Je condamne Poutine … sans soutenir Biden !

Publié par le 29 Avr, 2022 dans Blog | 10 commentaires

Je condamne Poutine … sans soutenir Biden !

Chaque jour qui passe renforce mon malaise !
vis-vis de cette guerre en Ukraine …

Si je condamne sans réserve l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine, je ne peux m’empêcher de m’interroger.

Je ne peux oublier que depuis la chute du mur de Berlin, puis le démantèlement de l’URSS, les Américains ont totalement ignoré la main tendue de la Russie et n’ont eu de cesse de faire progresser l’OTAN vers l’est, menaçant ainsi, de fait, la Russie.

J’ai le sentiment que la stratégie constante des Etats-Unis a été d’éviter, à tout prix, un rapprochement entre l’Europe et la Russie pour garder leur hégémonie à l’Ouest.

Aujourd’hui, j’ai l’impression que Joe Biden instrumentalise le conflit ukrainien pour en finir avec l’« empire russe » que Vladimir Poutine, veut, lui, faire perdurer.

Sans parler des avantages économiques substantiels qu’il en retire :

Vente de blé, de gaz de schiste et d’armes !

On note également que, comme ça s’était produit pour le covid, une propagande d’état antirusse massive s’est mise en place dans tous les médias et les réseaux sociaux.

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous les mêmes états d’âme que moi ?

Voici un article paru dans le Saker francophone qui développe ce sujet :

Que sommes-nous prêts à sacrifier pour aider les États-Unis à gagner une guerre de propagande contre Poutine ?

Un aspect très peu discuté de la dernière escalade de censure par la Silicon Valley, qui a commencé au début de la guerre en Ukraine, est le fait qu’il s’agit d’un niveau de censure sans précédent. Bien qu’elle puisse ressembler à toutes les autres vagues de purges sur les médias sociaux et aux nouvelles catégories de contenus interdits que nous connaissons depuis que la doctrine dominante, après l’élection américaine de 2016, est que les plateformes technologiques doivent réglementer strictement les discours en ligne, les justifications qui en découlent ont pris une déviation drastique par rapport aux modèles établis.

Ce qui distingue cette nouvelle escalade de censure de ses prédécesseurs, c’est que cette fois personne ne prétend qu’elle est faite dans l’intérêt du peuple. Avec la censure des racistes, l’argument était qu’ils incitaient aux crimes haineux et au harcèlement racial. Avec la censure d’Alex Jones et de QAnon, l’argument était qu’ils incitaient à la violence. Quant à la censure des sceptiques du Covid, l’argument était qu’ils promouvaient une désinformation qui pouvait être mortelle. Même avec la censure de l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, on a fait valoir qu’il était nécessaire de protéger l’intégrité des élections contre une désinformation d’origine potentiellement étrangère.

Avec la censure relative à la guerre en Ukraine, il n’y a aucun d’argument pour prétendre qu’elle est faite pour aider le peuple. Rien ne prouve que le fait de laisser les gens dire des choses fausses sur cette guerre tue des Ukrainiens, des Américains ou qui que ce soit d’autre. Il n’y a aucune raison de penser que la contestation des allégations de crimes de guerre russes portera atteinte aux processus démocratiques américains. Le seul argument restant est « Nous ne pouvons pas laisser les gens dire des choses fausses sur une guerre, n’est-ce pas ? ».

Plus d’escalade dans la censure en ligne

« YouTube a supprimé des vidéos contestant le discours du gouvernement américain sur les crimes de guerre russes à Bucha. https://t.co/M7zupF8AMa

– Caitlin Johnstone ⏳ (@caitoz) 15 avril 2022

Demandez à un libéral au cerveau correctement lavé pourquoi il soutient la censure de quelqu’un qui conteste les récits américains sur les crimes de guerre russes à Bucha ou à Marioupol et il vous répondra probablement quelque chose comme « Eh bien, c’est de la désinformation ! » ou « Parce que c’est de la propagande ! » ou « Combien Poutine vous paie-t-il ? ». Mais ce qu’ils ne seront pas capables de faire, c’est d’articuler exactement quel préjudice spécifique est causé par un tel discours de la même manière qu’ils pouvaient défendre la censure des sceptiques du Covid ou des factions responsables de l’émeute de l’année dernière dans le bâtiment du Capitole [en référence aux partisans de Trump ayant pénétré au Capitole pour contester le résultat des élections présidentielles étasuniennes, NdT] .

