Elle a tué le père, et regrette aujourd’hui son absence !

Publié par le 11 Mar, 2021 dans Blog | 5 commentaires

Elle a tué le père, et regrette aujourd’hui son absence !

En avril 2014, la nomination de Laurence Rossignol au ministère de la famille, en pleine guerre du mariage gay, avait été vécu par les anti-mariage gay comme une véritable provocation.

Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, avait rappelé  : « Laurence Rossignol n’est pas connue du grand public, mais c’est une féministe radicale qui vient de la Ligue communiste révolutionnaire … »

Ce que les militants de la Manif pour tous avaient retenu de la sénatrice de l’Oise, c’était surtout ses propos, en pleine polémique sur le « genre ». Elle avait en effet déclaré que « les enfants n’appartenaient pas à leurs parents ».

Elle devint alors, à la famille,  l’exécutante des basses oeuvres de Christine Taubira, la figure de proue du progressisme sociétal. Ce duo de choc, au sectarisme en béton, imposa le mariage gay en force, malgré plusieurs manifestations monstres dans les rue de France.

Laurence Rossignol vient de se rappeler à notre bon souvenir par un tweet qui, nous a dit Eric Zemmour, hier soir, dans Face à l’info, « restera dans les annales » :

Voici le verbatim de l’intervention d’Eric Zemmour qui a mis la sénatrice progressiste devant ses contradictions :

Ce tweet de Laurence Rossignol restera dans les annales ! On dit, depuis Platon, que le principe de non-contradiction est à l’origine de la pensée occidentale.

Laurence Rossignol nous dit : « Où sont les pères ? »

Laurence Rossignol, que je connais depuis 30 ans, est d’abord et avant tout, une militante féministe ! Elle milite, depuis 30 ans, contre le patriarcat. Elle nous explique que le père peut être n’importe qui, une femme, une grand-mère, un oncle, que tout ça n’a aucune importance et que la notion-même de père est une arme au service du patriarcat pour asservir les femmes et les enfants.

Et là, qu’est-ce qu’elle nous dit ? Elle nous dit : « Où sont les pères ? »

Mais qu’est-ce que c’est que le père, dans cette expression-là ? C’est toute la société traditionnelle, revisitée par la psychanalyse qui nous explique que le père c’est l’homme qui dit non, qui sépare l’enfant de la mère.

La mère est en fusion avec l’enfant. L’enfant de l’homme est le seul animal qui n’est pas fini quand il nait. Donc il a besoin, pendant 3 ans, de sa mère, sinon il meurt ! Evidemment, la mère doit nourrir l’enfant et donc il y a un rapport particulier entre eux. La mère dit toujours oui à son enfant puisqu’elle doit le nourrir.

Et le père – c’est à la fois dans la Bible et dans Freud, c’est l’homme qui sépare l’enfant de la mère. C’est le représentant de l’interdit. Ça, c’est dans les sociétés traditionnelles.

Ces sociétés traditionnelles patriarcales que madame Rossignol a vomi depuis 40 ans.

C’est quand même extraordinaire de venir pleurer aujourd’hui en disant : « Où sont les pères ? » alors qu’on les a éradiqués, voire castrés !

Remarque de Christine Kelly : Défendre les femmes, c’est pas forcément vomir sur les pères !

Eric Zemmour, véhément : Madame Rossignol, si ! La bataille idéologique du féminisme depuis 40 ans, a consisté à démolir la fonction paternelle parce qu’elle représentait la fonction patriarcale. Et donc, il fallait émanciper, et les femmes et les enfants, de cette autorité patriarcale.

Et aujourd’hui, on vient nous dire : « Que font-les pères ? Ils ne sont pas là ? »

Soit ils ne sont pas là physiquement, divorce de masse – les enfants sont toujours gardés par les mères et beaucoup interdisent le droit de visite aux pères – et, il faut être honnête, beaucoup d’hommes s’en débarrassent et une fois divorcés, ne s’occupent plus de leurs enfants, soit ils ne sont pas là idéologiquement.

« Où sont les pères ? » Mais on leur a expliqué qu’il ne fallait plus rien dire, qu’il ne fallait plus être autoritaire, ne plus être macho, qu’il ne fallait plus mettre une fessée à leurs mômes ! Qu’il ne fallait plus dire non ! Que la mère avait le droit, aussi, d’être l’interdit. Alors, ils se taisent ! Certains, ça les arrange et les autres font profil bas parce qu’ils savent qu’ils n’ont pas intérêt à la ramener, que c’est honnis et qu’ils pourraient être dénoncés à madame Rossignol, entre autres !

Donc, « Où sont les pères ? » ils ne sont plus là ! Ou physiquement, ou idéologiquement ! Et madame Rossignol, au bout de ce travail magnifique, – je rappelle qu’Emmanuel Macron, lui-même nous a dit : « Votre problème, c’est que vous pensez que le père est forcément un homme ! » – qu’on ne vienne pas nous demander après : « Où sont les pères ? »

Il faut arrêter le n’importe quoi et le principe de contradiction ! Vous connaissez la fameuse phrase de Bossuet :

« Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ! »

Que madame Rossignol choisisse : soit elle veut le retour du père à l’ancienne soit elle ne veut pas et dans ce cas-là, qu’elle ne vienne pas se plaindre de son absence !

Eric Zemmour termine alors en introduisant la notion de clan dans les familles monoparentales notamment issues de l’immigration ou l’ainé des garçons joue le rôle de père.

Cette partie peut être suivie dans la vidéo complète de l’émission, accessible ici.

Merci de tweeter cet article :





5 Réponses à “Elle a tué le père, et regrette aujourd’hui son absence !”

  1. Il y en a un qui chante « où sont les femmes? » d’autres qui se demandent « où sont les hommes? », certaines veulent décapiter les mâles, et même les castrer!
    Vous croyez que c’est la faute de la pandémie, peut-être du vaccin, ou que le mal vient de plus haut (suivez mon regard, ne regardez pas le doigt mais la lune!).

  2. Comme d’habitude la goche n’est pas a une contracdiction pres…

    La goche par nature est perverse !

  3. hahahaha!!!!!! Cette rossignol ne fait pas partie de mes amours! Je me souviens de la phrase que vous citez et qui m’avait marquée ……..

    Une bonne gauchos comme ses copains qui un jour a pris une bonne leçon…….Et là aussi je me souviens parfaitement de cette affaire et du boomerang en pleine face! Je me suis dit, quelquefois, il y a une justice!

    https://www.bvoltaire.fr/insecurite-la-senatrice-rossignol-agressee-ou-larroseur-arrose/

  4. Christian 54 dit:

    Elle est là vivante illustration de ce postulat que ce qui manque le plus à la gauche, c’est un cerveau.

    • Les gens de gauche ont le cerveau en action s’il s’agit de leurs intérêts personnels. Mais le pire est qu’ils ont contaminés ceux qui se disent de droite parce qu’il n’y avait pas de place pour eux à gauche!

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