J’ai un gros doute …

Publié par le 20 Mar, 2018 dans Blog | 0 commentaire

J’ai un gros doute …

Cette histoire d’empoisonnement d’un ancien espion russe me laisse une drôle d’impression … Et un gros doute !

La bonne question est : « A qui profite le crime ? »

Etait-il en effet dans l’intérêt de Vladimir Poutine de procéder à cette exécution avec un gaz innervant dont l’utilisation est strictement interdite, qui plus est, employé sur le sol d’un autre pays, à quelques jours de l’élection présidentielle en Russie et à trois mois de la Coupe du Monde de football, au risque de provoquer un boycott ?

Je n’ai pas de réponse absolue … Je verse au dossier un article trouvé sur le site dedefensa.org. Ce site avance une hypothèse qui, si elle s’avérait exacte, annoncerait une période extrêmement périlleuse pour la paix dans le monde.

Je vous laisse juge de la crédibilité que l’on peut apporter à la thèse avancée dans cet article :

Ombres de feu sur la Syrie

De plus en plus est citée la thèse selon laquelle “l’affaire du poison” (la rocambolesque affaire qu’on sait, des espions Skripal & Co) est liée à l’éventuel regain d’agression du bloc-BAO en Syrie (essentiellement, USA, UK et France), pour préparer le brave public d’abord à une attaque chimique, modèle standard “Assad-coupable”, montée de toutes pièces selon la technique éprouvée (false-flag, modèle déposé BAO), ensuite au parachévement triomphal par l’apothéose d’une frappe considérable des trois pays cités contre Assad bien entendu.

• Les Russes insistent sur ce lien entre “l’affaire du poison” et la Syrie. Pour eux, cette interprétation politique ne fait pas de doute. (Maria Zakharova, porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, sur Rossiya 24 : « Il faut en quelque sorte montrer au monde que la Russie n’est pas pacificatrice, mais joue son propre jeu. Et voilà que fait son apparition un nouveau tournant de la campagne antirusse sous la forme de déclarations de la Première ministre britannique. C’est le premier lien entre ces deux histoires [l’opération militaire russe en Syrie et l’affaire Skripal]. Le deuxième point, c’est le célèbre sujet des armes chimiques [attaques chimiques en Syrie]. »)

• L’état-major russe signale les préparatifs à la fois du montage false-flag de l’attaque et des concentrations navales US qui semblent préfigurer l’attaque contre les forces d’Assad. Le général Sergueï Roudchkoï, chef du commandement opérationnel à l’état-major général russe, a indiqué : « Nous notons des signes de préparation à d’éventuelles frappes [… L’US Navy] a déjà mis sur pied des groupes d’assaut équipés de missiles de croisière dans la partie orientale de la mer Méditerranée, dans le golfe Persique et dans la mer Rouge. » Auparavant, le 13 mars, le chef d’état-major général russe, le général Valeri Guerassimov, avait indiqué : « La Russie est prête à riposter contre une éventuelle frappe américaine sur Damas. En cas de menace contre la vie de nos militaires, les Forces armées russes prendront des mesures de riposte contre les missiles ainsi que contre les porteurs de ceux-ci. »

Cette crainte des Russes d’une attaque en Syrie est partagée par de nombreux observateurs antiSystème, alors que le lieu direct fait entre “l’affaire du poison“ et ce même projet d’attaque est moins évident. Certains montrent un scepticisme discret, renforcé par l’appréciation qu’ils font d’une victoire de plus en plus assurée de la coalition Syrie-Russie-Iran, etc. C’est le cas du colonel Pat Lang, de Sic Semper Tyrannis, le 17 mars 2018 : « Le ministère de la défense russe a déclaré que les États-Unis envisageaient des attaques de missiles de croisière contre la Syrie en réponse à une attaque chimique présumée dans la région de Gouta. C’est quelque peu amusant étant donné la récente capture d’une usine de gaz de chlore jihadi à East Gouts, mais, nous verrons. »

Ci-dessous, nous reprenons un texte de Elijah J. Magnier, un grand spécialiste de la région avec trente ans d’expérience journaliste, qui rassemble en un éditorial toutes ses craintes sur l’évolution de la situation. Il ne tient pas pour essentiels les évènements de “l’affaire du poison” ni des menaces de frappes aériennes. Pour lui, aucun doute ne peut être entretenu : la Syrie est le champ d’affrontement final entre les USA et la Russie, particulièrement dans la région de Ghouta, mais surtout en préparation pour ce que Magnier juge être une sorte de bataille “finale”, à Daraa.

dde.org

La suite de l’article et notamment le texte de Elijah J. Magnier sur le site dedefensa.org.

D’autres articles sont à mettre en parallèle :

On me rétorquera que certains des liens précédents correspondent à des médias notoirement pro-russes. Certes, mais cela fera juste la balance avec l’unanimité anti-Poutine des médias français.

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