Energie … Natalité … L’idéologie écolo détruit tout !

Publié par le 20 Jan, 2023 dans Blog | 0 commentaire

Energie … Natalité … L’idéologie écolo détruit tout !

Je voudrais rapprocher deux sujets pour lesquels
les écologistes montrent leur totale toxicité.

Je ne m’appesantirai pas sur le premier sujet qui est celui de l’énergie que j’ai déjà plusieurs fois traité ici.

Je rappellerai juste que les positions anti-nucléaires des écologistes français mais aussi allemands se sont avérées contreproductives puisqu’elles ont abouti à la réouverture de nombreuses centrales à charbon des plus polluantes. Sans parler du gaz de schiste – honni dans le passé – et que l’on fait venir du Texas par des cohortes de tankers tout aussi polluants !

Par contre, je m’attarderai sur la natalité qui devrait être le premier sujet à traiter quand on veut sauver notre système de retraite par répartition. Nous avons aujourd’hui 1,7 actif par retraité et ce chiffre est promis à baisser dans les prochaines années !

Or, depuis de nombreuses années, la natalité est un sujet tabou.

Ne vous avisez pas de proposer de prendre des mesures pour inciter à la natalité, vous seriez immédiatement stigmatisé par les néoféministes et les écologistes. Les premiers vous interdiront d’exploiter le ventre des femmes et les seconds vous proposeront de ne plus faire d’enfants pour sauver la planète !

C’est François Hollande qui, le premier, s’est attaqué à la natalité en supprimant toutes les mesures fiscales familiales destinées à l’encourager (quotient familial, Allocations familiales sous conditions de ressource). Emmanuel Macron, en bon progressiste, toujours prêt à favoriser l’individu par rapport au groupe, n’est pas revenu sur ces mesures scélérates.

Là encore, le salut pourrait venir de l’est de l’Europe !

Voici un article de Boulevard Voltaire qui décrit la politique nataliste volontaire mise en oeuvre en Hongrie par le dirigeant le plus détesté des élites occidentales, Viktor Orban :

La Hongrie poursuit sa politique nataliste,
la France fait le choix de l’immigration

Viktor Orbán poursuit sa politique nataliste : depuis le 1er janvier 2023, les femmes de moins de trente ans décidant d’avoir ou d’adopter un enfant sont exonérées d’impôts. Objectif : doper la natalité et ne pas avoir recours à l’immigration pour assurer le renouvellement des générations. L’an dernier, c’étaient les jeunes de moins de 25 ans qui étaient exonérés d’impôts et, il y a trois ans, les mères de quatre enfants et plus.

Ces mesures rejoignent le corpus législatif, déjà consistant, d’une politique nataliste volontariste. Florilège : congé parental, réduction d’impôts, allocations familiales, prêt à taux zéro de 33.000 euros pour une naissance dans les cinq ans, aide financière conséquente pour l’achat d’un véhicule sept places dès trois enfants.

En 2021 a eu lieu à Budapest le quatrième sommet mondial de la démographie, c’est dire si le sujet est d’importance. La politique retrouve ici ses lettres de noblesse : voir et agir pour la prochaine génération plutôt que pour les prochaines élections. Viktor Orbán qui, comme ses alliés du groupe de Visegrád, ne s’embarrasse pas de circonlocutions politiquement correctes, explique que le choix est simple :

la démographie repose :

  • soit sur une immigration massive – telle que nous la vivons en France,
  • soit sur une politique tournée résolument vers les berceaux. 

« Les politiques libérales et conservatrices s’affrontent également – ​​et s’engagent même dans une lutte à mort – sur la question des migrations », avait-il dit (propos rapportés par le Visegrád Post).

Cette politique nataliste porte-t-elle des fruits ?

Un rapide coup d’œil sur les statistiques de la Banque mondiale montre que la Hongrie est l’un des rares pays au monde à avoir une courbe ascendante sur les dix dernières années : en 2010, la Hongrie comptait 1,25 enfant par femme ; en 2021, 1,6 enfant par femme. C’est encore trop peu, mais une politique nataliste s’évalue sur le long terme, à l’aune d’une génération. Actuellement, la crise économique due en partie à la gestion de la crise sanitaire mais aussi aux conséquences des sanctions appliquées à la Russie fragilisent cette entreprise.

Mais plus largement, au-delà même de la survie et de l’avenir d’un pays, cette politique nataliste a le mérite de mettre au centre des décisions politiques au sens noble un enjeu essentiel : le renouvellement des générations.

Les mesures favorables aux familles sont la pierre angulaire du maintien de l’identité d’un pays mais aussi de la survie de son système social.

Nous l’évoquions récemment, le Danemark a choisi pour cela de réduire drastiquement l’immigration.

Le lien avec la problématique des retraites, sujet crucial non seulement en France mais partout dans une Europe vieillissante, est évident, naturel. Et pourtant, il semble que le sujet tabou de cette réforme française des retraites soit bien l’incitation à la natalité : comme l’explique Jean-Thomas Lesueur, directeur de l’Institut Thomas More dans une tribune parue dans Le FigaroVox :

Le système par répartition est fondé sur une solidarité intergénérationnelle qui se conjugue au présent immédiat. Les cotisations d’aujourd’hui servent à payer les retraites d’aujourd’hui. Pour se maintenir à l’équilibre et ne pas devenir écrasant pour les travailleurs, il a besoin d’un nombre important de cotisants. Les chiffres sont connus et répétés à l’envi à chaque nouvelle réforme: alors qu’on comptait plus de 4 cotisants pour 1 retraité en 1960, il y en a 1,7 aujourd’hui.

L’adoption d’une vraie politique familiale en France est d’une urgence vitale.

En faisant le choix de toujours plus d’immigration, anarchique, sans contrôle et au détriment de la survie physique, morale et spirituelle des Français, le gouvernement actuel comme ceux qui l’ont précédé porte une responsabilité historique. La France a fait depuis longtemps le choix d’une politique d’aide sociale, de chèques-minutes, au détriment d’une politique familiale. Cela procède évidemment d’une vision postmoderne de la société, composée désormais d’individus atomisés, de moins en moins réunis en corps social. Le report de l’âge de la retraite, actuel pont de cristallisation, n’est qu’une arme de distraction médiatique massive.

La Hongrie nous montre une voie opposant immigration et natalité autochtone. Bien loin de la petite case médiatique « extrême-droite-xénophobe » dans laquelle il est si pratique de l’enfermer, la politique menée par Viktor Orbán montre la nécessité d’agir sur le temps long, face à l’Histoire, pour le bien commun de l’ensemble de la société.

Marie d’Armagnac pour Boulevard Voltaire.

Je rajoute une vidéo d’une interview d’Eugénie Bastié au micro de Dimitri Pavlenko sur Euripe 1 :

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