décarbonée.

3 – C’est enfin une faute contre la France !

la filière nucléaire, depuis le général de Gaulle, représente un atout majeur pour notre pays sur le plan industriel, et un outil stratégique de souveraineté. Nous n’avons cessé d’alerter, publiquement et dans nos échanges avec l’exécutif, sur la nécessité urgente d’obtenir un changement de méthode de la Commission européenne. La France aurait pu l’obtenir, si elle n’avait pas attendu la dernière ligne droite pour intervenir. C’est un échec majeur, qui risque d’aggraver encore le décrochage déjà avancé de notre compétitivité et de notre balance commerciale. Cette faillite pèsera lourdement au bilan d’un président de la République isolé en Europe, otage des ambiguïtés d’une majorité totalement contradictoire, concentré sur de purs effets de communication, mais manifestement dépourvu de vision stratégique.

En conclusion

La Commission européenne, en disqualifiant l’énergie nucléaire, a préféré se soumettre au lobbying intense d’intérêts très déterminés. Les parlementaires Les Républicains poursuivront leur engagement pour corriger ce premier acte délégué au Parlement européen, et continueront le combat à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour que les décisions engageant l’avenir de notre pays soient prises sur une base rationnelle et non idéologique. C’est la place de la France et de l’Europe qui est en jeu, mais aussi la vitalité économique comme l’équilibre social de nos pays, et la cause de l’environnement : nous ne manquerons pas à notre responsabilité.

Voici la vidéo de François-Xavier Bellamy :

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Une réponse à “Ecologie, la triple faute de l’Europe !”

  1. Bonjour lire l’article de Contribuables Associés qui dénoncent les éoliennes , le coût le financement

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