Emmanuel Macron : un robot froid sans rien d’humain

Publié par le 21 Avr, 2022 dans Blog | 5 commentaires

Emmanuel Macron : un robot froid sans rien d’humain

En complément de mon précédent article :

Trois heures de ma vie perdues pour rien

sur le débat d’hier soir, je vous propose une chronique de Boulevard Voltaire qui analyse plus en détail la forme et le contenu des échanges.

On peut admirer une certaine forme d’intelligence chez le chef de l’Etat et malheureusement une aptitude hors-norme à la séduction. Mais il s’agit d’une intelligence froide qui n’a rien d’humain et qui montre d’énormes lacunes dans le domaine de l’intelligence relationnelle.

Marc Baudriller, dans l’article de Boulevard Voltaire, compare avec pertinence Emmanuel Macron à un robot :

Débat Marine Le Pen-Emmanuel Macron :
Une femme face au robot

« Emmanuel Macron, laissez-la parler ! » Il est 22h50 et Léa Salamé rappelle le président de la République à l’ordre. C’est dur d’arrêter le robot présidentiel. Marine Le Pen fait face à une machine. Une machine coupante, méprisante, technoïde et froide, une machine nommée Emmanuel Macron.

Elle s’est mise en route dès les premières minutes du grand débat d’entre-deux tours, à quelques jours du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2022. Marine Le Pen a évoqué le peuple qui a souffert cinq ans, son besoin de protection, son souci de pouvoir d’achat, son besoin de justice. Macron admet que la période a été difficile. Il y a eu la pandémie, le retour de la guerre sur le sol européen. Mais au fond, il s’en moque. Il veut que le pays devienne une grande puissance écologique, il veut une Europe plus forte. Il veut, en somme, développer ce qui a provoqué le malheur des Français. Le ton est donné.

Lorsque Marine Le Pen détaille ses mesures pour l’amélioration du pouvoir d’achat, le robot présidentiel explique qu’il veut sortir des énergies fossiles, qu’il a créé 1,2 million de fiches de paie. Il évalue le niveau des retraites qu’il versera, celui que son adversaire servira, se lance dans des calculs complexes.

Il montera la prime de pouvoir d’achat de 1.000 à 6.000 euros. Avec quel argent ? Et il attaque : « Ce que vous avez dit est factuellement faux ». Il stigmatise « des mesures inefficaces et injustes » et en appelle à « une Europe forte » pour lancer quelques secondes plus tard « Nous ne sommes les vassaux de personne ». En même temps.

Lorsque Marine Le Pen souligne que l’embargo sur le pétrole et le gaz russe « va faire énormément de mal au peuple français. On ne peut pas se faire hara kiri », le robot ne répond pas. Il attaque à nouveau : la Russie est intervenue dans la première campagne présidentielle de Macron « pour me déstabiliser », dit-il. Et il embraye : « Vous dépendez du pouvoir russe ». Il insiste. La banque de la démocratie promise par Macron n’a jamais vu le jour, explique Le Pen, seule cette banque russe l’a financée. Elle est d’ailleurs catégorique pour condamner la guerre en Ukraine. Le robot n’écoute pas. « Ce choix ne vous rend pas indépendante sur cette question ».

Sur l’Europe, Marine Le Pen explique qu’elle veut bâtir une Europe qui respecte l’identité des nations. « Vous voulez en sortir mais vous ne le dites plus », tranche le robot qui, à l’occasion, joue les voyants extra-lucides. S’il le dit, alors… Et il explique que, grâce à l’Europe, on sera plus indépendant pour l’énergie, la défense, l’agriculture. Les agriculteurs étranglés par l’Europe apprécieront. Pour lui, l’Europe, c’est une copropriété. Il interrompt, coupe, tranche, ce vague sourire sardonique aux lèvres.

Est-ce que je peux terminer une phrase ?, demande Marine Le Pen.

Face à elle, Macron est tour à tour affalé sur sa chaise ou comme tapi, les yeux perçants, exorbités, prêt à bondir. Il traite son adversaire de « nationaliste » partisane d’un « rabougrissement sur le territoire national ».

