Il faut sauver Valeurs actuelles !

Publié par le 2 Nov, 2022 dans Blog | 1 commentaire

Il faut sauver Valeurs actuelles !

Vous viendrait-il à l’idée, vous, militant, sympathisant ou seulement électeur de droite, de vous mobiliser, de vous battre pour mettre à mort Libé ?

Evidemment non ! Vous êtes de droite mais vous êtes tolérant ! Vous ne lisez pas Libé, vous le méprisez mais au grand jamais vous n’empêcheriez d’autres de le lire !

Et pourtant, vous seriez légitime à le faire ! Puisque vous êtes dans le Camp du Mal !

Mais en France, aujourd’hui sous le régime politique et médiatique du Progressisme, les vraies valeurs ont été retournées ! C’est au nom du Bien, des Valeurs de la République, que l’on réduit chaque jour un peu plus les libertés individuelles et au premier chef la liberté d’expression.

La presse est majoritairement marquée à gauche. Dans le service public de l’audiovisuel, la propagande gauchiste et progressiste est quotidienne et sans limites.

Mais ça ne suffit pas au Camp du Bien ! Il veut éradiquer la pensée de droite, détruire tous les îlots de liberté qui survivent ici et là.

Le magazine Valeurs actuelles qui ne bénéficie d’aucune subvention quand la presse de gauche est maintenue artificiellement en vie grâce à l’argent des contribuables, est en grande difficulté.

Geoffroy Le jeune, rédacteur en chef de Valeurs actuelles, et Yann Barthès, figure de proue de la presse progressiste

Voici un article paru dans le Club de Valeurs actuelles qui appelle à la sauvegarde de ce magazine d’opinion :

De quoi l’offensive dont Valeurs actuelles
est l’objet est-elle le nom ?

La place assignée à Valeurs actuelles par la galaxie progressiste révèle le tortueux destin d’une d’idéologie dont la propension à la tolérance se rétracte à proportion que le réel démonte ses présupposés, explique notre chroniqueur Arnaud Benedetti.

De quoi l’offensive dont Valeurs actuelles est l’objet est-elle le nom ? Cette question est intéressante car elle permet de comprendre ce qui s’est joué depuis un certain nombre d’années dans le camp de ceux que l’on appelle, un peu vite au demeurant, les « progressistes ».

Qui sont d’abord ces derniers ? En première approche il est possible de dire que cet espace politique est hétérogène mais qu’il recouvre un axe qui va du macronisme au mélenchonisme, quand bien même les deux courants se combattent, s’opposent, paraissent s’exclure l’un l’autre.

Pour autant ils communient dans la même église lorsqu’il s’agit de dénoncer ce qu’ils diabolisent sous le vocable d’extrême droite. Dès lors il convient de rebondir sur une autre interrogation en écho de celle posée initialement : de quoi l’extrême droite est-elle aujourd’hui le nom ?

Elle est la qualification de nombre de ceux qu’entendent dénoncer et réduire au silence les dits progressistes au nom de leur conception du monde qui sur bien des sujets se voit contredite par les dynamiques cruelles du réel. Les progressistes de tous bords ont inventé depuis des années un storytelling à partir duquel ils aspirent à démonétiser moralement et politiquement ceux qui refusent de partager ce « narratif » et s’y opposent par le vecteur d’une contre-argumentation, principe fondamental de fonctionnement d’un espace public délibératif.

Sur bien des sujets, le déni est la forteresse des « progressistes », notamment en ce qui concerne le lien entre l’affaiblissement du régalien et le facteur migratoire. Le président de la République a d’ailleurs tenu à dire encore récemment qu’il se refusait à établir « un lien existentiel entre insécurité et immigration ».

Le droit canon qui régit l’interprétation bien-pensante des faits est ainsi préservé, et c’est ainsi là l’essentiel qui sur d’autres enjeux encore commande bien des pratiques intellectuelles et politiques. La crise sanitaire, elle-même, a donné lieu à une machinerie de surveillance non seulement des comportements mais également des débats, y compris lorsque pourtant la parole publique était confrontée à ses propres contradictions.

Sans doute vivons-nous une époque où l’on aura jamais autant menti avec une telle assurance et une aussi bonne conscience, persuadé que ces altérations de la réalité étaient justifiées par une finalité supérieure. Nos « progressistes » ont évidemment, sans imagination aucune, réinventé la version « light » cette fois-ci, de « la fin qui justifie les moyens ».

