Europe : le fiasco des voitures électriques

Publié par le 20 Mai, 2024 dans Blog | 1 commentaire

Europe : le fiasco des voitures électriques

J’ai relayé ici de nombreux articles argumentés contestant la cause anthropique du réchauffement climatique.

Que ce soit l’influence du soleil ou les cycles incessants de glaciation et de réchauffement observés depuis des millénaires, on peut trouver, ailleurs que dans la production de CO2, les causes du réchauffement observé.

La moindre des choses serait de poursuivre les études sur ces causes en cessant de ne suivre que les seules recommandations du GIEC. Pourquoi ne pas organiser une grande conférence mondiale en invitant les vrais spécialistes du climat pour les confronter aux thèses du GIEC ?

Or, la Commission européenne ne fait rien de tout ça et s’est lancée dans une fuite en avant irresponsable en interdisant la production de moteurs thermiques à partir de 2035.

C’est une pure folie industrielle qui va ruiner l’Europe !

Il suffit, pour s’en convaincre, de regarder la carte du monde qui figure les pays qui ont interdit les moteurs thermiques :

Etonnant, non ?

Voici un article paru dans le Saker Francophone qui tire le bilan de la politique européenne dans le domaine des énergies :

Politique européenne : un premier bilan
des grandes décisions sur les véhicules électriques

Cela fait des dizaines d’années que l’on “construit” une Union européenne supra-nationale, justifiée par l’idée que les États nationaux sont trop égoïstes pour pouvoir servir, et encore moins entrapercevoir le bien commun. Il est peut-être temps, à l’approche des élections d’une représentation populaire, d’établir un bilan de cette “construction”. Nous avons décidé ici de contribuer à ce bilan sur un plan important : la protection de l’environnement, les transports et l’énergie. Tout cela se cristallise autour du véhicule électrique.

Le B-A BA de la conduite du changement

Dans leur immense sagesse supranationale, au service du bien commun et au-dessus des égoïsmes étatiques, les institutions supranationales, commission en-tête, et son parlement servile et corrompu dans son sillage, ont adopté fin 2022 une décision qui n’a échappé à l’attention de personne : l’interdiction de facto des ventes de voitures et véhicules utilitaires légers neufs à essence et diesel, ainsi que des hybrides d’ici à 2035. Une décision énorme, qui aura forcément été méticuleusement étudiée, du fait des colossales conséquences qu’elle porte sur des sujets aussi divers que :

  • L’écosystème des entreprises agissant dans le domaine du transport automobile. En jeu, des emplois, des évolutions normatives colossales, des chaînes d’approvisionnement à revoir, etc.
  • L’organisation des infrastructures. Prévoir des bornes de recharge en nombre, des moyens de production électrique à la hauteur, équiper la population, y compris les personnes qui ne disposent pas d’une place de parking dédié.
  • Le coût d’achat, de maintenance, d’assurance, pour le citoyen. La durée de vie des véhicules ainsi produits.
  • Le maintien en condition de sécurité du parc — il faut savoir qu’un objet doté de batteries, a fortiori s’il est en charge, peut prendre feu spontanément très rapidement, et que l’incendie qui en résulte est particulièrement difficile à contenir, et encore plus à éteindre.

Auraient forcément également dû être étudiés, de toute évidence, les prémisses même de l’idée fondamentale, à savoir que le remplacement du parc thermique vers un parc électrique est de nature à diminuer la pollution ; étude réalisée sur l’ensemble du cycle de vie des véhicules : comprenant leur conception, leur mise au point, leurs tests, l’industrialisation de leur fabrication, leur fabrication, leur transport, leur maintenance, leur recyclage.

Le simple fait qu’un véhicule ne produit pas de CO2 pendant qu’il roule ne constitue qu’un tout petit aspect de tout ce cycle.

Bien entendu, de la part d’organisations aussi empressées à produire des montagnes de normes, de processus de vérification, de spécifications, il va de soi que le Citoyen européen pouvait attendre de la part de la sage Commission européenne qu’elle s’applique à elle-même ce niveau normatif : qu’elle conduise et justifie une décision politico-industrielle de cette ampleur par des études et des processus à la hauteur des enjeux.

