Depuis les années Mitterrand, la gauche a confisqué tout débat sur l’immigration. Raison invoquée ?
Pour ne pas faire le jeu du Front National !
Résultat : le dernier sondage pour les présidentielles de 2022 met Marine Le Pen à 28 % au premier tour et à 48 % au second tandis que beaucoup d’électeurs de gauche se refusent à voter Macron pour bloquer Marine Le Pen.
L’attitude de la gauche est encore plus sectaire sur l’Interruption volontaire de grossesse que sur l’immigration.
Il est absolument interdit d’être contre !
J’ai très rarement traité l’avortement dans ce blog d’abord que je me sens peu légitime à le faire en tant qu’homme et aussi je l’avoue, par autocensure.
J’ai parfois dénoncé le détournement de l’esprit de la loi Veil qui prévoyait l’avortement en dernier recours et dont la loi avait un volet promotion des moyens de contraception qui n’a jamais été réalisée.
On peut en effet déplorer que le nombre d’avortements (entre 200 et 220 000 par an) reste stable avec cette moyenne de 0,53 avortement par femme au cours de leur vie. Autrement dit, plus d’une femme sur deux avorte au cours de son existence.
Dans la dernière loi de bioéthique, deux points m’ont horrifié :
- l’avortement autorisé jusqu’au terme de la grossesse,
- la quasi-suppression de la clause de conscience qui autorise un médecin à refuser de pratiquer l’avortement.
Je me risque à relayer un article paru dans L’Incorrect qui dénonce le terrorisme intellectuel que la gauche et les féministes pratiquent en matière d’avortement. Il me parait parfaitement justifié et pertinent :
Le fantasme du droit menacé
L’argument en faveur de l’IVG ? Il est interdit d’être contre. Chiennes de garde, politiques, journalistes, tous sont les gardiens du droit sacré et prêts à pendre à un cintre les récalcitrants.
« On pensait qu’il était inattaquable. Sanctuarisé. Et pourtant. Au XXIe siècle, presque quarante ans après la loi Veil, le droit à l’avortement fait encore descendre dans la rue des milliers de femmes et d’hommes, comme ce 1er février ». La plume de la journaliste Catherine Robin sévissant dans Elle est inquiète, angoissée même. Les pro-vie français sont dans la rue et manifestent leur opposition à l’avortement. Une foule qui, à la lire, menacerait les fondements de la loi Veil. Alors l’avortement, un droit menacé ? On serait tenté de le croire, tant l’alarmisme est systématique dès qu’il en est question. Meutes de chiennes de garde, plannings familiaux, politiques, journalistes, philosophes et intellectuels saisissent la moindre occasion de sortir de ce chenil géant qu’est le lobby pro-avortement pour aboyer de concert.
Cette année encore, l’Assemblée Nationale s’est saisie du sujet en repoussant le délai légal d’avortement de douze à quatorze semaines. En sus, la clause de conscience dont jouissent les médecins peu enclins à donner la mort pour soulager une vie est destinée à être abrogée. « C’est un progrès », affirment-ils, « un droit fondamental » qu’il faut chaque jour un peu plus renforcer, même en temps de crise, même si la France est sous cloche. Le scénario est écrit et tous sont priés de s’y tenir. Peu importe l’omerta sur les traumatismes que laisse une telle opération, peu importe que 92 % des Français considèrent que l’avortement laisse des séquelles psychologiques.
Peu importe qu’à quatorze semaines, la calcification ait commencé et qu’il faille fracasser le crâne du foetus avant de l’éjecter. L’IVG, on n’y touche pas.
À tel point que certains utilisent même salement l’argument pour flinguer leur adversaire.
Le tir de barrage médiatique
C’est devenu le piège classique. Dès qu’une personnalité réputée conservatrice apparaît dans le débat public, on lui pose la question, la forçant ainsi soit à opérer sa propre mise à mort, soit à se dédire, soit à louvoyer comme elle le peut. La journaliste et essayiste Eugénie Bastié y a eu droit. En 2016, Sonia Mabrouk, officiant alors sur Public Sénat, lui demande si l’IVG est un crime ; elle répond courageusement qu’elle considère que c’est un homicide puisque la définition juridique du foetus, considéré comme un être humain ou non, est arbitraire. Depuis la jeune journaliste du Figaro se fait régulièrement attaquer, d’autant plus que si elle préfère dorénavant citer Pasolini « Qui est pour l’avortement ? Personne, évidemment », elle n’hésite pas à déconstruire l’IVG comme progrès social.
Une pirouette habile témoignant des bonnes références de la jeune journaliste mais un aveu terrible : on n’a pas le droit d’être contre l’avortement. Celui qui y a eu droit, c’est l’eurodéputé, à l’époque jeune tête de liste des Républicains, François-Xavier Bellamy. Le 20 mai 2017, sur la matinale de France Inter, on lui a demandé de réagir à la loi anti-avortement votée en Alabama : « Ici en France, la loi Veil n’est pas en cause, je n’ai jamais remis en cause cette loi », bredouille le philosophe visiblement mal à l’aise. Le piège est tellement grossier qu’on serait tenté d’en rire. Que diable vient faire l’Alabama dans une interview d’un responsable politique français et futur européen ? On notera que Nicolas Demorand s’est caché derrière la « question d’une auditrice ». Mais c’était attendu. Un piège dont Bellamy se souvient. Interrogé par L’Incorrect à ce sujet, il précise : « Cette question n’avait rien à voir avec l’Europe, c’est un sujet qui sert à disqualifier, on ne pose pas la question pour ouvrir un débat mais pour expulser quelqu’un du champ politique ».
Celle qui en revanche assume totalement sa position et la défend clairement, c’est la journaliste Charlotte d’Ornellas. Sur le plateau de Cnews, alors que tous débattaient sur l’extension de l’IVG à neuf mois en cas de « détresse psychosociale », elle s’est exclamée : « On peut déjà aujourd’hui en France avorter jusqu’à la fin de la grossesse si l’enfant est handicapé. Je suis outrée par ça ».
Récemment, dans l’émission « The Voice », un candidat de 21 ans a débité un slam qui a ému le jury et fait fondre en larme Vianney, nouveau « coach » de l’émission. Le jeune Tarik parlait d’avortement, s’excusant auprès d’un enfant à naître de l’avoir fait avorter. Une belle séquence saluée évidemment par le public et le jury. Mais il fallait s’y attendre : sur les réseaux sociaux, d’innombrables féministes ont fustigé l’artiste qui avait osé s’exprimer sur ce sujet en tant qu’homme ; ainsi que les larmes de Vianney : « Il est catholique donc contre l’avortement », s’émeut l’une d’elles.
Autre exemple, l’amuseur public de France Inter Guillaume Meurice qui, lors du débat parlementaire autorisant l’IVG à quatorze semaines, a appelé le site ivg.net réputé tenu par des « pro-vies » pour les tourner en ridicule. Une interview uniquement à charge remplie de passages tronqués et décontextualisés. Mais pour le CSA, c’est du journalisme, et la désinformation de la rééducation. Un travail que Brut a allègrement mené, puisque le média préféré des réseaux sociaux a enquêté lui aussi en appelant ivg.net. Même méthode avec ce rapport bien connu à la déontologie qui force le respect. Mais pour défendre l’avortement, le mensonge est permis. Tant pis pour le réel.
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Une réponse à “Immigration et IVG : les deux tabous de la gauche”
En tant que psychothérapeute,pendant une période de ma vie, j’ai eu à « recoller » les morceaux de la vie de plusieurs femmes qui avaient avorté sous la pression de leur conjoint et/ou de leur entourage.
Comment des personnes qui n’ont jamais eu d’enfants (ou pire, qui en ont eu) peuvent elles contraindre mentalement des femmes à avorter?
Quelle est la femme qui a entendu le cœur de son bébé battre , l’a sentit bouger dans son ventre, a senti (et vu) monter lorsque le papa a approché sa main et/ou a caressé son ventre (je l’ai fait faire à plusieurs futurs papas en utilisant le principe de l’haptonomie) qui pourrait imaginer qu’on puisse tuer ce bébé qui fait partie intégrante d’elle même tout en étant un être vivant individualisé, mais dépendant de sa chaleur, de son amour, de la protection qu’elle lui apporte avec son corps.
Les papas ont tous été transporté par ce geste simple et par la réponse de leur futur enfant.
Un lien se produisait instantanément, un lien d’amour, de reconnaissance.
Qui ne connait pas de bébés nés avant terme (3 semaines, voire plus), aussi beaux que des bébés à terme, même si plus petits, et qui les ont vus 1,2 ou 3 mois après, vivants, superbes,souriant et reconnaissant son papa et sa maman?
On peut ainsi se poser la question (et la réponse est dans la question) = oui, ces bébés en formation sont vivants!
L’IVG est donc un meurtre.
A croire que certaines femmes actuelles, n’ayant pas la capacité ou la volonté de prendre un contraceptif, préfèrent tuer leur bébé à venir et en faire une méthode contraceptive (j’en ai rencontré)
En ce qui concerne les risques de handicap, qui ne connait pas de personnes handicapées et heureuses de vivre (l’une de mes meilleures amies, née handicapée physique après que sa femme ait eu la rubéole, m’a toujours dit : « je remercie tous les jours ma mère de m’avoir gardée)
J’ai également fait partie d’e la Commission handicap de la ville où j’habitais.
je puis vous dire que pas un seul des handicapés de naissance présents regrettait sa naissance
Voici le réel, dans le cadre de l’une de mes activités professionnelles et amicales.
Pour le reste, il me semble que nous sommes dans un cadre d’eugénisme rare : IVG, puis PMA pour des femmes non stériles, avec tri des gamètes et élimination des embryons qui n’ont pas les qualités requises, vaccinations à tout va…
Et euthanasie…
Ces dernières étant de + en +° pratiquées dans des services(Midazolam, Rivotril… absence de soins…) , où il n’existe plus de contacts humains, où on refuse que la famille tienne la main des malades, les embrasse, les serrent dans leurs bras…
Où est l’amour là dedans? Où est l’humain?
Et, en parallèle, « on » nous enlève notre clause de conscience!!
Eh bien, je suis fière d’être néo con(servatrice)
Je vous joints un lien (d’un site chrétien…)
https://www.lesalonbeige.fr/elle-survit-a-lavortement-se-fait-adopter-et-pardonne-a-sa-mere-biologique/