Le seul argument que vous obtiendrez, si vous insistez vraiment sur la question, est que les États-Unis sont engagés dans une guerre de propagande contre la Russie et qu’il est dans l’intérêt de notre société que nos institutions médiatiques aident les États-Unis à gagner cette guerre de propagande. Une guerre froide est menée entre deux puissances nucléaires parce que la guerre chaude risquerait d’anéantir les deux nations, ce qui ne laisse d’autres formes de guerre que la guerre psychologique. Rien ne permet de dire que cette nouvelle escalade de censure sauvera des vies ou protégera des élections, mais il est possible de dire qu’elle peut contribuer à faciliter les programmes de guerre froide à long terme des États-Unis.

Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Cela signifie que si nous acceptons cet argument, nous consentons sciemment à une situation où tous les principaux médias, sites web et applications que les gens consultent pour s’informer sur le monde sont orientés non pas pour nous dire des choses vraies sur la réalité, mais pour battre Vladimir Poutine dans cette étrange guerre psychologique. Cela signifie qu’il faut abandonner toute ambition d’être une civilisation fondée sur la vérité et guidée par les faits, et accepter au contraire de devenir une civilisation fondée sur la propagande et visant à s’assurer que nous pensons tous des choses qui nuisent aux intérêts stratégiques à long terme de Moscou.

Et c’est absolument effrayant que cette décision ait déjà été prise pour nous, sans aucune discussion publique pour savoir si oui ou non c’est le genre de société dans laquelle nous voulons vivre. Ils sont passés directement de « Nous censurons les discours pour vous protéger de la violence et des virus » à « Nous censurons les discours pour aider notre gouvernement à mener une guerre de l’information contre un adversaire étranger ». Et ce, sans la moindre hésitation.

Ceux qui fabriquent le consentement de la population ont contribué à ouvrir la voie à cette transition en douceur avec leurs appels incessants et continus à toujours plus de censure, et depuis des années, nous voyons des signes qu’ils considèrent comme leur devoir de contribuer à faciliter une guerre de l’information contre la Russie.

En 2018, nous avons vu un journaliste de la BBC réprimander un ancien haut fonctionnaire de la marine britannique pour avoir émis l’hypothèse que la prétendue attaque aux armes chimiques à Douma, en Syrie, était un faux-drapeau, une affirmation dont nous avons maintenant des montagnes de preuves qu’elle est probablement vraie grâce aux lanceurs d’alerte de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. La raison invoquée par la journaliste pour justifier son objection à ces commentaires est que « nous sommes dans une guerre de l’information contre la Russie ».

« Étant donné que nous sommes dans une guerre de l’information avec la Russie sur tant de fronts, ne pensez-vous pas qu’il est peut-être déconseillé d’affirmer cela si publiquement étant donné votre position et votre profil ? Ne risquez-vous pas de brouiller les pistes ? » a demandé Annita McVeigh, de la BBC, à l’amiral Alan West après ses commentaires.

Vous savez que vous avez des problèmes lorsque le militaire essaie de faire le travail du journaliste en posant des questions et en demandant des comptes au pouvoir… et que le journaliste essaie de l’en empêcher. « https://t.co/DVxR3JQ6S2

– Caitlin Johnstone ⏳ (@caitoz) 18 avril 2018

Nous avons vu une indication similaire dans les médias de masse quelques semaines plus tard, lors d’une interview de l’ancienne candidate du Parti vert, Jill Stein, qui a été admonestée par Chris Cuomo de CNN pour avoir souligné le fait totalement incontestable que les États-Unis sont un contrevenant extrêmement flagrant en matière d’ingérence dans les élections étrangères.

« Vous savez, ce serait à la Russie de faire valoir cela, pas à un point de vue américain », a déclaré Cuomo en réponse aux remarques tout à fait exactes de Stein. « Bien sûr, il y a de l’hypocrisie en jeu, beaucoup de grands acteurs étatiques différents font beaucoup de choses qu’ils ne veulent peut-être pas que les gens sachent. Mais laissons la Russie dire que les États-Unis nous ont fait ça, et voici comment ils l’ont fait, donc c’est fair-play. »

Ce qui revient à dire : « Oubliez ce qui est factuellement vrai. Ne dites pas de choses vraies qui pourraient aider les intérêts russes. C’est le travail de la Russie. Notre travail ici sur CNN est de dire des choses qui nuisent aux intérêts russes. »

On peut retracer la généralisation de l’idée que c’est le travail des médias occidentaux de manipuler l’information dans l’intérêt du public, plutôt que de simplement dire la vérité, à la victoire présidentielle de Donald Trump en 2016. Dans ce qui était sans doute le moment politique le plus important aux États-Unis depuis le 11 septembre et ses conséquences, ceux qui fabriquent le consentement ont décidé que l’élection de Trump n’était pas due à l’échec de la politique du statu quo, mais un échec du contrôle de l’information.

En octobre 2020, pendant le scandale des ordinateurs portables de Hunter Biden, Stephen L Miller, du Spectator, a décrit comment le consensus s’est formé au sein de la presse grand public depuis la défaite de Clinton en 2016, selon lequel il était de leur devoir moral de cacher au public des faits qui pourraient conduire à la réélection de Trump.

« Depuis presque quatre ans maintenant, les journalistes ont fait honte à leurs collègues et à eux-mêmes sur ce que j’appellerai le dilemme ‘mais ses emails’ », écrit Miller. « Ceux qui ont rendu compte consciencieusement de l’enquête fédérale inopportune sur le serveur privé d’Hillary Clinton et la divulgation d’informations classifiées ont été exclus et écartés de la table des journalistes cool. Le fait de se concentrer autant sur ce qui était, à l’époque, un scandale considérable, a été considéré par de nombreux médias comme une gaffe. Ils pensent que leurs amis et collègues ont contribué à placer Trump à la Maison Blanche en se concentrant sur le scandale de Clinton, alors qu’ils auraient dû mettre en avant les faiblesses de Trump. C’est une erreur qu’aucun journaliste ne veut répéter ».

Une fois que les « journalistes » ont accepté que leur travail le plus important n’est pas de dire la vérité mais d’empêcher les gens d’avoir de mauvaises pensées sur le statu quo politique, il était inévitable qu’ils commencent à encourager avec enthousiasme une plus grande censure d’Internet. Ils considèrent que c’est leur devoir, et c’est pourquoi les principaux partisans de la censure en ligne sont maintenant des journalistes de médias grand public.

Dénoncer Radio Sputnik. Une tâche intéressante pour un journaliste. https://t.co/JP8NNFxvI1

– Tim Shorrock (@TimothyS) 16 avril 2022

Mais il ne devrait pas en être ainsi. Il n’y a aucune raison légitime pour que les mandataires de la Silicon Valley et du gouvernement le plus puissant de la planète censurent les gens qui ne sont pas d’accord avec ce gouvernement au sujet d’une guerre, et pourtant c’est exactement ce qui se passe, et de plus en plus. Nous devrions tous être alarmés par le fait qu’il devient de plus en plus acceptable de faire taire les gens, non pas parce qu’ils font circuler de la désinformation dangereuse, ni même parce qu’ils disent des choses qui sont fausses de quelque manière que ce soit, mais uniquement parce qu’ils disent des choses qui sapent la propagande de guerre américaine.

Les gens devraient absolument être autorisés à dire des choses en désaccord avec l’empire le plus puissant de l’histoire à propos d’une guerre. Ils devraient même être autorisés à dire des choses effrontément fausses sur cette guerre, parce que sinon seuls les puissants seront autorisés à dire des choses effrontément fausses à son sujet.