La variation sur les justifications de la politique vaccinale aura illustré sans aucune réserve cette disposition d’esprit. Mais qu’importe car ce rapport au réel est une matrice qui préjuge mécaniquement que celui-ci doit s’adapter aux préjugés idéologiques qui nourrissent l’action comme le discours politique sous toutes ses formes.

De ce point de vue, la doxa qui règne dans nombre des domaines où opèrent les institutions européennes reflète sous bien des aspects une conformation dont l’objectif est de restreindre toujours plus toute possibilité d’écart à une forme d’ordre dominant et… exclusif.

Monsieur Breton, qui n’a jamais aussi bien porté son titre de commissaire, l’a dit à l’occasion du rachat de Twitter par Elon Musk en rappelant que face à la liberté d’expression sans réserve proclamé par ce dernier l’Union européenne comptait bien imposer ses propres règles au réseau social, lesquelles favorisent des processus de modération empreints d’un politiquement correct qui n’est autre qu’à terme l’antichambre wokiste et déconstructionniste.

La place assignée à un titre de presse comme Valeurs actuelles par la galaxie progressiste constitue un marqueur significatif de l’évolution de cette dernière. Elle révèle le tortueux destin d’une d’idéologie dont la propension à la tolérance se rétracte à proportion que le réel démonte ses présupposés.

Le vocable d’extrême droite est la voiture-balai de tous les échecs d’un logiciel politique ; il permet de désigner sans plus aucun rapport avec la définition initiale de cette catégorie des courants historiques de la droite populaire, ou conservatrice, ou encore souverainiste.

Cette dérive sémantique n’est rien d’autre qu’un stratagème, voire un révisionnisme historique dont l’objet est de délégitimer, dos au mur à l’épreuve inconfortable du surgissement du réel, ceux qui disent ce dernier, le relatent quand tout dans le « progressisme » subitement démythifié équivaut à mythifier les démystificateurs qui rappellent à la visibilité et à la surface médiatique les faits qui gênent et les ambivalences, voire les compromissions qui peuvent traverser tout le spectre allant d’une partie du centre jusqu’à l’ultragauche.

« L’extrême droitisation » dès lors agit comme une mise au ban, une défiguration de ce qui voici trois décennies eut appartenu au cercle des droites de gouvernement. Ce hiatus entre la réalité et la réalité fantasmée est une redoutable arme de guerre idéologique qui n’est rien d’autre que l’expression de la radicalisation d’une pensée « progressiste » qui prospère sur l’anomie culturelle d’une part et sur la pénétration idéologique grandissante du gauchisme d’autre part, la seconde profitant du levier de la première.

Le progrès trahi, la nation est transformée en variable d’ajustement des nouvelles lunes gauchisantes qui vont jusqu’à éblouir certains mêmes des adversaires de l’extrême gauche qui intériorisent inconsciemment les injonctions à la censure de cette dernière. La post-vérité officielle peut ainsi prospérer, boostée tout à la fois par les « idiots utiles », les conformistes de tout poil et les minorités agissantes …

Arnaud Benetti pour Valeurs actuelles.

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Une réponse à “Il faut sauver Valeurs actuelles !”

  1. On peut ajouter dans toutes ces manipulations, une autre aussi importante :
    La pseudo justice est l’arme politique de ces animaux politique niant le reel, et toutes les injustices.

    La pseudo justice condamne ceux qui disent la verité, celle du quotidien, de la politique, ou des merdias,
    ceux qui sont blanc face au gens de couleurs,
    les gens honnetes face aux racailles…

    La pseudo justice, est l’instrument de cette mafia politique qui degueule leur mensonges, nie le reel pour empecher les gens de l’emporter,
    la pseudo justice protege le laxisme qu’aime la goche, ele protege les leurs et disqualifie et condamne a tour de bras, surtout lors des elections, la droite, les pensées de droite,
    le bon sens qui regarde le reel,
    le tout sera qualifié d’extremiste de droite.

    La pseudo justice, utilise le deux poids deux mesure,
    sans celle ci, les politiciens collabo, salauds, ou islamo, ne pourrait pas aller aussi loin.

    Sans les merdias, et la pseudo justice
    ces politicjens vereux serait mis en taule de suite, leur vraie place.

    Seul Reconquete a combattu reellement ces animaux politique, faisant passer ce parti digne des heritiers de De Gaulle, pour un parti de hitler, par tous les pourris qui infecte la vie des gens.

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