France Inter : « l’entre nous » écolo-gauchisant

Publié par le 28 Avr, 2023 dans Blog | 2 commentaires

France Inter :  « l’entre nous » écolo-gauchisant

Je relaye régulièrement ici les articles de l’IREF (Institut de recherches économiques et fiscales).

On y trouve habituellement des tribunes sur l’économie, sur le libéralisme, parfois sur l’écologie et le réchauffement climatique.

Mais ce matin, j’ai été interpellé par un sujet inhabituel traité par l’IREF : une attaque frontale contre France Inter, la radio de service public et son gauchisme militant.

Comme quoi il n’y a pas que Gilles-William Goldnadel qui se plaint de France Inter qu’il a d’ailleurs surnommé : « l’odieux visuel de sévices publics » !

France Inter, la radio championne des « Fake News »

« Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand »

disait Radio Londres sous l’Occupation. Aujourd’hui, en ces temps de révolte contre un président démocratiquement élu il y a moins d’un an, France Inter, station amirale de la radiodiffusion publique, raconte aussi n’importe quoi.

Le slogan triomphant et trompeur de France Inter remonte au moins à janvier 2022

Elle nous trompe d’abord avec ses nouvelles publicités, financées par les contribuables. France Inter affirme attirer plus de 7 millions d’auditeurs quotidiens (+ 130.000 sur un an). Conclusion en gros caractères: « Jamais une radio n’aura rassemblé autant de monde ! ». C’est totalement faux. Dans les années 80, plusieurs stations en France recueillaient une audience bien plus élevée. RTL en particulier était encore  la première radio de France avec 8, 29 millions d’auditeurs en 1995. Philippe Labro y était alors à la manœuvre, au 22 Rue Bayard.

On passera aussi sur ce petit émetteur qu’est la BBC avec un record d’audience de 438 millions de Terriens en mars 2020. Rien qu’aux États-Unis, 7,5 millions d’auditeurs radiophoniques sont encore branchés chaque semaine sur BBC World Service.

Le slogan triomphant et trompeur de France Inter remonte au moins à janvier 2022. À l’époque la vantardise de la station rouge s’accompagnait au moins d’un astérisque précisant la source des chiffres : le sondage de référence Médiamétrie lancé en 2002. Avant cette date, c’était la préhistoire ? La TSF n’avait pas été inventée ? Aujourd’hui, France Inter se dispense de cette référence. Le narratif mensonger est devenu réalité. « On était la plus grande radio de l’histoire en janvier 2022, avec 6.959.000 auditeurs quotidiens. On l’est encore plus aujourd’hui ».

Rappelons au passage que le sondage Médiamétrie repose sur un questionnaire téléphonique. Il ne s’agit pas d’une mesure effective. L’audience télévisée en revanche est établie sur la base de données collectées par des boîtiers électroniques. Elle est donc vérifiable. Les sondages de Médiamétrie sur l’audience radio restent des approximations.

Peu importe ! C’est un « fake news » – crime que Radio France affirme avec prétention pourfendre sans relâche –  qui est devenu le fondement de sa promotion.

France Inter prétend par ailleurs de manière quotidienne être, avec les autres chaînes financées par votre argent, « le garant de l’indépendance et de la qualité de l’information ». Sans Radio France, les Français ne seraient donc pas correctement informés ! Bon sang, mais c’est bien sûr ! Ils seraient manipulés par des forces de l’argent. De riches capitalistes comme Patrick Drahi, patron du groupe Altice et propriétaire de Libération et BFM ? Ou encore comme les épouvantables suppôts de la finance internationale que sont Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Daniel Kretinsky, actionnaires principaux du quotidien Le Monde ?

Priorité à l’activisme

France Inter trompe enfin dans sa manière de présenter l’information. Station plébiscitée par les fonctionnaires en retraite, les bobos, les grévistes professionnels, elle distille avec l’assurance des activistes subventionnés, qui se savent au-dessus de tout contrôle, une propagande anti-capitaliste qui entretient la France dans un monde parallèle, déconnecté des réalités économiques.

« Avec la réforme des retraites, je suis vraiment surpris – le mot est faible – de la ligne éditoriale adoptée par France Inter. La sympathie des journalistes pour les détracteurs de la réforme peut se comprendre, puisqu’ils sont concernés comme les autres salariés. Que la déontologie journalistique, qui doit équilibrer les opinions, disparaisse au profit d’un parti- pris généralisé en faveur des syndicats et/ou manifestants pose question. On a frisé l’intox. » explique avec justesse Brice Couturier, essayiste et ancienne grande voix de France Culture.

Pour qui n’est pas sourd, ou irrémédiablement programmé par le prêt-à-penser correct, France Inter est devenu un gigantesque « entre nous » écolo-gauchisant. Il est vrai que le créneau commercial est vaste en France pour ce public-là.

Même les voix qui jadis, par leur timbre, leur rythme, leur tonalité, étaient agréables à écouter sur les antennes publiques, ont disparu. L’important est désormais d’être politiquement correct. La voix ? Sur la radio publique, on s’en moque désormais. C’est la morgue qui l’emporte. Être strident devient une qualité si le cri porte à gauche. Pour qui a entendu et aimé les voix exceptionnelles de Gérard Sire, Jacques Chancel et Jean-Luc Hess, c’est un naufrage.

Non, la France et les riches qui voyagent en jets privés ne sont pas responsables du réchauffement climatique. Non, la France n’est pas un pays ultra-libéral, inégalitaire, en pleine dérive fasciste. Non, la gravité de l’augmentation de la dette publique n’est pas un fantasme maladif de vieux blancs colonialistes. Et pourtant, celui qui écoute France Inter ne peut qu’être convaincu du contraire. Inculquer des mensonges sur toutes les fréquences, voilà le service rendu au public.

En fait, la concurrence déloyale de sept chaînes de radio publiques (oui, sept) sur le marché radiophonique français, c’est bien là le seul vrai record de Radio France. « France Inter ment, France Inter ment, de la NUPES, elle est l’instrument ».

* D’après un témoignage recueilli pour une étude sur les médias publics

Nicolas Lecaussin pour l’IREF.

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2 Réponses à “France Inter : « l’entre nous » écolo-gauchisant”

  1. Je n’écoute plus que des radios musicales tant je suis fatigué de la propagande. Seule Europe1 semble avoir un ton différent….

  2. La goche refute la realité, elle s’enfonce dans le denie, la bassesse, la debiliée… comme france inter qui ment a tout le monde comme d’habitude.

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