Sur l’insécurité, les chiffres ne sont pas bons ? « Parce que la parole s’est libérée », répond le robot. Il vante son action et ce n’est pas subtil. « Je suis crédible, j’ai baissé les impôts », dit-il. Il a couvert la France de dettes mais n’assume pas, s’énerve et se lance dans un découpage confus. Il est encore nerveux, agressif, face à une Marine Le Pen qui encaisse les coups et marque des points sur l’hôpital.

Il se détendra plus tard dans la soirée. « J’ai vieilli, vous ça ne se voit pas, moi j’ai peur que cela se voie ». Le robot prononce une phrase humaine, enfin, comme la conclusion : « Je vous remercie, je vous respecte en tant que personne ». Marine Le Pen pense que le peuple aspire au « retour de la tranquillité et du bon sens dans la gestion des affaires de l’état ». Le match est joué. Les Français ont vu, une fois de plus, dans toute la splendeur de sa supériorité, le président du mépris.

Marc Baudriller pour Boulevard Voltaire.

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5 Réponses à “Emmanuel Macron : un robot froid sans rien d’humain”

  1. macron c’est le zombie qui n’ecoute que lui meme, et ne respecte personne.

    macron c’est les promesses electorale avec de l’enfumage, des mensonges, et l’oubli de ces promesses.

    macron c’est la deconstruction de la France, les gens de rien, et les cons qui votent pour lui.

    macron c’est le technocrate qui pense a lui, pardon, je voulais dire aux cons de francais, c’est ainsi qu’il voit la france.

    macron c’est aussi le eternel en meme temps, il dit tout et son contraire, sous des emballages qui enrobe ces discours.

  2. Chic, le pensum est bientôt fini. Je n’ai évidemment pas regardé le débat, ni même écouté, mais il me semble, de ce que j’ai lu par ci par là, que nous avons assisté à un débat de boutiquiers promettant de financer des choses mirifiques avec de l’argent qu’il n’ont pas, ou qu’ils piqueront dans vos poches.

    Il me semble qu’il n’y a aucune vision à long terme, aucun projet sérieux si ce n’est une plus grande intrusions de l’Etat dans nos vies par le biais de réglementations, de plans divers et variés (il est vrai qu’un bon plan quinquennal n’a jamais réussi, ce n’est pas faute d’avoir essayé), de vexations à grands coups de menton en nous expliquant que nous sommes des abrutis et que seul l’Etat sait ce qui est bon pour nous.

    Il me semble, mais je n’ai pas écouté, qu’à aucun moment il n’a été question de rendre la liberté au citoyen, de le laisser libre et responsable de ses choix.

    Mais il est vrai qu’au moindre problème, ledit citoyen se tourne vers l’Etat, il ne faut donc pas s’étonner que celui_ci prenne les décisions liberticides.

    Bref, nous nous plaignons toujours, mais que faisons nous pour éviter ces intrusions ?

    Il faudrait mettre au fronton des édifices publics la phrase de Bastiat « L’Etat, c’est la grande fiction par laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

    Le seul domaine où l’Etat est légitime est le régalien. Surtout pas plus.

  3. Macron, c’est un peu l’Antéchrist..

    Si on se penchait sur son électrocardiogramme, on découvrirait, non qu’il est plat, mais qu’il peut vivre sans coeur.

  4. Macron le robot, parce que c’est un etre sans ame, alors c’est normal de ne pas recevoir de l’humanité de sa part, il n’est pas le seul, et ce sont ces etres particuliers qui nous commandent, font la leçon et la morale, avec toutes les casseroles qu’ils trainent, le monde a l’envers.

  5. maria-miguel bechet dit:

    Personnellement, je ne lui reconnais même pas une certaine intelligence.
    Tout est si convenu, sonne si faux. Des phrases creuses dont on ne retient rien.
    Je me demande toujours comment les journalistes peuvent élaborer sur ce qu’il dit, creuser, aller au fond de sa pensée, ce qui la plupart du temps est un exercice inutile. Au fond, il n’y a rien à creuser parce que c’est vide de sens.

    J’ai vu quelqu’un dans ce débat, imbu de sa personne, qui s’ennuyait à mourir et devait se dire que cela finisse, puisque je serai élu dimanche. Quelle corvée. MOI si intelligent, si fort, je dois supporter cette bonne femme qui me fatigue.

    Puissé-je me tromper et devoir, lundi, venir ici faire amende honorable de mes propos.

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