Heureusement, il y a la « fachosphère ! »

Publié par le 20 Avr, 2022 dans Blog | 4 commentaires

Heureusement, il y a la « fachosphère ! »

J’ai décidé de consacrer cette journée à la dénonciation de l’absence de pluralisme dans la presse de grand chemin.

Et, en creux de saluer tous les organes de presse et les sites internet de ré-information, qui sont regroupés par la gauche bien pensante sous le vocable de « fachosphère ! »

J’ai relayé, dans mon précédent article, une tribune de Valeurs actuelles qui avait l’outrecuidance de prétendre qu’Emmanuel Macron pouvait encore perdre l’élection de dimanche prochain grâce à un sursaut des abstentionnistes.

Je souhaiterais maintenant rendre hommage à Boulevard Voltaire, vaisseau amiral de la presse de ré-information, qui, dans un article au vitriol, dénonce le parti pris des médias pour le candidat du Système.

J’ai souvent critiqué les journalistes et parfois les sociétés de rédacteurs pour leur intolérance et leur sectarisme – notamment quand elles demandaient à leur direction la tête d’Eric Zemmour – mais aujourd’hui je veux saluer la réaction de la Société des rédacteurs de Marianne qui dénonce le fait que l’actionnaire majoritaire du journal a fait caviarder la une sélectionnée conjointement par le comité de rédaction et la direction du journal afin de prendre parti pour Emmanuel Macron.

Vous trouverez leur communiqué en fin d’article.

Voici auparavant l’article de Boulevard Voltaire :

La quinzaine de la haine médiatique :
le pluralisme, perdu de vue

Crédit illustration : Boulevard Voltaire.

La quinzaine de la haine bat son plein. Comme en 2002, comme en 2017, et malgré une campagne de premier tour active mais sereine pour Marine Le Pen, Éric Zemmour jouant le rôle de paratonnerre, le système tout entier se ligue contre elle. Dans cette deuxième phase de l’élection, elle avance à découvert et devient la cible préférée d’une haine moralement obligatoire. Presse, institutions, sportifs, médecins, philosophes et hommes d’Église, tous se lèvent, avec la violence d’un tsunami, pour repousser aux périphéries du vote la candidate souverainiste.

Le cas de la presse est toujours fascinant. L’uniformité d’un monde médiatique monocolore qui oublie, le temps de l’entre-deux-tours, le pluralisme dont il se rengorge le reste du temps apparaît au grand jour. La neutralité du service public, ou au moins une simple culture du débat, relève de la chimère, toute rationalité a disparu, l’esprit critique a sombré avec le Titanic. Où sont les réactions après cet incroyable propos de Gérald Darmanin, « avec Marine Le Pen, les pauvres peuvent mourir » ?

Curieux exemple français où l’immense majorité de la presse soutient Emmanuel Macron au nom d’un antifascisme de pacotille auquel plus personne ne croit vraiment tant il est éculé, à part peut-être les pseudo-indignés de Sciences Po, de la Sorbonne et de Louis-le-Grand, ces bourgeois Biactol. Pas un grand média pour Marine Le Pen. En Italie, Il Tempo, Il Giornale, Libero ou encore l’excellent quotidien La Verità relaient une vision alternative de la société et de la vie italienne, ouvrant largement leurs colonnes aux ténors et aux idées des trois partis du centre droit italien, préparant l’alternance politique par le pluralisme des opinions exprimées. Aux États-Unis, Fox News a ouvertement soutenu le candidat puis le président Trump.

Ne nous voilons pas la face : la presse est autant un relais d’informations qu’un prescripteur d’opinions. Mais en France, l’hégémonie culturelle de la gauche, ou encore de l’extrême centre macroniste, se révèle dans sa toute-puissance illibérale.

Florilège, loin d’être exhaustif : Le Monde, qui bénéficie de 5.221.838 euros de subventions annuelles, convoque contre Marine Le Pen le ban et l’arrière-ban : c’est Claude Chirac pour qui « une seule chose compte : pas une voix ne doit manquer à Emmanuel Macron ». Le quotidien vespéral appuie en rappelant les mots de Jacques Chirac en 2007 : « Ne jamais composer avec l’extrémisme, le racisme, l’antisémitisme ou le rejet de l’autre. » Sans oublier Nicolas Sarkozy, François Hollande, Édouard Philippe. Personne ne manque à l’appel, effectivement.

Ou encore Libération,, qui reçoit chaque année 5.906.298 euros d’aides de l’État et pour qui « la campagne de Marine Le Pen est une entreprise de dissimulation ou a minima de discrétion volontaire » (18/4/2022). Libé, toujours, qui titre en une : « Police, religion, éducation, Le Pen, des racines et des haines » (19/4/2022) ou encore « L’éducation sous Marine Le Pen, le roman national d’une France uniforme » (19/4/2022).

Un peu plus loin sur la gauche, L’Humanité, quotidien de ces grands démocrates que sont les communistes : « Jamais l’extrême droite » (11/4/2022). Le quotidien d’une extrême gauche à l’agonie reçoit, chaque année, 3.305.587 euros d’aides publiques. Soit 34 centimes par exemplaire en 2019, selon le ministère de la Culture.

Dès lors, ces prises de position grossières et radicales contre Marine Le Pen s’éclairent d’un nouveau jour : au-delà du « théâtre antifasciste », comme disait Lionel Jospin (qui appelle, lui aussi, à voter Emmanuel Macron), la presse défend prosaïquement… sa survie. La menace du croquemitaine, dans un bel exemple d’infantilisation du lectorat sur le modèle de ce qui a été fait pendant la gestion du Covid avec les Français, n’est donc que le faux nez d’intérêts bien précis.

Et à ce sujet, pour expliquer ce cadenassage du système, on peut se reporter à une étude très parlante réalisée par Le Monde diplomatique en décembre 2021 : «  français, qui possède quoi ? »

Ainsi Bernard Arnault, par le biais du groupe LVMH, contrôle-t-il le groupe Les Échos ou Le Parisien, par exemple. Xavier Niel, Le Monde, mais aussi L’Obs et Le HuffPost. Les ayant droits de Bernard Tapie, le groupe La Provence, etc.

Tout un capitalisme de presse dont les détenteurs sont plus ou moins proches d’Emmanuel Macron.

Face à cela, un Vincent Bolloré qui possède le groupe Canal+, dont la chaîne tente un rééquilibrage par des débats non plus monocolores mais réellement pluralistes. La balance médiatique penche tout de même fortement d’un seul côté. À la barbe des Français, formatés et conditionnés …

… et dont les impôts assurent la survie d’un système, à leur détriment.

Marie d’Armagnac pour Boulevard Voltaire.

Voici le communiqué de la Société des rédacteurs de Marianne :

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4 Réponses à “Heureusement, il y a la « fachosphère ! »”

  1. Les pseudo progressistes n’ont pas de vrai programme et donc comme la goche, salit ces adversaire sous un tombereau d’insulte, de menace, de contrefaçon, d’invention.

    La seule strategie basée sur le canniveau qui plait tant a ces zozos.

    Sans le niveau du canniveau, ces annimaux politique et merdias serait foutu dehors depuis longtemps.

  2. Détournement de fond publics unique au monde

  3. Fox News affiche ouvertement son opinion, mais fait la différence entre l’information, et le commentaire politique, le talk show, ce que ne font pas « ceux d’en face » ABC, CNN, MSNBC qui par exemple après avoir hurlé à la désinformation et au complot depuis plus de 2 ans au sujet du portable perdu de Hunter Biden, sont obligé d’en parler, maintenant qu’une enquête fédérale est ouverte.

  4. Cette élection est une véritable mascarade.. Après celle de 2017 qui nous fut volée, celle de 2022 nous montre une fois de plus la disparition d’une saine démocratie. Comment lutter en tant que simple citoyen contre une machine à broyer les cerveaux?
    Zemmour, seul candidat à avoir compris le rôle et la mission d’un chef d’Etat, a été vilipendé, ostracisé, relégué au rang infamant de l’extrême droite, alors que ceux qui le suivaient et l’écoutaient, savaient qu’il défendait la survie d’une France millénaire et que la haine qu’on lui attribuait n’était que celle de ses détracteurs. Quel candidat autre que lui, a pu nous arracher des larmes par son discours? Pourtant, le Trocadero s’est résumé à un « Macron assassin » et Villepinte à un salut nazi, par le truchement de la machine à broyer les cerveaux.
    Nous voilà à la veille du deuxième tour et au lendemain du « débat ».
    Un Macron affalé sur sa chaise, qui par ses postures et son regard, nous balançait à la gueule « les gars, je suis là pour le fun, j’ai obtenu ce que je voulais, être assis face à MLP que je regarde avec condescendance et un brin narquois, j’ai déjà gagné et les médias dès ce soir, me considèreront comme le vainqueur du débat »…
    Tout s’est déroulé selon son plan et les médias se sont bien gardés de la moindre critique sur la désinvolture de son attitude, qui aurait fait la « une » de ces mêmes médias si MLP s’était comportée de la sorte.
    Alors, la seule chose qu’il nous reste à faire pour lutter contre ce déni de démocratie et cette machine à broyer les cerveaux, c’est résister. Résister en ne nous abstenant pas dimanche, en ne votant pas blanc, en réduisant au maximum l’écart entre les deux candidats, en nous servant de notre bulletin comme un moyen d’exister, de montrer que nous ne nous laisserons pas faire et que ce jeu de dupes n’a pas de prise sur nous. C’est une question de survie pour notre démocratie!

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