La liberté d’expression est importante, non pas parce qu’il est agréable de pouvoir dire ce que l’on veut, mais parce que la libre circulation des idées et des informations permet de contrôler les puissants. Elle donne aux gens la possibilité de demander des comptes aux puissants. C’est exactement pourquoi les puissants travaillent à l’éliminer.

Nous devrions considérer comme un énorme, énorme problème le fait qu’une si grande partie du monde ait été regroupée sur ces plateformes d’expression monopolistiques géantes qui pratiquent une censure en parfait accord avec la structure de pouvoir la plus puissante du monde. C’est l’exact opposé de la mise en place d’un contrôle du pouvoir.

Combien sommes-nous prêts, en tant que société, à abandonner pour que le gouvernement américain et ses alliés gagnent une guerre de propagande contre Poutine ? Sommes-nous prêts à nous engager à être une civilisation pour laquelle la considération première de toute donnée n’est pas de savoir si elle est vraie ou non, mais si elle contribue à saper la Russie ?

C’est une conversation qui devrait déjà avoir lieu dans les cercles traditionnels depuis un certain temps maintenant, mais elle n’a même pas commencé. Commençons-la.

Caitlin Johnstone

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

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10 Réponses à “Je condamne Poutine … sans soutenir Biden !”

  1. Je dois être une erreur de la nature, car je pense que :

    –1 Vladimir Poutine a été plutôt patient,
    ****car voir les traités internationaux bafoués, non soutenus par, notamment la France qui était parie prenante et la partie russophone du Donbass pilonnée régulièrement pendant 8 ans (nombre de civils dont, comme on dit pour faire pleurer dans les chaumières, femmes et enfants vivant dans des caves pour certains afin de sauver leurs vies)
    **** Voir l’OTAN se rapprocher de ses frontières toujours un peu plus (toujours non conforme à ces traités)

    Ce pendant 8 ans et malgré ses demandes récurrentes

    –2 Vladimir Poutine n’a pas envahi l’Ukraine, qui n’est pas occupée.
    Sachant de plus, qu’il a demandé des négociations que le pédophile ukrainien (qui sait superbement jouer du piano debout) a refusées.
    Il a voulu (et je le crois) défendre les russophiles et son peuple dangereusement menacé par l’OTAN

    — 3 L’escalade de cette guerre est voulue apr l’Occident qui fait tout pour mettre de l’huile sur le feu, inventant des crimes sous faux drapeau.

    — Je suis heureuse que nombre de laboratoires de recherches bio et chimio destinés à nous nuire aient été détruits (il en reste malheureusement en Ukraine et sur toute la planète).
    Peut être aurons nous moins de chemtrails sur nos têtes et moins de viri nocifs volant dans l’atmosphère (les muselières nous protègent d’aucun virus, difficile à faire comprendre, mais c’est ainsi) afin d’enrichir les labos (tous américains, curieux non) fabricants des médicaments, de préférence expérimentaux et génocidaires.

    — Je suis désolée de voir nos gouvernements pourris s’allier avec ceux qui voudraient voir la Russie mordre la poussière afin de garder leurs prébendes (enfin leurs comptes bancaires garnis, devrais je dire)

    — J’ai peur qu’à force de chatouiller l’Ours russe, celui ci, à juste titre sorte les griffes.
    Peut importe puisque nos pourris seront bien au chaud dans leur bunker à danser au son de la musique des pianistes jouant debout

    Pour le reste de l’article, je suis d’accord et espère que nous verrons tus ces journalistes véreux (ils ne veulent pas voir leurs gamelles vides, n’est ce pas) être baladés sur une poutre, en plein soleil et traînés de miel… avec en prime, le droit pour nous de leur jeter des tomates, non pas cerises mais énormes (tomate russe, par exemple, l’une des meilleures espèces pour faire une sauce tomate goûteuse et souple)

    Aussi, à la question Combien sommes-nous prêts, en tant que société, à abandonner pour que le gouvernement américain et ses alliés gagnent une guerre de propagande contre Poutine ? Sommes-nous prêts à nous engager à être une civilisation pour laquelle la considération première de toute donnée n’est pas de savoir si elle est vraie ou non, mais si elle contribue à saper la Russie ?, je réponds non.
    –> je ne suis pas une collabo de criminels jouant à faire des expérimentations chimio-biologiques entre autres avec leurs peuples, et leur faire vivre une famine (sans compter les faire mourir de froid) afin de les rendre esclaves et soumis à leurs desiderata.

    • Ci dessous un extrait d’un article (certes non neutre, puisque écrit par Erwan Castel qui dit de lui :

       » 56 ans, « Breton, polythéiste et européen », successivement officier parachutiste français, militant indépendantiste breton puis guide expédition en Amazonie française, j’ai décidé de rejoindre la rébellion du Donbass s’opposant à l’opération militaire lancée contre sa population russe en 2014 par les putschistes du Maïdan

      Engagé début février 2015 dans l’armée de la République Populaire de Donetsk, j’ai servi sur les fronts de Debalsevo, Marinka, Dokuchaievsk, Donetsk avant de devenir volontaire en 2017 dans la Brigade internationale Piatnashka et servir sur le front de Yasinovataya en tant que sniper.

      Opposé à toute forme de pensée unique (religieuse, économique, culturelle ou politique) et luttant contre la marchandisation du vivant engagée par une ploutocratie mondialiste amorale et criminelle, j’inscris mes principes et mes actes dans l’idéal d’une « révolution conservatrice » défendant la liberté des peuples à disposer d’eux mêmes et une subsidiarité ascendante des identités natives construisant un monde multipolaire »

      Dans le Donbass, le déclenchement des opérations militaires russes, par ses priorités stratégiques (percées du front au Nord de Lougansk et au Sud vers Marioupol pour ensuite encercler les ukrainiens), a cependant toujours maintenu quasi intact le front central entre Donetsk et Gorlovka. Dans ce secteur, les forces ukrainiennes restent puissantes, solidement organisées dans des villes moyennes mais organisées depuis 8 ans en bastions défensifs (Marinka, Avdeevka, Krasnoarmeïsk, Konstantinvka).

      Et dans l’exacerbation des combats on observe également celle des bombardements qui pour ceux déclenchés par la partie ukrainienne persistent souvent à viser les quartiers résidentiels pour maintenir contre leurs populations un politique de terreur.

      Pour n’évoquer que ces derniers jours et le secteur de Donetsk, des lances roquettes multiples ukrainiens ont frappé quotidiennement Makeevka, prolongeant au Nord-Est Donetsk, et dans le Sud Ouest de la ville le quartier de « Textile », tuant au total 6 civils, blessant 26 autres dont 2 enfants sans compter les destructions multiples occasionnées.

      Le jeudi 28 avril, les bombardements ukrainiens sur Donetsk continuent, frappant le district de Kirovsky (Nord Est de la ville) mais aussi plus au Nord, les villes de Makeevka et Yasinovataya

      Au matin du 29 avril c’est un dépôt de carburant
      qui est en feu dans le district de Kirovsky

      Sur Makeevka, depuis leurs position du village de Ocheretino les ukrainiens ont tiré à 18h50 des roquettes de 220 mm (LRM « Uragan ») sur un quartier résidentiel, blessant grièvement plusieurs civils.

      A noter que ces tirs meurtriers sont très limités les batteries d’artillerie changeant de position le plus vite possible pour échapper aux ripostes russo-républicaines de l’artillerie et de l’aviation défendant le secteur. Et tout comme pour Donetsk, frappé la veille sur un marché populaire, ce sont à Makeevka des objectifs exclusivement civils (aire de repos et gare routière) éloignés de cibles militaires de plusieurs kilomètres qui ont été visés par les forces ukrainiennes dans des attaques sciemment terroristes et en aucun cas militaires.

      Au total, pour la seule journée du 28 avril, 19 résidents locaux de Makeevka ont été blessés dans les bombardements ukrainiens dont quatre enfants. Parmi eux 3 adultes et 2 enfants dans un état grave, et dans la nuit on apprenait qu’un des enfants, âgé de 12 ans était mort à l’hôpital des suites de ses blessures.

      Quelques kilomètres plus au Sud-Ouest, les districts périphériques de Donetsk, sont toujours frappés par l’artillerie ukrainienne positionnée sur le front de Marinka comme le district de Petrovsky où un homme de 33 ans a été tué

      […] Si la libération du Donbass est bien engagée au Nord et au Sud grâce à l’appui vital des forces armées russes venues démilitariser ce Golem ukrainien créé par l’OTAN, en revanche elle annonce autant de douleurs que d’espérance pour cette population martyrisée depuis 8 ans. Mais la capacité de résilience de ce peuple admirable ainsi que sa conscience historique de son identité réelle et du prix de la Liberté lui permettent de résister, encore et toujours, à cet avanie criminelle qui dure depuis 8 ans, envers et contre toutes les tentatives diplomatiques de trouver une solution pacifique à cette crise internationale.

      Article complet ici : https://alawata-rebellion.blogspot.com/
      (lisible avec un VPN)

      Il est bon parfois de lire ce que pense l’autre côté de cette guerre qui risque de s’étendre à cause des me*dias inféodés aux politiques véreux, voulant nous faire prendre partie pour eux, pervers machiavéliques, en nous augmentant le prix du gazole et du pain, tandis qu’eux s’empiffrent de homards servis dans de la porcelaine de Sèvres.

    • Bien dit Suzanne,vous avez aussi Christelle Néant.

    • En ce 30 avril,
      parce qu’ Erwan Castel, lors de sa première vie, fût officier dans la Légion Étrangère mais aussi parce que j’ai une grande admiration pour ces soldats hors du commun, je tiens aleur adresser à tous, des nouvelles recrues jusqu’aux anciens combattants une excellente fête de Camerone.

      « LEGIO PATRIA NOSTRA »

      • Ils font des marches de 100 Km en un jour.

        Chez « nous »
        de mon temps toutes nos marches a part pendant les classes, etait l’equivalent de 80 Km par jour.

        Vive la coloniale dirigé par les paras bien sur.

  2. V Poutine vaut mieux que tous ces idiots de l’europe qui se pavanent, mentent a tout le monde, meprise le peuple,
    introduisent la propagande a tout les domaines
    vaccine sans tenirt compte des alertes par dizaine de miliers ou plus sans compter les scientifiques.

    V Poutine est mieux que tous ces imbeciles qui se pavanent en europe et au USA.
    Ce n’est pas la peine d’ecouter les monstruosité sur Poutine,
    tel que :
    il est gravement malde,
    il est fou,
    il se baigne dans du sang de cerfs.. et oui, meme ca,
    les cons ca osent tout.

    Et j’en passe,
    bref l’ignominie des elites europeens est sans limite.

    Ils imitent l’union sovietique d’autrefois,

  3. Pour évoquer le Général de Gaulle, condamné à mort durant son exil à Londres pour avoir symboliser et organiser la résistance de la partie des Français qui ne voulaient pas capituler en 1940.
    Il savait qu’une alliance viendrait un jour à bout du 3ème Reich et que quelques années avant la débâcle de l’Armée Française ceux qui menaient le troupeau (des veaux) n’avaient pas bougé quand la meute des « bergers allemands » se constituait.

    Actuellement, la Russie, sur décision de Poutine, s’est attaqué à l’Ukraine sur 5 flancs, pensant l’écraser, a depuis restreint son offensive sur le Dombass et éventuellement sur les pourtours de la mer Noire, car les veaux ukrainiens sont des taureaux dopés par les économies et armes occidentales.

    Poutine avait averti que l’Ukraine ne pouvait pas « s’OTANiser », les américains ont incité Zelenski de ne pas tenir compte des menaces russes qui soutenait déjà les séparatistes pro russes du Dombass et a fait en sorte que cela cesse, définitivement.

    Malheureusement, la guerre des influences finit souvent par la guerre et c’est toujours les civils qui morflent.

