« Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre »

Publié par le 10 Oct, 2022 dans Blog | 3 commentaires

« Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre »

On vit une époque formidable, pardon détestable !

 Plus personne ne joue son rôle avec honnêteté et éthique !

L’exécutif qui devrait avoir le sens du long terme, ne prend que des décisions dans l’urgence. Alors qu’il est censé représenter le peuple, il le méprise pour défendre d’autres intérêts comme l’Europe ou l’islam.

La modification des institutions (quinquennat, inversion du calendrier électoral) a fait du pouvoir législatif un supplétif aux ordres de l’exécutif. Tout sauf un contre-pouvoir !

La Justice est toute puissante et interprète tellement les lois qu’on a l’impression qu’elle les écrit elle-même. Elle aussi méprise le peuple en agissant à l’inverse de ce qu’il souhaiterait comme par exemple sur l’immigration.

Quant à la presse, dois-je stigmatiser une fois encore sa servilité et son éthique perdue depuis si longtemps ?

Je rêverais d’une presse qui cesserait de commenter l’actualité de manière partisane et se mettrait à informer de façon neutre. Regardez ce qui s’est passé avec l’élection de Giorgia Meloni en Italie. La presse a relancé le cordon sanitaire et ne voit que l’extrême droite arriver au pouvoir en Italie alors que, de l’autre côté des Alpes, le sentiment est tout autre.

Pour changer voici un article paru dans le Saker francophone qui parle de l’élection de Giorgia Meloni de manière plus profonde :

Remarques sur Chesterton et
un extraordinaire discours de Giorgia Meloni

Giorgia Meloni au cours d’un discours extraordinaire, référencé et courageux, a attaqué les marchés financiers et a défendu l’indéfendable (pour la presse française ou autre), la famille, le pays (je préfère ce mot à patrie maintenant, la patrie on est trop morts pour elle, et pour son État, voyez mon Coq hérétique), le droit de ne pas être un numéro. On se serait cru dans le générique du Prisonnier (voyez mes textes), série conçue par l’acteur rebelle et chrétien Patrick McGoohan : « je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre ».

Puis elle a cité Chesterton. On devra se battre pour dire que le brin d’herbe est vert à la belle saison. Quel coup de génie : en effet les vert-de-gris sont revenus avec l’écologie et veulent (cf. Peter Koenig) remplacer le vert par le brun, le tout sous la houlette des investisseurs type BlackRock-Fink et les conseillers Schwab-Harari si proches parfois des frères Marx.

On connaît tous les Hérétiques de Chesterton, recueil où Chesterton exécute, au début du siècle dernier, les tenanciers anglo-saxons des hérésies modernes (à commencer par l’impérialiste Kipling) : Chesterton voit venir les végétariens avec leurs gros sabots, les « remplacistes » proches des impérialistes (Le Retour de Don Quichotte), les féministes et l’interdiction de manger de l’herbe. Dans l’Auberge volante il prévoit aussi une interdiction des ventes d’alcool sur fond de credo hostile – d’où le vol de l’auberge. Chesterton avait aussi vu le danger du salariat de masse ; dans le Club des métiers bizarres (Club of Queer trades) ce libertarien chrétien défend la possibilité d’inventer un métier qui n’existe pas – et qui rapporte. Cette intuition géniale a servi d’inspiration au grand film de David Fincher, The Game. C’est l’Agence de l’aventure et de l’inattendu.
Enfin Chesterton a aussi publié le meilleur livre historique sur la conspiration des milliardaires, à partir de l’Afrique du Sud : c’est un nommé jeudi. Et la police lancée aux trousses de tous les Oppenheimer et Cecil Rhodes de la planète se retrouve elle-même poursuivie. On est dans le cauchemar comme nous en ce moment.

Je ne veux pas défendre Méloni : on verra si elle se couche comme tout le monde, sur un coup de fil de Londres ou de Washington. Mais ce qu’elle a dit elle l’a dit, et on allait ici bien plus loin que Trump, que Zemmour ou que Marion Le Pen (ne parlons de la tante, qui a si bien profité de ses vacances et de ses indemnités). Et la parole qui vole – puis qui gèle, comme dit Rabelais – peut aussi dégeler. Le système malgré toute sa presse abjecte totalitaire, collabo et génocidaire, a du souci à se faire en cet hiver qui s’annonce glacial. Et bien joué le coup du message de Giorgia remixé dans les discothèques : avec les italiens qu’on croit toujours décadents ou au bout du rouleau, c’est exactement ce qu’il fallait faire. Transmettre un message conservateur sur fond de beuglant (comme disait Saint-Exupéry dans Terre des Hommes).

Continue Giorgia, et ne nous déçois pas.

Gilber Keith Chesterton

J’oubliais : dans What I saw in America, Chesterton dénonce son arrivée en Amérique après la Guerre. On contrôle tout et on ausculte tout pour savoir si le voyageur ou l’émigrant européen, devenu soudain un pestiféré, ne s’est pas fait inaugurer le virus du communisme ou de l’anarchisme. Le tout évidemment sur fond de chasse aux buveurs de bière. La Prohibition est puritaine et pas musulmane. Avec des défenseurs de la Liberté comme les Yankees qui avait rasé le Sud après la Guerre de Sécession, et qui aujourd’hui interdisent sur ordre des actionnaires sexe, famille, patriotisme ou race, Chesterton savait qu’on aurait du souci à se faire. Et dans le même opus, il voit la terrible menace féministe américaine se pointer.

Nicolas Bonnal pour le Saker francophone.

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3 Réponses à “« Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre »”

  1. Que Georgia Meloni continue et s’attyaque a tous les pourris installés dans toutes les institutions comme en France.

  2. Elle va subir une campagne de dénigrement, de diffamation et d’insultes plus des pressions, des menaces y compris sur son entourage qui fera que …….

    Nous en reparlerons d’ici quelques mois en particulier si elle prend le problème de l’immigration à bras le corps.

    Souvenons-nous de Salvini ……..

  3. Les pretendues « élites » sont plus que pourries, tout ce qui peut mener vers le bien est combattu, et malheur a ceux qui prennent la bonne voie…ils deviennent la cible a abattre.

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