Ce qui s’est réellement produit

Ce qui s’est produit est tout autre. La Commission européenne, pilotée par des idéologues bien pensants, a pris cette décision sans consulter aucun acteur du marché, sans mener d’étude de préparation. Il a simplement été décidé d’appliquer ce changement, et que tout le réel allait s’adapter.

Nous ne décrétons pas cette idée de notre propre chef. Ce sont les experts issus de l’industrie, et le marché lui-même, qui le disent.

Voici ce que monsieur Jean-Dominique Sénard, président de Renault, le 20 mars 2024, lors d’une audition face au Sénat français, a trouvé à exprimer :

On se rendait déjà compte, depuis quelques mois, que les ventes de véhicules électriques, dès lors que les aides publiques à l’achat se tarissent, ont une tendance unifiée dans tous les pays à s’effondrer. Voici quelques articles de presse qui en témoignent :

En parallèle de cela, les personnes qui ont accepté d’acheter en premier des véhicules électriques se rendent compte qu’il est particulièrement difficile de les revendre sur le second marché : la décote subie par un véhicule électrique d’occasion est très significativement supérieure à celle d’un véhicule thermique. Marché de l’occasion : un autre orage sur la voie de l’adoption de masse des véhicules électriqueswardsauto.com.

Et quand on y prête attention, on trouve pour dire du bien inconditionnel des véhicules électriques les acteurs de la communication comme les hommes politiques, les journalistes… Mais les ingénieurs, dans leur écrasante majorité, se montrent nettement plus prudents, et ce depuis de nombreuses années.

Un désastre annoncé

Ce qui est en train de se produire est un désastre industriel majeur, à l’échelle du continent européen, piloté, voulu, assumé par des élites totalement déconnectées et corrompues. Nous avons financé à grands frais des institutions européennes totalement dysfonctionnelles. Bien entendu, ce désastre se retrouve sur d’autres sujets, tels que la viabilité de la monnaie Euro, un engagement géopolitique délirant dans la guerre en Ukraine, une politique sanitaire plus que dommageable…

En vérité, on peinerait à trouver un seul domaine dans lequel ces institutions apportent quelque chose de significativement bon pour le citoyen européen.

On va continuer de nous expliquer qu’il faut plus d’Europe pour résoudre ces problèmes. De notre côté, nous pensons que plus d’Europe correspond simplement à plus de déconnexion vis-à-vis du réel, et donc encore plus de désastre.

Merci à la chaîne youtube Voitures et Ingénierie pour la persistante pertinence de ses analyses. Elle aura grandement inspiré et apporté des sources à la prise d’angle du présent article.

José Martí pour le Saker Francophone.

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Une réponse à “Europe : le fiasco des voitures électriques”

  1. Il y a erreur, remplaçons deconnexion avec la volonté reelle de detruire les nations, un, par le grand remplacement.
    Deux, par des mesures qui nuisent continuellement a l’europe que le simple bon sens refuserait, et jamais imposé aux pays non europeen, de sorte que l’on ce tire volontairement, je dis bien volontairement une balle dans le pied.
    Donc, ces choix imbeciles comme le tout electrique polluant lui aussi, dépendant d’une electricité trois fois trop chere et a la merci de la concurrence europeenne n’est que l’un de ses choix, sous le pretexte de limiter la pollution, mais il faut savoir, et Zemmour nous l’a annoncé, que l’industrie automobile ne represente que 5% de la polution, le reste etant de source industrielle, des avions et des grands bateaux.
    Cela, « ils » ne vous le diront pas, mais c’est toujours le peuple qui en patit, en plus, ils limitent considerablement le parcours des véhicules, une forme de limitation de nos liberté pour etre plus controlable.
    En plus, si le tout était électrique, il suffit une greve generale de l’electricité voulu ou imposé par les syndicats, pour paralyser tout le pays, volontairement, si celui ci par ex ce revoltait devant les lois de plus en plus liberticides et…débiles.
    C’est un moyen de controle suplémentaire par ce biais pour les gouvernants de plus en plus anti-peuples en europe qui ne peuvent y voir qu’un avantage sous cet angle là pour mieux réprimer les futures revoltes en limitant leurs parcours.
    Et comme la tendance est toujours plus a la dictature ideologiques, ne nous faisons pas d’illusions sur leurs intentions.

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