En Europe, le lobby gay s’impose

Publié par le 15 Juil, 2019 dans Blog | 0 commentaire

En Europe, le lobby gay s’impose

L’époque est au « progressisme sociétal » notamment dans tout ce qui touche à l’homosexualité.

L’avancée fonctionne comme une roue à cliquets. Elle ne fonctionne que dans un sens sans retour en arrière possible.

Pour certains, ce sens est celui d’un progrès qui ne se dément jamais. Pour les autres, c’est une fuite en avant qui foule aux pieds nos valeurs.

Par ce mécanisme du cliquet, le PACS, nous a conduit au mariage pour tous, adoption plénière comprise, qui nous conduit très bientôt à la PMA pour toutes, qui nous conduira inéluctablement à la GPA.

Bien sûr, à chaque étape, on nous jurait que l’étape suivante ne serait jamais franchie !

Tout cela se fait au nom de l’égalité et tous ceux qui tentent d’avancer des inconvénients à cette marche forcée vers le « progrès », sont taxés d’homophobie. Dans ce débat interdit, l’évocation du droit de l’enfant est proscrit ! Seul le droit à l’enfant est reconnu !

Circulez ! C’est le progrès !

Pierre Palmade

Il est, par ailleurs, interdit de prétendre que certains homosexuels sont mal dans leur peau. L’humoriste Pierre Palmade en a lui-même fait les frais quand il s’est ouvert sur ses difficultés à vivre son homosexualité. Lorsqu’il a osé diviser la communauté gay en deux groupes : les gays qui vivent pleinement leur sexualité au grand jour et les homos qui la vivent plus discrètement, le lobby gay lui est tombé sur le dos et il a dû s’expliquer.

Cette (trop) longue introduction – qui j’espère ne tombera pas sous le coup de la loi sur les contenus haineux – prépare à un article extrait du dernier Bulletin d’André Noël. Cet article rapporte que les députés européens viennent de voter une motion appelant tous les pays membres à interdire les « thérapies de conversion » qui sont censées aider les homosexuels mal dans leur peau et volontaires à retrouver le chemin de l’hétérosexualité.

Sous le seul prétexte que l’homosexualité n’est pas une maladie, on interdirait ces moyens thérapeutiques. Une atteinte à la liberté individuelle de certains homosexuels purement idéologique. Voici l’article :

En Europe, homosexuel un jour, homosexuel toujours ?

Dans les années 60 on a débattu pour savoir s’il existait un « gène » de l’homosexualité, autrement dit si cette « orientation sexuelle » était innée ou acquise, génétique ou psychologique. Après de nombreuses études, il a été prouvé qu’il n’y a pas de gène de l’homosexualité. De fait, il y a des hétérosexuels qui deviennent homosexuels et vice-versa ou encore bisexuels. On notera au passage qu’à cause de cela l’assimilation par la loi de l’homophobie au racisme est abusive puisqu’un noir ne peut pas devenir blanc (et réciproquement) tandis qu’un homo peut opter pour l’hétérosexualité.

Ces considérations introductives se justifient par la création à l’Assemblée nationale, le 10 juillet, d’une mission d’information parlementaire « sur les pratiques prétendant modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. » Elle est pilotée par Laurence Vanceunebrock-Mialon, député La République en Marche (LREM) de l’Allier, et Bastien Lachaud, député La France Insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis. Elle vise à adapter à la France un texte voté par les députés européens le 1er mars dernier appelant les Etats membres à interdire les « thérapies de conversion », c’est-à-dire les pratiques visant à « soigner » l’homosexualité. Il s’agit donc de bannir ces thérapies sur notre territoire en les rendant illégales, ce qui n’est pas le cas aux Etats-Unis notamment où 700.000 personnes de 18 à 59 ans en ont bénéficié sans provoquer l’ire du lobby homosexuel pourtant puissant et sourcilleux aux USA.

L’homosexualité relevait de la psychiatrie jusqu’en 1990, date à laquelle l’OMS (Organisation mondiale de la santé) l’a exclue des pathologies mentales. En conséquence, elle ne saurait donc être l’objet d’une « guérison ». Mais les thérapies de conversion, qui ne se réclament pas de la médecine, n’ont pas un tel objet. Il s’agit d’offrir la possibilité de renoncer à l’homosexualité à ceux qui ont des tendances ou des pratiques homosexuelles et souhaitent s’en défaire parce qu’ils ne les assument pas ou qui en souffrent à cause de leurs convictions religieuses ou de leur vie conjugale (avec une femme !) Comme il n’y a rien de génétique, c’est possible.

On constate, en effet, qu’après une thérapie de ce type certains sont devenus ou redevenus hétérosexuels. Ceux qui ont recours à une thérapie en général le font parce qu’ils ont un « mal-être » et veulent se sentir mieux ; c’est valable de la même manière pour les homosexuels qui ne sont pas satisfaits de l’être. Mais, si l’on en croit le lobby gay, tous les homosexuels seraient contents de leur orientation sexuelle, ce qui est un déni de réalité.

Il va sans dire que, comme pour toutes les thérapies, cela se fait et ne peut se faire que sur la base du volontariat. Vouloir les interdire, c’est faire de l’homosexualité une identité immuable, figée, alors qu’elle n’est parfois, pour les plus jeunes notamment, qu’une phase d’une évolution sexuelle.

C’est priver les homosexuels d’une liberté … celle de ne plus l’être en les privant d’un moyen pour y parvenir sans que cela porte préjudice à ceux qui veulent le rester ; c’est pourquoi il est abusif d’assimiler ces thérapies à de l’homophobie. En somme, les députés européens affirment :

« homosexuel un jour, homo sexuel toujours » !

Il est intéressant de regarder quel a été le vote des parlementaires européens français (dans l’ancien Parlement) notamment ceux qui, avec bon sens, ont voté contre l’interdiction de ces thérapies.

Ils étaient 34 dans un premier temps mais 6 d’entre eux ont changé leur vote a posteriori. Les eurodéputés Michèle Alliot-Marie et Geoffroy Didier (Les Républicains), Florian Philippot, Mireille d’Ornano et Sophie Montel (Les Patriotes) ainsi que Tokia Saïfi (Agir, la droite constructive) qui avaient voté contre ont demandé la correction de leur vote pour se prononcer en faveur de l’interdiction des thérapies de conversion !

A l’inverse, Brice Hortefeux qui avait voté en faveur de la motion, a choisi de se rétracter, rejoignant le camp opposé. En résumé, tous les représentants des Patriotes de Florian Philippot (homosexuel assumé) et d’Agir ont voté en faveur de la motion.

Hormis Brice Hortefeux, les élus Républicains se sont courageusement abstenus, notamment Rachida Dati, Arnaud Danjean, Alain Cadec. Dans le contexte actuel, il ne fait pas de doute qu’au terme de la mission parlementaire de l’Assemblée nationale ces thérapies seront interdites en France, une liberté en moins, une interdiction en plus sous Macron.

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