La défense souffre autant de trous budgétaires qu’idéologiques.

Publié par le 20 Juil, 2017 dans Blog | 0 commentaire

La défense souffre autant de trous budgétaires qu’idéologiques.

Le titre de cet article reprend une phrase d’un récent article d’Ivan Rioufol paru sur le site FigaroVox.

L’auteur, comme Eric Zemmour, Elisabeth Lévy, Eric Brunet et quelques autres, font partie des rares journalistes plutôt marqués à droite et qui, à ce titre, sont stigmatisés par la bien-pensance au nom du « padalmagam » et du « vivrensemble ».

La même bien-pensance a désigné, Donald Trump, dès son élection, comme l’ennemi numéro 1. Même sans excuser les mauvaises manières de l’homme, il est honnête de constater qu’il est un des rares hommes politiques à défendre la civilisation occidentale et à clairement désigner son ennemi mortel : l’islamisme.

Ivan Rioufol a consacré, dans le FigaroVox , un article très intéressant à Donald Trump. J’y ai appris, et je gage qu’il en sera de même pour vous, que Donald avait prononcé récemment un très important discours en Pologne dont le thème était la défense de l’Occident.

Mais la presse française préfère gloser sur les tweets provocateurs du locataire de la Maison Blanche plutôt que de rapporter des propos qui intéressent pourtant les Français au plus haut chef !

Voici l’article d’Ivan Rioufol :

« Ce que Macron peut apprendre de Trump »

Un monde sépare les deux présidents. Trump avalise la réalité du choc culturel entre l’Occident libre et l’islam soumis tandis que Macron a toujours une excuse pour la quérulence*** musulmane.

Prendre Donald Trump pour un imbécile est de ces évidences qui ne se discutent pas. Le président des États-Unis est, pour la dominance mondialiste, ce qu’il faut fuir. À entendre la moutonnerie française, un nationaliste balourd et dangereux a été invité à assister, vendredi, au défilé du 14 Juillet. Par ce geste, Emmanuel Macron a voulu rendre hommage aux soldats américains qui, il y a cent ans, sont venus au secours de la France. Ce rappel des liens qui unissent les deux nations est à saluer. Le chef de l’État s’est gardé de laisser paraître sa pente pour la condescendance. « C’est un dur », a salué Trump. En réalité, un monde sépare les deux hommes, au-delà même des réponses au réchauffement climatique. L’apparente rudesse de Macron, qui a intimé jeudi à Pierre de Villers, chef d’état-major des armées, de respecter « le sens de la réserve », dissimule de graves faiblesses. La défense de la nation souffre autant de trous budgétaires qu’idéologiques. Le Français sanctifié aurait beaucoup à apprendre du diable américain.

C’est un discours majeur que le président des États-Unis a prononcé à Varsovie (Pologne), la semaine dernière, dans l’indifférence médiatique.

En substance, Trump s’est fait le défenseur de la «grandeur de l’Occident». Il a mis en garde contre «le terrorisme de l’islam radical», mais aussi contre la tentation de renoncement du monde libre. « Vous êtes l’âme de l’Europe », a-t-il dit aux Polonais, dont il a salué « l’héroïsme » face à la tyrannie communiste. En mai,la première ministre, Beata Szydlo, avait déclaré à l’adresse de l’Union européenne, qui veut l’obliger à accueillir des migrants: « La Pologne ne cédera à aucun chantage. Nous n’allons pas participer à la folie des élites bruxelloises. » À ceux qui ne cessent de s’excuser de ce qu’ils sont, Trump a rappelé:

« Si nous n’oublions pas qui nous sommes,
nous ne pourrons pas être vaincus.
»

Et il a posé la question: « L’Occident a-t-il la volonté de survivre ? Avons-nous suffisamment confiance en nos valeurs pour les défendre à n’importe quel prix ? Avons-nous assez de respect pour nos concitoyens pour protéger nos frontières ?… »

Le président français, qui croit aux vertus guérisseuses du pouvoir économique, ressemble fâcheusement aux élites dont Trump dénonce les capitulations. Tandis que ce dernier avalise la réalité du choc culturel entre l’Occident libre et l’islam soumis, Macron a toujours une excuse pour la quérulence musulmane. Quand il ne culpabilise pas la République, responsable de discriminations sociales ou de son passé colonisateur au Maghreb, c’est le réchauffement climatique qu’il avance pour expliquer les conquêtes du djihadisme. Samedi, lors du G20 de Hambourg, Macron a déclaré: «On ne peut pas lutter contre le terrorisme sans action résolue contre le réchauffement climatique.» Cette réhabilitation loufoque de la théorie des climats a été confirmée par Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement: «Qui doute que le réchauffement climatique pèse sur le dynamisme du djihad?» L’islam politique ne peut que se réjouir de ceux qui ouvrent ainsi la route à sa «guerre sainte».

