
Personne ne s’étonne, aujourd’hui, que la gauche progressiste porte atteinte à la liberté d’expression !
La Loi Gayssot de juillet 1990 fut la première loi mémorielle. Elle réprimait toute contestation de l’existence des crimes contre l’humanité qui furent définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg. Comme notamment, l’existence des chambres à gaz mises en oeuvre par les Nazis.
La Loi Taubira sur l’esclavage, loi mémorielle destinée flatter les quartiers sensibles et à ranimer la repentance des Occidentaux, qualifia l’esclavage perpétré par l’Occident de crime contre l’Humanité. Taubira avait exclu de sa loi l’esclavage arabo-musulman pour, déclarait-elle : « ne pas faire porter aux jeunes des quartiers cette responsabilité ». Les jeunes Français de souche pouvaient, quant à eux, parfaitement assumer l’héritage criminel de leurs ancêtres.
Ces dernières années, les progressistes français et européen ont tenté, par tous les moyens, de faire taire les opposants sur les réseaux sociaux comme par exemple avec le Digital Services Act (DSA) de Thierry Breton.
Le musèlement de la parole des oppositions, c’est l’ADN de la gauche !
Mais que la droite singe la gauche, en utilisant les mêmes méthodes liberticides qu’elle, est inadmissible pour le militant de droite que je suis !
C’est pourtant ce qu’ont tenté de faire 27 députés de LR et du RN avec la proposition de loi n°1535 déposée le mardi 10 juin dernier, et dont le titre devrait terrifier tout Républicain sincère :
Loi visant à interdire les contenus et discours à caractère anti-républicain.
Vous pouvez consulter le projet de loi sur le site de l’Assemblée nationale et notamment voir la liste des députés qui soutiennent cette loi, dans laquelle on trouve Laurent Wauquiez.
Cette loi se voudrait un moyen de lutte contre l’activisme des Frères musulmans notamment quand elle précise les messages anti-républicains qui sont visés :
Les messages anti-républicains diffusés au travers :
– des réseaux sociaux, où circulent des appels à la remise en cause de la laïcité et de l’égalité entre les femmes et les hommes ;
– des associations culturelles ou religieuses, qui véhiculent une vision communautariste incompatible avec l’unité de la nation et qui prône parfois même l’instauration de la charia ;
– certains relais médiatiques et lieux de culte, utilisés pour diffuser des prêches ou publications invitant à la sédition contre les lois républicaines.
Si la liberté d’expression doit être protégée, elle ne saurait servir de bouclier à la propagation d’idéologies visant à éroder le contrat social républicain. Il est donc nécessaire de doter la République d’outils juridiques renforcés pour prévenir et de sanctionner la diffusion, explicite ou implicite, de contenus anti‑républicains quels qu’en soient les vecteurs.
Mais, si l’objectif est louable, on doit sérieusement s’inquiéter de l’usage qui pourrait être fait de cette loi quand on lit son article 1 :
Constitue un contenu portant atteinte aux principes fondamentaux de la République, tout propos ou publication, quel qu’en soit le support :
– Qui incite de manière directe et publique à la haine ou à la violence à l’encontre d’un groupe de personnes ou d’institutions en raison de leur attachement aux valeurs républicaines, telles que définies à l’article 1er de la Constitution ;
– Qui remette en cause le caractère démocratique, laïque et indivisible de la République ;
– Qui promeut un régime politique ou juridique fondé sur des principes contraires à ceux de la République, notamment la théocratie, le communautarisme ou la suprématie fondée sur le sexe, l’origine, l’orientation sexuelle ou la religion.
Ce premier article de la loi pourrait être interprété pour condamner certains propos :
- L’appel à la suppression du droit du sol jugée non conforme aux « principes fondamentaux de la République »,
- L’affirmation du lien entre immigration et insécurité considérée comme « une incitation à la haine ou la violence contre un groupe de personnes »,
- La limitation de certaines prestations sociales aux seuls Français jugée comme contraire « au caractère démocratique et indivisible de la République. »
Non, cette loi deviendra trop dangereuse quand elle sera appliquée par un gouvernement d’extrême gauche ou interprétée par les juges rouges su Syndicat de la magistrature !
Voici une vidéo de Florian Philippot qui alerte sur les dangers de cette loi :




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Une réponse à “Honte à la droite quand elle singe la gauche !”
Oui nous sommes entrés depuis 2005 dans une ère de privation de nos droits (suffrage populaire bafoué).Désormais,nous rejouons la période révolutionnaire où la terreur prend racine!
Avec cette proposition de loi portée par 27 idiots utiles de la République la porte s’œuvre en grand pour la magistrature d’extrême gauche!