Et si l’on « dé-subventionnait » la gauche !

Publié par le 17 Sep, 2020 dans Blog | 0 commentaire

Et si l’on « dé-subventionnait » la gauche !

A droite, nous ne sommes pas aidés !

On nous répète que nos idées sont majoritaires dans le pays et pourtant, le pouvoir nous échappe !

Outre, la molesse et parfois la lâcheté de ses leaders, la droite doit faire face à des ennemis redoutables dont les principaux sont :
– le monde de la culture,
– les médias dans leur forte majorité,
– la justice.

Et le pire dans tout ça, c’est que nous, peuple de droite, nous participons, avec nos impôts, au financement des deux premiers : culture et médias. Pour nous, c’est la double peine !

La première chose à faire, si un jour la droite revient au pouvoir, ce serait de dé-subventionner la gauche en asséchant financièrement ses supporters les plus zélés.

Mais la droite en aura t-elle seulement le courage ?

Pour illustrer ce parti pris du monde de la culture, noyauté par la gauche depuis toujours, et qui n’a reconnu, comme ministre de la culture, que l’unique Jack Lang, voici un article paru dans le Club de Valeurs actuelles, sous la plume de Anne-Sophie Nogaret :

Surenchère indigéniste : quand le monde de
la culture devient le porte-voix du racialisme

 

Le multiculturalisme et le racialisme diffusent insidieusement au sein de la société française. L’entrisme des indigénistes a payé : la culture subventionnée est désormais son meilleur porte-voix, constate l’enseignante et essayiste Anne-Sophie Nogaret.

On l’a vue défiler dans la rue sans autorisation au nom de Black lives matter, on l’enseigne à l’université et dans les grandes écoles, les media s’en gargarisent, la publicité aussi, qui représente le plus souvent le couple français moyen en union mixte : la problématique de la « race » est devenue pour les français une récurrence. La loi Taubira du 21 mai 2001 a fait de l’esclavage un crime contre l’humanité ? Macron en Algérie a de la même façon défini la colonisation. Voilà qui ne pouvait mieux alimenter le logiciel victimaire des tenants de l’indigénisme. Ces derniers pour rappel s’appuient sur un présupposé en forme de dogme : le « Blanc », quoi qu’il fasse, dise ou pense, est par essence dominateur, bourreau passé présent et à venir de tous ceux qui ne lui ressemblent pas.

Le monde de la culture, relais assidu de la propagande multiculturaliste

Parmi les relais assidus de cette idéologie multiculturaliste aux relents racistes et revanchards figure en bonne place ce que la technocratie a appelé le « monde de la culture ». La création culturelle en France est en effet subventionnée : arts vivants, cinéma, art contemporain bénéficient, directement ou non, des largesses publiques. Ces dernières sont censées garantir une certaine exigence, que mettraient à mal le grand public et son goût bien connu pour la facilité. Cela peut se comprendre. Comme peut se comprendre qu’à ce souci d’élever le niveau artistique se conjugue l’intérêt politique : créer la dépendance économique des artistes envers l’Etat fait de ceux-ci à la fois des obligés et une courroie de transmission. Rien que de très classique. Mais lorsque l’Etat, membre de l’Union Européenne, n’est plus souverain, lorsque ladite UE est par nature perméable au soft power américain, l’artiste devient alors à son insu, plus que le porte-parole d’une politique d’Etat, le vecteur actif d’une idéologie mondialisée.

Cette idéologie qui porte le beau nom de progressisme se fonde en réalité sur la défense des « minorités », c’est-à-dire dans l’acception contemporaine du terme, de tous les « dominés » parfois auto-proclamés : femmes, transsexuels, noirs, migrants, musulmans, handicapés, etc.

La manne financière et la force de tir institutionnelle que présente le monde de la culture français n’a pas échappé aux indigénistes, qui grâce à l’intersectionnalité (reformulation moderne de la convergence des luttes trotskiste, qui permet de combiner sa cause à celle d’autres « minorités-dominées » comme les femmes ou les LGBT), peuvent réaliser tranquillement leur agenda aux frais du contribuable. Ainsi, en 2015, le ministère de la culture crée le Collège de la diversité. Françoise Vergès, grande amie du parti des Indigènes de la République (PIR), présidente et cofondatrice de « Décoloniser les arts » en définit la feuille de route : constat d’une sous-représentation des noirs et des arabes dans la culture, préconisation de quotas ethniques en vue d’y remédier. La diversité en l’occurrence est bien donc « raciale ». Le décolonialisme et l’intersectionnalité définissent depuis la politique culturelle de la France. Citons l’édition 2018 du festival d’Avignon, qui « explore les questions du genre et de la transidentité, avec une très forte participation des artistes du monde arabe » et inscrit cette même année au programme Rokhaya Diallo et Virginie Despentes.

Citons aussi, plus actuelle, l’exposition Hexagone, initialement programmée aux Rencontres d’Arles, qui après l’annulation de celles-ci, est présentée dans les halls de la gare de Lyon à Paris et à Avignon. Financée par le ministère de la culture et l’Agence nationale de la cohésion des territoires, Hexagone affiche ses intentions : « Du roman national à la fresque multiculturelle » annonce entre autres le dossier de presse. Destinée à photographier des Français comme son nom l’indique, elle présente aussi, pour certains des photographiés, des extraits de leur discours. Une responsable associative s’occupant de migrants :

« Pour moi, ces jeunes qui voyagent et viennent nous bousculer sont des précurseurs ; ils indiquent la manière de vivre qui devra être la nôtre demain. »

Être français, c’est aussi être un sang-mêlé : l’une mentionne son origine polonaise, l’autre son ascendance afro-américaine. Etre français, c’est être musulman visible, signifié par la barbe et le port du voile. Quant aux français sans origine ou religion exogènes, apparentes ou proclamées, ils sont montrés en membres du RN, associés à un ancien combattant mutilé arborant le drapeau. Ce sont des identitaires : on comprend bien ce qu’il faut en penser. D’autres en revanche sont citoyens du monde : « Français, c’est avant tout être européen. Je suis né humain, terrien » dit un des photographiés. On comprend que celui-là, contrairement aux précédents, n’est pas de la France rance. Pour donner au mot d’ordre institutionnel et diversitaire sa peine mesure, Éric Bouvet et Yan Morvan, les auteurs de l’exposition, n’ont pas oublié de photographier handicapés et personnes possiblement transsexuelles ou « travailleuses du sexe ».

Pour obtenir des financements, l’artiste doit montrer qu’il s’inscrit dans l’idéologie ambiante. Or, celle-ci n’est pas nécessairement accordée à sa pensée propre. Ainsi Maimouna Doucouré, cinéaste de talent et féministe universaliste, qui a réalisé Mignonnes, film sans ambiguïté sur l’aliénation polygamique. Pendant la promotion, elle s’est mise soudainement à invoquer Assa Traoré, chantre de la polygamie heureuse, et à reprendre le discours d’Aissa Maiga sur le manque de noirs au cinéma…

Là est sans doute le pire : non pas tant la promotion de gens médiocres et sans talent que la mise au pas idéologique d’artistes véritables.

Anne-Sophie Nogaret pour le Club de Valeurs actuelles.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *