Et si un journaliste de droite s’était tué en avion …

Publié par le 17 Août, 2023 dans Blog | 6 commentaires

Et si un journaliste de droite s’était tué en avion …

Il est dans les us et coutumes en vigueur en France, lors du décès d’une personnalité, d’oublier tous ses défauts, ses fautes, pour ne retenir que ses qualités.

Régis de Castelnau a rappelé les trois attitudes possibles face à un décès :

1) Écouter les Romains disant « de mortuis nil nisi bonum » (d’un mort on ne doit dire que du bien).

2) S’inspirer de Voltaire : « Nous devons des égards aux vivants, aux morts nous ne devons que la vérité ».

3) Suivre mon cher Donald Westlake : « D’un mort, si vous ne pouvez pas dire de mal, ne dites rien ».

CNews a choisi la première attitude et toute la journée d’hier, sur la chaine où Gérard Leclerc avait son rond de serviette, ce ne fut qu’hommages à commencer par l’édito de Pascal Praud.

Quant à moi, j’opte pour la deuxième attitude, dérogeant ainsi à la règle commune, je n’aurai pas l’hypocrisie de prétendre que j’aimais ce journaliste.

Le qualificatif qui me venait en premier à son image, c’est le sectarisme. Mais toute la journée, j’ai entendu ses collègues de CNews dire qu’il n’était pas sectaire. Je consens donc à retirer ce qualificatif qui, effectivement, colle mal avec un journaliste très à gauche qui acceptait de se commettre sur une chaine d’infos que certains ministres qualifient de chaine d’extrême droite !

Mais cela ne retire pas d’autres griefs que je lui reproche comme une certaine mauvaise foi dans ses argumentations. J’ai en tête sa défense inconditionnelle des vaccins ARN démentie, chaque jour qui passe, par leur inefficacité prouvée et la surmortalité réelle qu’ils ont entrainée (voir la vidéo en fin d’article).

Comme le clame le titre de ce blog, je suis fier d’être de droite !

Car la droite, hier, a donné une leçon d’ouverture d’esprit à la gauche.

J’ai la conviction que si un journaliste de droite s’était tué en avion, on n’aurait pas assisté à ce déversement d’hommages, dans la presse de gauche.

Imaginons par exemple, le décès de Geoffroy Lejeune ou de Jean Messiha, longue vie à eux !

Jamais la presse de gauche n’aurait vanté le parcours professionnel fulgurant du premier et les qualités de bretteur et de débatteur du second. Pour elle, cela n’aurait été qu’un fait divers !

Mais pour commencer, jamais un journaliste de droite ne pourrait avoir son rond de serviette à France Inter ou même à BFM TV !

La droite, contrairement à la gauche n’est pas sectaire et n’a jamais prétendu représenter le camp du bien !

Même si je n’aimais pas Gérard Leclerc, je considérais qu’il avait tout à fait sa place de contradicteur sur une chaine d’infos de droite. Je ne l’aimais pas mais je le respectais en tant qu’adversaire.

C’est la position de Gabrielle Cluzel dans cet article de Boulevard Voltaire que je trouve très équilibré sur le cas Gérard Leclerc :

Il est des adversaires que l’on respecte : Gérard Leclerc était de ceux-là

Gérard Leclerc, 71 ans, est mort tragiquement, le 15 août, aux commandes de son avion de tourisme alors qu’il se rendait à La Baule afin d’assister à un concert de son demi-frère Julien Clerc (Paul-Alain Leclerc, de son vrai nom).

Gabrielle Cluzel

« Vous ne savez ni le jour ni l’heure. » C’est dans la torpeur de l’été, une saison faite pour le plaisir où l’on s’imagine que rien de vraiment grave ne peut arriver, que cette phrase prophétique prend tout son terrible sens. La brutalité du drame a frappé le monde médiatique. Mais pas seulement : Gérard Leclerc, qui a officié, pêle-mêle, à Europe 1, à Radio Classique, à France 2, France 3, à LCP et, jusqu’à ces derniers jours, à CNews, était avant tout un journaliste politique, et de Jean Messiha à Anne Hidalgo en passant par Nicolas Sarkozy et Jordan Bardella, tout le spectre politique français lui a rendu hommage.

Au-delà de la compassion pour la famille – Gérard Leclerc était marié et père de trois enfants – qu’inspire ce décès, du respect naturel dû à tout défunt, et sans tomber dans l’hagiographie convenue à laquelle chacun se sent obligé de sacrifier lorsqu’une star disparaît, je tenais à dire quelques mots pour celui que j’ai eu souvent l’occasion d’affronter en débat et avec lequel, il faut bien l’avouer, j’étais à peu près en désaccord sur tout, et plus encore. J’ai trouvé ses analyses horripilantes aussi souvent qu’il a trouvé mes propos agaçants. Une brève recherche dans les archives de CNews nous montre invariablement, chacun dans un coin du plateau, lever au ciel des yeux excédés. Il me serait difficile de le qualifier d’ami. Mais il est des adversaires que l’on respecte : Gérard Leclerc est de ceux-là.

Peut-être – et même sans doute – n’aurais-je pas eu le même avis si CNews ne m’avait pas donné l’occasion de côtoyer celui que j’ai considéré pendant longtemps …

… comme un mandarin condescendant et consensuel, épousant toutes les folies du temps et les défendant doctement sans se poser de questions.

J’ai découvert que Gérard Leclerc n’était pas « que » cela. Il savait aussi être courtois, ne considérant pas, à l’instar de certains, ses contradicteurs de droite comme des lépreux bas de plafond infréquentables quand il les croisait dans les couloirs, et surtout acceptant le débat. Sa présence à CNews en était la preuve.

Loin de raser les murs et de regarder le bout des ses pieds quand, d’aventure, il les croisait dans les couloirs, il trouvait un mot gentil. Surtout, il aimait le débat. Ce débat que ses compagnons de route exècrent dès qu’il sort des cinquante nuances de gauche. Aux yeux de nombre de ses amis de gauche qui, aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, lui tressent des couronnes de lauriers, cette simple participation faisait figure de tache indélébile. En un temps de sectarisme rarement atteint – que ne peuvent réellement mesurer que ceux qui baignent dans le monde médiatique -, elle était une indéniable preuve de courage. À sa façon, il a œuvré pour la pluralité de la presse et la liberté d’expression. Que Gérard Leclerc repose en paix.

Gabrielle Leclerc pour Boulevard Voltaire.

Un exemple de mauvaise foi de Gérard Leclerc :

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6 Réponses à “Et si un journaliste de droite s’était tué en avion …”

  1. Si le paradis et l’enfer existe, nombres de journalistes iront en enfer, cet homme en ferait partie, dont largement plus de 80 a 90% des « elites » en france.

  2. https://www.dailymotion.com/video/x7zmamx
    SUR DAILYMOTION GOLDNADEL sourit

    un petit arrêt cardiaque en plein vol ? vaccination COVID??? mais non mais Non PAS POSSIBLE mais SI MAIS SI J’avais horreur rien qu’à le voir à l’écran je changeais de chaine

  3. J Leclerc, un homme de goche, imbue de ses idealismes, avait beaucoup de difficulté a comprendre ce qu’un enfant de 5 ans aurait compris.

    Venu d’une goche de type mitterand, imbue de ces idées, souvent impermeable a la verité, au bon sens, au rationnel,
    planant souvent dans des idées farfelus,
    il incarne cette goche de zozos, qui suivent comme des moutons une ideologie, un ordre du parti,
    et les defend jusqu’au bout, meme si le peuple n’en veut pas.

    Il fait parti de cette goche qui pense etre des intellectuels,
    alors que ce ne sont que des abrutis, souvent des imbeciles, voire des cretins.

    Sur le plan humain il ne fait pas parti des plus mauvais, il y a largement pire que lui, d’autant que comme il etait limité, sa connerie trop visible ne le rendait pas trop perversif envers la société pourvu que l’on le suveillait.

    Cependant comme toute la goche, et leurs idées loufoque ou debile, il a pu faire, comme ses confreres, beaucoup de mal dans la société et au peuple.

    Un gogoche qui vivait tres bien le capitalisme, avait beaucoup d’argent, comme tous les journalistes de goche,
    et avait beaucoup d’idée que les autres devait vivre sauf lui, faisant comme la goche.

    Il est issue d’une goche ancienne, qui se cherchait, qui ne sait pas tres bien ce qu’est la goche, et pour cela, il n’etait pas le plus mauvais,
    les journalistes de goche actuel, plus jeunes ont remplacés le doute de cette goche ancienne, par de l’ideologie debile ( qui leur va bien ),
    et qui interdit que l’on argumente, debatte, doute, pense, reflechisse…

    Sur ces bases anciennes, NON J Leclerc n’etait pas le plus mauvais car assez limité intellectuellement et con, comme la plupart de la goche, ce qui mettait la puce a l’oreille des telespetateurs.

  4. je ne l’aimais pas du tout, il est mort paix à son ame. Certains disent qu’il n’était pas sectaire, je veux bien l’entendre pour ce qui est de débattre avec des adversaires, mais il était sectaire dans ses opinions, homme de gauche, toujours à défendre macron et darmanin que ça en devenait suspicieux, il n’avait rien plus du journaliste sérieux, il ressemblait de plus en plus à un influenceur, voir un propagandiste, toujours à défendre l’immigration ne supportant pas qu’on parle de grand remplacement dans certains quartiers alors que le constat est criant de réalité, refusant le lien immigrés délinquants, insistant toujours sur le fait que ces délinquants sont français, mais omettant leurs origines etc… Il m’insuportait, voir il m’horripilait. J’ai fini par couper le son lorsqu’il prenait la parole, Joffrin me fait le même effet.

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