Enseignants : doit-on les accabler ou les plaindre ?

Publié par le 10 Juil, 2025 dans Blog | 3 commentaires

Enseignants : doit-on les accabler ou les plaindre ?

Le titre de cet article est une question que je me pose régulièrement. Personnellement, à part une ou deux exceptions, je garde une opinion extrêmement positive des enseignants qui ont accompagné ma scolarité.

Je me rappelle de leur sévérité et du respect qu’ils obtenaient naturellement de leurs élèves.

Le travail que les instituteurs exigeaient de leurs élèves était, je m’en rends compte, sans commune mesure avec la complaisance des enseignants d’aujourd’hui.

A titre d’anecdote, je me souviens d’un exercice qu’un enseignant en français nous imposait. Un travail qui lui vaudrait, aujourd’hui, une bronca dans la classe et une exclusion immédiate de l’Education nationale (EN) pour cruauté mentale !

Cela commençait par une dictée d’une demi-page suivie de l’analyse de chaque mot, et le l’analyse grammaticale de chaque phrase et proposition du texte !

Pour en revenir à la question de mon titre, dans quel état d’esprit sont aujourd’hui les enseignants, notamment du primaire, quand ils prennent connaissance des classements internationaux PISA qui mesurent l’écroulement du niveau des élèves en français et en mathématiques ?

Font-ils leur examen de conscience ou bien pointent-ils toujours le manque de moyens ?

Les enseignants votent majoritairement à gauche et la gauche a la main-mise sur l’enseignement depuis de nombreuses décennies. Même durant des législatures de droite, les ministres de l’EN se sont pliés, à l’instar de François Bayrou, au bon vouloir des syndicats d’enseignants… tous de gauche.

Ne pensent-ils pas parfois que c’est l’idéologie de l’égalitarisme propre à la gauche qui a conduit l’EN dans le marasme ? Le collège unique (mis en place par la droite !), la suppression des notes et des classements, celle des filières d’excellence, pour éviter toute discrimination, le laxisme en matière d’orthographe, la suppression de l’autorité de l’enseignant, ne sont-ils pas responsables de l’écroulement du niveau ?

J’essaye de trouver des excuses aux enseignants mais j’ai beaucoup de mal !

En tout cas, je ne leur pardonnerai jamais d’avoir laissé entrer le wokisme et la théorie du genre à l’école sans parler du scandaleux projet d’éducation sexuelle à l’école (EVARS)

Voici un article de la Lettre patriote qui partage mon sentiment :

Un pays où les collégiens ne savent plus lire ni compter …
mais où l’on maîtrise parfaitement l’écriture inclusive

Le chiffre est tombé comme une gifle : moins de la moitié des élèves de troisième ont le niveau attendu en français et en mathématiques. Et ce n’est pas un journal de droite qui l’affirme, mais le ministère de l’Éducation nationale lui-même, dans un rapport officiel publié ce mercredi. Que reste-t-il alors de l’école républicaine ? Un champ de ruines idéologiques, où l’on sacrifie les savoirs fondamentaux sur l’autel du wokisme pédagogique.

Des collégiens en échec massif … et l’Éducation nationale en plein déni

46,6 % des élèves de 3ᵉ maîtrisent le français à un niveau « satisfaisant ». En mathématiques, ils sont 45,7 %. C’est-à-dire que plus d’un collégien sur deux n’a pas acquis les bases nécessaires à la fin du cycle secondaire obligatoire. Faut-il vraiment s’en étonner quand on voit ce qu’est devenu le collège aujourd’hui : plus un lieu d’instruction, mais un atelier de fabrication de « vivre-ensemble », de sensibilisation à l’égalité des genres et d’initiation aux combats sociétaux à la mode.

Quant aux professeurs, lorsqu’ils ne sont pas eux-mêmes découragés, ils doivent obéir à des programmes toujours plus vides, toujours plus politiques. On n’apprend plus aux élèves à lire Hugo ou à résoudre des équations : on leur enseigne la « déconstruction » du langage, les biais cognitifs de la grammaire et la critique de l’ordre patriarcal.

L’école des inégalités … fabriquées par l’école elle-même

Le plus accablant dans ce rapport ? Les inégalités sociales et territoriales explosent. En REP et REP+, les résultats sont catastrophiques. L’école n’est plus un outil d’émancipation, c’est devenu une machine à fabriquer des exclus.

On découvre aussi que près de 17 % des élèves de 3ᵉ n’ont pas le niveau de lecture d’un élève de CM2. Oui, vous avez bien lu. Cela signifie que des enfants vont quitter le collège sans savoir véritablement lire un texte simple. Mais au lieu de revenir à l’autorité, aux savoirs, au mérite, que fait le ministère ? Il lance un « plan Filles et maths » , pour corriger des inégalités de genre. Pathétique diversion.

Un effondrement programmé par l’idéologie

Tout cela n’est pas un accident. C’est le fruit d’un demi-siècle de pédagogisme, d’expérimentations ruineuses, d’égalitarisme dévoyé. On a supprimé les notes, brisé les filières d’excellence, refusé le redoublement, imposé des méthodes dites « bienveillantes » qui ont surtout produit des générations entières d’élèves incultes et désarmés. L’orthographe est devenue élitiste, la grammaire ringarde, les dictées discriminantes. Voilà le résultat.

Pendant ce temps, les pays voisins avancent, et nous dégringolons dans tous les classements internationaux.

L’école française ne veut plus transmettre, elle veut « éveiller », « ouvrir », « sensibiliser ». Résultat : nos enfants ne savent plus lire, ni écrire, ni compter, mais on leur enseigne l’usage du pronom “iel” et le respect de toutes les susceptibilités minoritaires.

Ce désastre n’est pas une simple affaire de chiffres. C’est un effondrement civilisationnel. Un pays où la moitié des adolescents ne maîtrisent plus leur propre langue est un pays qui perd sa mémoire, son esprit critique, sa liberté.

Et pendant qu’on célèbre la disparition du latin, qu’on moque la règle de trois et qu’on discute de la visibilité des minorités à la cantine, la République se vide de son contenu.

Le savoir n’est pas de droite. Mais l’ignorance, elle, est toujours au service du pouvoir.

Monica Lefèvre pour la Lettre patriote.

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3 Réponses à “Enseignants : doit-on les accabler ou les plaindre ?”

  1. Depuis ses décennies, l’Etat travaille à couler la culture, et impose sa saleté à l’école pour aussi pourrir les gosses.
    L’Etat travaille contre nous à ce que l’on constate, car ce n’est pas les exemples du passé qui manquent pour relever la barre et dans tous les domaines.
    Le manque de volonté pour relever la France a bon dos. C’est volontaire puisqu’aucun ne change la donne.
    C’est donc une politique VOULUE pour couler la France.

  2. Ils ne savent pour ainsi dire pas lire mais ils sauront nommer d’après des dessins explicatifs les organes sexuels et les pratiques qui vont avec.

    Quel progrès!

    La honte!

    L’apprentissage des fondamentaux ce n’est pas une question d’argent, de budget mais une volonté de casser les apprentissages pour mener la populace sans culture ni libre arbitre à la baguette par une élite qui elle ne met pas ses gosses dans le public!

    • Quand je dis public, je pense à certains départements et quelques villes bien pourries par tout un tas de phénomènes, idéologiques, culturelles, politiques etc………

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