    L’Ukraine perd ses civils, ses infrastructures et son armée, tandis que la Russie perd uniquement une partie de son armée et ses relations avec l’occident mais peut séduire d’autres influences et alliés de circonstance.

    Certes les pertes russes semblent lourdes et l’enlisement ne peut pas être la solution.

    L’issue sera, pour le mieux, un processus de paix dans lequel Poutine ne pourra céder ni la Crimée ni le Dombass.
    Pour un moindre mal pour nous, un enlisement avec une alliance de circonstance pour alimenter l’effort de guerre contre l’hégémonie otanienne.
    Pour le pire, un dérapage incontrôlé menant à la guerre totale entre 2 blocs d’alliances.

    Le danger actuel est bien la guerre en Ukraine et sa contagion, mais le principal ennemi pour la France et l’Europe est l’avancée de l’islamisme endogène et de conquête.

    La Russie a toujours réprimé l’expansion islamiste dans ses zones d’influences comme en Tchetchenie, en Georgie avec les Osseties du nord et du sud, mais aussi dans son sud comme en Syrie.

    La Russie s’est aussi toujours opposé à l’expansion de l’OTAN, de l’UE et des idées progressistes qui en découlent.

    Nous ne lui avons pas caché notre manque d’organisation et surtout de courage lorsque nous sommes restés terrés chez nous pendant 2 mois pour un virus qui décimait les personnes les plus faibles et savait très bien que l’affaiblissement économique qui en découlait ne permettrait pas un effort de guerre en soutien des territoires qu’il convoitait.

    Il a sous estimé la résistance ukrainienne et découvert le « quoi qu’il en coûte » de l’UE qui nous affaiblie autant que l’effort de guerre Russe.

    Ce ne seront pas les oligarques russes, les technocrates européens ni les milliardaires progressistes américains qui paieront la note, ce sont bien les populasses.

    « Sleeping joe » s’est réveillé tel le chant du cygne pour pense-t-il vouloir provoquer la défaite des Russes en Ukraine. Attention à la réaction désespérée de l’ours blessé et humilié depuis sa tanière!!!

  4. Le mieux pour les population c’est d’eviter la guerre mondiale.

    Pour cela,
    les elites europeens doivent faire amende honorable si tant est qu’il se souviennent encore de ce que cela veut bien dire et qu’ils abandonnent leur fanfaronades
    et zelensky, qui pourra retourner chanter dans les foules en etant completement a poil, il y a sera plus a l’aise.

    On notera dans cette histoire, qu’une fois de plus, le pseudo progressisme met en danger de guerre mondiale les peuples par ses fanfaronnades.

    S’il y a guerre mondiale
    ces pseudo progressistes seront bien lachement a l’abri dans un bunker
    tandis que la population sera a la merci de tous les malheurs possible qu’une guerre peut faire.

    Les pseudo progressistes pourront toujours se pavanner depuis leur bunker,
    et feront comme avec le covid, il mepriseront le peuple, ce qu’ils ont toujours fait.

    Pour eviter cela, une solution simple et facile pour les progressistes :
    Excuses publiques des pseudo elites aupres de la russie,
    abandon de zelensky plus orienté dans les chansons et les habits en tenue de sauvage,
    plus baissage de froc des elites pour montrer leur repentances.

    Dans ces conditions,
    peut etre la population, evitera la guerre nucleaire, car si les peudo elites europeens continuent comme d’habitude,
    c’est l’escalade assuré.

    Nous devons soutenir les peudo elite europeens afin qu’il baissent leur froc au plus vite pour que la guerre mondiale s’eloigne.
    Ils ont deja temoigné X fois cette habitude, donc de tout coeur nous sommes avec les elites europeens
    afin que cesse la possibilitée de guerre mondiale.

    Ce n’est qu’a cette condition que les peuples pourront enfin etre tanquilles coté guerre.

  5. Article intéressant (mais long) qui explique la décadence européenne, je devrais dire occidentale (et parle de l’Ukraine)

    https://reseauinternational.net/lotan-et-la-manipulation-politique-de-la-jeunesse-occidentale/

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