Ce n’est pourtant pas le réchauffement climatique qui a poussé Abou Bakr al-Baghdadi à s’emparer de Mossoul (Irak) pour y proclamer, il y a trois ans, l’État islamique et son totalitarisme coranique. Le martyre des chrétiens d’Orient, qui ont vu leurs voisins musulmans les dénoncer, ne doit pas davantage aux aléas du climat. La libération de la ville, lundi, par l’armée irakienne et la coalition n’écarte pas la menace que fait courir l’islamiste à l’assaut de l’Occident. L’Europe angélique et désarmée reste la cible de choix. Les terroristes qui y tueront encore le feront au nom d’Allah. Des hausses de température peuvent, bien sûr, inciter à des déplacements de populations, voire à des conflits de territoires. Mais l’islam colonisateur puise sa dynamique dans les sourates guerrières. Il n’a pas besoin de l’alibi offert par Macron. La stratégie de Trump, qui vise à assurer l’autonomie et l’exportation énergétiques de son pays afin de couper le terrorisme de ses dollars liés au pétrole moyen-oriental, est une arme plus efficace que celle de Nicolas Hulot, qui renvoie à 2040 la fin des voitures à essence et diesel.

Une bombe sociétale annoncée

Peut-être y a-t-il des exilés climatiques parmi la vague du tiers-monde qui se dirige vers l’Europe. Celle-ci n’est pas tenue, pour autant, d’accueillir les millions de « migrants » qui se profilent. Plus de 100.000 sont arrivés depuis janvier, surtout par la route italienne. Les bons sentiments sont l’allié de l’invasion. Elle provient du Mali, du Niger, du Nigeria, du Soudan, du Bangladesh, de l’Égypte, de Syrie. Elle est surtout composée de jeunes musulmans. Cette immigration, beaucoup plus économique que politique, donne l’occasion aux belles âmes d’exhiber une prétendue supériorité morale face aux «xénophobes». Mais qui se promène dans Paris peut voir la misère s’étaler sur les trottoirs. La dernière évacuation de 2 771 clandestins du quartier de la Chapelle est la 34e depuis juin 2015. D’autres sont arrivés. Anne Hidalgo, la maire de Paris, persiste à vouloir accueillir les «migrants humanitaires», pour les répartir ensuite d’autorité.

La bombe sociétale est amorcée. Les sondés sont 65 % à estimer qu’il y a trop d’immigrés. Or, Macron s’interdit l’efficacité. Ses détestations du Front national et de ses frontières nationales, de Trump et son «mur» protecteur, l’obligent à suivre les pas erratiques d’Angela Merkel. Il l’a applaudie quand elle a accueilli plus d’un million d’exilés en 2015. Résultat: 560.000 déboutés du droit d’asile demeurent en Allemagne. Le Conseil des ministres a promis, mercredi, de faciliter l’expulsion des faux réfugiés politiques. Chaque gouvernement tient ce vain refrain. Celui d’Édouard Philippe s’est obligé à 4,5 milliards d’euros d’économie cette année. Pour cela, il va priver la Défense de 850 millions d’euros, l’Intérieur de 526 millions, la Justice de 160. Mais il ne touchera pas à l’Aide médicale d’état (1 milliard par an), qui offre, comme un encouragement, la santé gratuite aux clandestins. L’Armée a raison de s’insurger.

Le sens de l’histoire

La faiblesse de Macron face à l’immigration et à l’islam l’éloigne du peuple, victime des lâchetés «humanistes». Les mondialistes croient être dans le sens de l’histoire nomade. Valérie Pécresse (LR) déplore ainsi « la France recroquevillée ». Pourtant, ce sont les nations et les frontières qui partout renaissent.

Trump, plus moderne que Macron ?

*** Quérulence : activité orientée vers la réparation d’injustices et de dommages imaginaires.

Merci de tweeter cet article :





Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *